Blue side of the sky

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

☾☾Reparler de la soirée d’hier, ne pouvait qu’être une mauvaise idée. Et ce même si je ne m’en souvenais pas du tout, ou du moins je n’avais que quelque petit souvenir vague de ce qui s’était déroulé. Je devais cesser d’en parler, parce que ce n’était pas à moi que cela faisait du mal, puisque je me souvenais à peine d’un ou deux événements qui s’étaient déroulés. Je faisais plutôt du mal à mon meilleur ami, qui lui avait du avoir une peur énorme lorsque je l’avais téléphoné hier soir. Même cela, je ne m’en souvenais pas du tout. Par contre, je pouvais comprendre que j’avais été celle qui avait eu un signal, celle qui avait sans le vouloir qui avait réussi à nous sauver de ces deux hommes plus qu’étrange. Mais juste repenser au fait que j’avais si docilement dansé avec un inconnu, et que ce dernier avait sans doute posé ses mains sur moi, me faisait frissonner d’horreur. Je n’aurais jamais agi de la sorte, si je n’avais jamais pris ce verre, sans aucune hésitation. Comme si rien n’avait été louche dans cette situation que nos verres avaient été entre les mains de ces deux types avant de venir devant nous. J’aurais dû attendre avant de boire, écouter ce qu’Alya m’avait mentionné. Mais étant bien trop nerveuse d’être dans ce genre d’endroit, qui n’avait jamais été mon genre en premier lieu, et de toucher pour la première fois, et dernière fois d’ailleurs, à de l’alcool. Ce genre d’occasion n’allait jamais arriver de nouveau, je ne voulais plus jamais mettre les pieds dans le Lavo, et encore moins toucher a cette boisson du diable, comme ma mère l’avait si souvent nommé alors qu’elle était encore en vie. J’aurais sans doute mieux fait de l’écouter et de ne jamais y toucher. Mais le mal était fait, je ne pouvais pas retourner en arrière, cela serait trop facile. La vie n’était pas faite pour être facile.



Donc lorsque j’avais voulu avoir la fin de la phrase de mon ami, j’aurais peut-être dû me taire, et laisser le sujet loin derrière nous. Mais j’étais bien trop curieuse, et parfois, cette curiosité allait peut-être un peu trop loin. Comme les recherche que j’avais faites avant de venir ici. Il allait falloir que j’apprenne à me contrôler sur le sujet. Alors j’avais posé ma main sur la joue de ce dernier, lui mentionnant qu’on ne devait pas s’imaginer ce qui se serait produit si je n’avais pas eu cette idée de l’appeler hier soir. Déjà que cet appel avait dû être horrible pour ce dernier, je ne pouvais pas lui faire imaginer le pire, ce n’était pas une bonne idée. Mais lorsqu’il avait pris ma main pour y déposer un baiser, en me donnant raison, j’avais rougi quelque peu, avant de détourner le regard un instant. Pourquoi fallait-il toujours qu’il réussisse à me faire agir comme une adolescente devant son crush ? Surement, parce que je l’aimais depuis mon adolescence, et que j’allais toujours agir de cette manière avec lui. Par contre, je ne répondis guère à ce qu’il avait mentionné, voulant plutôt changer le sujet. Et c’est bien ce que j’avais réussi à faire n mentionnant vouloir apprendre à me défendre, et que ce soit lui qui me montre comment. Oui, je pouvais demander à mon aîné, mais je me voyais mal lui demander, pas après la façon dont j'avais agi plutôt dans la journée envers lui. Je ne lui avais même pas adressé la parole, avant qu’il ne quitte l’appartement, et en plus, je l’avais presqu’empêché de me toucher. Comme si j’avais pris peur de lui, mais ce n’était pas le cas. Ce n’était pas de mon frère que j’avais peur, mais de ce qui pouvait se produire si Hydra réapparaissait dans ce monde.


Et le fait de vouloir savoir me défendre faisait un peu parti de cette peur que je pouvais ressentir, ce n’était pas nécessairement a cause des événements de la veille. Ceux-ci n’avaient que réussi à me donner le dernier petit coup de pouce pour véritablement vouloir apprendre à me défendre. Non, pas que je n’avais pas déjà essayé de trouver un endroit dans ce monde. J’avais déjà trouvé un endroit où apprendre à tirer à l’arc, comme j’avais commencé à apprendre dans les années quarante, le cachant à tous ceux qui me connaissaient d’ailleurs. Et que je n’allais s’en doute jamais révéler d’ailleurs. Puis enfin, j’avais fini par dire ces trois petits mots, ces sept lettres que j’avais toujours voulu prononcer, lui avouer, et ce même dans le passé, j’avais eu cette intention de lui révéler ces sentiments lors de son retour de la guerre. Mais à présent, je savais que jamais ce moment n’avait vu le jour, puisqu’il avait été enfermé dans la glace pendant près de soixante-dix ans. Donc autant dire la vérité ici, et maintenant, je ne crois pas qu’il n'y aurait un moment meilleur que celui-ci. Mais je n’aurais jamais cru qu’il m’aurait aussi dit ces trois petits mots en retour. Moi qui avais toujours cru que je n’étais que la seule qui pouvait éprouver de l’amour pour lui, que celui était un amour à sens unique. Qu’il m’avoue m’aimer aussi, m’avait fais chaud au cœur, ainsi que le faire battre la chamade, que n’importe qui pourrait s’en doute l’entendre tellement il battait fort en cet instant. Donc je lui avais rendu ce baiser qu’il avait déposé sur mes lèvres, en me rapprochant davantage de lui. Et lorsque l’on s’était éloigné de nouveau, j’avais avoué que j’avais attendu ce moment depuis bien longtemps, plus longtemps qu’il ne pouvait y croire. Du moins c’est ce que je croyais, mais ce qu’il m’avoua par la suite me fit ouvrir les yeux grands sur la surprise. Mais c’est vrai que si James et Alya avaient pu lire sur mon visage l’amour que je pouvais éprouver pour ce dernier, il l’avait s’en doute remarquer aussi. Je n’étais pas si discrète que cela, tout pouvait se lire sur mon visage, je n’étais pas comme mon frère qui pouvait tout cacher au fond de son esprit, loin de là !

- Comment allait réagir avec mon frère ? Pourtant, il savait tout…


Aurais-je du rien dire sur le fait que James savait pour mes sentiments envers Steve ? Peut-être que oui, mais je ne pouvais pas m’empêcher de ne pas comprendre pourquoi mon frère avait une quelconque raison d’être dans cette discussion. Sauf que bien sûr, lorsque j’avais tourné mon regard pour regarder vers ma meilleure amie, pour l’apercevoir en train de nous regarder, je ne put que rougir de nouveau, avant de cacher mon visage dans le cou du soldat, tellement gêner que c'est deux-la soient en train de nous épier de cette manière. J’allais avoir du mal à ne pas être embarrassé de la situation dans laquelle on se retrouvait à présent.

- Je suis sûr qu’on avoir le droit à leur moquerie dans peu de temps.

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James B. Barnes, Alya Hawkins, Rebecca Barnes & Steve Rogers

☾☾Bien qu’il aime bien lui demander de lui dire ce qu’elle avait écrit dans cette fameuse lettre, il n’en fit rien. Pourquoi ? Parce que même si cette dite lettre l’intriguait, elle faisait partie du passé, et il devait se tourner vers le futur et cesser de penser a ce qui aurait pu se passer s’il avait pu lire cette lettre. Et puis aurait-il vraiment pu faire quoi que ce soit ? Puisqu’il savait très bien que quoi qu’il arrive, il serait tombé de ce train, il avait été torturé par Hydra, il était devenu ce soldat de l’hiver, il avait survécu certes, mais de la pire manière que l’on pouvait espère d’une vie. Donc même si elle lui aurait envoyé cette fameuse lettre, oui, il aurait pu lui répondre. Mais a quoi bon ? S’il ne rentrait pas de la guerre. Elle n’aurait été qu’encore plus dévasté par sa fameuse « mort ». Donc c’était peut-être mieux que celle-ci reste dans le passé, et que les deux se tournent plutôt vers ce futur qu’ils pouvaient entreprendre à deux. Enfin, pas seulement a deux. Puisqu’il allait toujours y avoir sa sœur et Steve a leur coté. Et ce même, s’il attendait à ce que les deux leur disent une fois de plus qu’ils avaient raison depuis le début. Il était prêt à l’entendre une fois de plus. Ça n’allait pas changer de l’habitude de toute manière. Et puis si sa sœur pouvait seulement poser son regard sur lui, juste cela, pourrait lui faire le plus grand bien, avec ce qu’il lui avait révélé plutôt. C’était tout ce qu’il souhaitait, qu’elle lui adresse la parole de nouveau et ce même si ce n’était que pour le taquiner une fois de plus.



- Et Becca a bien vite compris, que je ne te détestais pas réellement d’ailleurs. Elle est assez futé mini Barnes.




Ce qui était la vérité, la jeune femme avait bien vite compris cette barrière que James avait montée autour de son cœur après avoir rencontré Alya. Elle restait sa petite sœur, et celle qui le connaissait le mieux, mieux que lui-même d’ailleurs. Il pouvait être vraiment qu’un idiot parfois, et elle avait raison de le nommer ainsi en tout temps. Justement, en parlant de ces deux-la, notre jeune homme avait fini par mentionner qu’il était temps qu’ils aillent les rejoindre, et il avait fini par tourner son regard vers eux. Et ce qu’il y vit le fit presque rire. Enfin, il y avait des rapprochements entre ces deux-la, mais James continuait de se sentir coupable, que cela ne se soit pas dérouler avant aujourd’hui. Puisque s’il n’avait pas été aussi protecteur de sa sœur, qu’il n’avait pas fait rencontrer ces femmes avec son meilleur ami, peut-être que cet instant, ce serait produit bien avant aujourd’hui. Mais ce que la jeune femme lui répondit à sa mention d’être celui en fait dans cette histoire le fit soupirer. Elle avait raison certes, mais il restait qu’il se sentait coupable quand même.

- Même si tu as raison sur le sujet de ma sœur et des conseils qu’elle donne, mais ne suit pas elle-même. J’ai quand même été trop protecteur avec elle, empêchant mon meilleur ami de s’en approcher.


Ensuite, il prit la main de la jeune femme dans la sienne, déposant un baiser sur le revers de celle-ci. Avant d’aller vers le petit couple, qui était non loin d’eux. Il avait envie de lancer une blague sur le sujet, mais il ignorait réellement quoi dire pour le moment.

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☾☾Reparler de la veille n’était pas le meilleur moyen de pouvoir oublier cet événement tragique, mais je ne pouvais pas m’empêcher d’être curieuse, comme à mon habitude. Mais continuer de retourner sur le sujet, ne me faisait peut-être pas grand-chose, puisque je n’avais que des fragments de ce qui avait pu se produire. Mais pour mon meilleur ami, ce n’était pas la même chose. Je n’osais même pas imaginer ce qu’il avait pu lui passer par la tête, lorsque j’avais fait cet appel, qui nous avait sauvé la vie à moi et Alya. Surtout que je ne me souvenais même pas de ce que j’avais bien pu dire, et puis, je savais bien qu’à ce moment, je n’étais pas au meilleur de ma forme. Ayant ce verre, ainsi que le, je ne sais quoi de plus dedans, qui m’embrouillait l’esprit. S’il y avait une chose dont je pouvais me souvenir d’hier, était la gifle de ma meilleure amie, pour essayer de me remettre les idées en place. Mais aussi cette promesse d’aller danser un jour, qui je pense n’étais pas un rêve. Enfin, je n’avais pas osé demander si ce moment s’était réellement passé, et pour l’instant, je ne voulais pas m’attarder plus longtemps sur le sujet de la veille. Cela n’aidait pas mon ami à oublier que j’avais été en danger, et qu’il s’était énormément inquiété pour moi. Comme il venait de me révéler.



Donc j’avais rapidement changé de sujet, tournant la discussion sur le fait que j’aimerais apprendre à me défendre. Ce n’était pas la première fois que j’y pensais, mais avec les événements de la veille, j’avais soudainement une raison de plus de vouloir apprendre. Je ne voulais plus jamais jouer les demoiselles en détresses de la sorte. Non, pas qu’être sauvé par Steve m’avait déplus, au contraire ! Mais je ne voulais plus jamais me sentir impuissante dans ce genre de situation. Je voulais savoir que je pouvais me défaire de ce genre de danger, sans devoir crier à l’aide. Bien que je me doute, que même si j’avais su me défendre hier, je n’aurais pas réussi à faire quoi que ce soit, dans l’état que j’étais à cause de ce verre. Mais puisque je m’étais juré de ne plus jamais toucher à l’alcool du reste de ma vie, je n’aurais donc plus jamais l’esprit dans les vapes comme cela. Il y avait donc moins de chance que je ne sache pas me défaire de ce genre de situation, surtout si j'apprenais à me défendre. Et qui de mieux, que mon meilleur ami pour me l’apprendre ? Peut-être mon frère. Mais en demandant à Steve, cela me donnait l’occasion de passer encore plus de temps avec lui. Et je devais avouer, que c’était quelque chose qui n’allait pas me déplaire, bien au contraire. Tout était bon pour que je passe plus de temps à ses côtés. Surtout qu’à présent, je savais qu’il m’aimait comme je pouvais l’aimer. Et juste cela, me faisait presque oublier toutes les fois, que j’avais cru que je n’étais pas celle qu’il voulait. J’en oubliais presque l’agente Carter, et leur façon de se regarder ces deux-la.



Sauf que cette mention sur le fait qu’il ignorait comment mon frère aurait réagi, si avant aujourd’hui ce dernier s’était dévoilé, et qu’il aurait fait les premiers pas, comme à nos retrouvailles. Je devais avouer que je ne compris pas trop pourquoi il parlait de ceci. Surtout que James avait été le premier à comprendre que je n’aimais pas juste le soldat qu’en simple amitié. Donc je ne pouvais qu’être confuse avec cette mention, et je ne me priai pas pour en faire part à ce dernier. Et ce qu’il me dit par la suite, me fit soupirer un peu. C’est vrai que mon ainé avait toujours été très protecteur avec moi. Et ce, depuis notre plus tendre enfance. Je me souvenais très bien qu’aucun adolescent au lycée n’avait le droit de simplement me regarder, sans qu’il veuille aller se battre contre eux. Alors je pouvais comprendre que ce genre de réaction possible avec le plus vieux des Barnes, avait pu faire reculer Steve. Il ne voulait sûrement pas perdre son amitié avec ce dernier, simplement pour une question de sentiment ? Ou alors je lisais mal la situation.


- Oui, il a toujours été protecteur envers moi. Mais je ne crois pas que cela aurait créé de la discorde entre vous deux. Il te voit comme un frère… Enfin, je ne peux pas parler en son no, sur le sujet.


Haussant mes épaules après ma dernière phrase, je ne pouvais réellement pas parler à la place de mon frère et de sa façon d’agir avec tous les hommes qui ne serait-ce tenter de m’approcher par le passé. Et puis en même, il y avait sûrement une raison pour ce dernier d’avoir agi comme il l’avait fait. Dont le fait qu’il avait fait rencontrer toutes ces femmes a Steve, alors qu’il connaissait déjà mes sentiments à l’égard de ce dernier. Un jour, peut-être, allais-je oser lui poser la question, mais pas en ce jour. Puisque de toute façon, en ayant posé mon regard sur lui et ma meilleure amie, j’avais pu remarquer que les deux nous observaient. Ce qui m’avait fait rougir de nouveau, puis cacher mon visage dans le cou de Steve, ne voulant pas affronter ce qu’il allait suivre. Et j’avais bien raison, de vouloir me cacher, avec ce que ma meilleure amie venait de dire. James s’était gardé de tout commentaire et j’en étais bien heureuse. Mais que les deux gardent le silence aurait été bien trop beau pour être vrai non ? Relâchant un léger soupire, je posai mon regard sur ma meilleure amie avant de lui répondre.



- Je pourrais en dire de même pour vous deux, Aly.

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James B. Barnes, Alya Hawkins, Rebecca Barnes & Steve Rogers

☾☾S’il y avait bien une personne qui le connaissait mieux que lui-même s’était bien sa petite sœur. Dès le moment où il l’avait amené avec lui pour rencontrer Alya, la jeune Barnes avait compris comment se sentait réellement notre jeune homme face a cette rencontre. Et depuis ce temps-la, elle n’avait pas cessé d’essayer de le pousser à cesser de jouer les idiots et d’avouer ce qu’il avait réellement sur le cœur. Peut-être aurait-il dû l’écouter, mais en étant tout aussi têtu qu’une mule, il avait ignoré les propos plus que véridique de sa sœur, tout en montant ce mur autour de son cœur. Pour ne pas tomber encore plus sous le charme de la jeune rousse. Mais à chaque fois que les quatre s’étaient retrouvé ensemble, il n’avait guère pu s’empêcher de l’aimer de plus en plus. Et quand il avait entendu parler de ce mec, qui avait si mal agis envers elle, il ne s’était pas gêné pour faire une petite visite surprise à ce jeune homme plus que stupide. Bien qu’il ne l’ait jamais aimé, puisque celui-ci avait réussi à lui enlever une personne qu’il tenait à cœur, sans jamais le démontrer. Il avait encore moins aimé entendre ce que sa sœur avait fini par lui révéler, sur ce qu’il avait fait. L’avait-il frappé jusqu'à ce qu’il aille le nez casser et peut-être un bras aussi ? Oui. Allait-il un jour le révéler à quelqu’un ? Non, jamais de la vie. Il allait laisser cet incident dans le passé, et à moins de revoir ce mec, cette situation n’allait jamais finir par être révélé. Et c’était mieux ainsi. Puisque notre homme n’était pas quelqu’un de violent à la base, a moins que l’on fasse souffrir les gens qu’il portait dans son cœur.




- Ça ne m’étonne pas d’elle. Mais elle avait raison, je ne t’ai jamais détesté.


Puis, il avait mentionné qu’il serait peut-être temps de rejoindre les deux autres. Surtout qu’au départ, ils étaient tous les quatre ici pour passer du temps en groupe, mais surtout manger un peu. Bien qu’il redoutait un peu le moment, qu’il allait prendre place non loin de sa sœur. Espèrent grandement que cette dernière ne l’ignore pas comme elle l’avait fait avant qu’il ne la laisse seule dans l’appartement des filles. Il n’avait même pas pu lui toucher sans qu’elle ne recule, ce qu’il lui avait fait douter d’avoir bien fait de tous lui raconter ce qu’il lui était arrivé durant les soixante-dix dernières années. Peut-être aurait-il dû commencer par que quelques détails, et lui parler du reste un autre jour. Mais s’il avait fait cela, cette dernière aurait fini par simplement exploser et leur faire la tête à tous. Donc il n’avait pas vraiment eu le choix de tout dévoiler d’un coup, il ne voulait pas que sa cadette se renferme sur elle-même. Elle pouvait se montrer impulsive parfois, et sans aucun d’eux près d’elle, il ne voulait même pas penser à ce qu’elle pouvait faire comme bêtise. Par contre, il ne répondit guère aux paroles que la jeune femme lui mentionna, parce qu’encore une fois, elle avait raison. Steve aurait pu venir lui parler plutôt sur les sentiments qu’il pouvait éprouver pour sa sœur, mais en même temps, il ne lui avait pas réellement laissé la chance. Ni sûrement l’envie de venir lui en parler, avec comment il avait traité ceux qui avait simplement osé poser un regard inapproprié, sur sa cadette. Donc il comprenait pourquoi son meilleur ami avait attendu si longtemps avant de lui en parler. Tout était de sa propre faute, et de sa manie à être trop protecteur. À la place de répondre, il avait pris la main de la jeune femme et s’était dirigé vers le petit couple assis sur le sable non loin.




Et bien qu’il ait voulu dire une nouvelle blague, il s’en priva, laissant le plaisir à Alya de le faire, ce à quoi Becca lui avait bien vite répondu. Avant que James ne prenne place sur le sol à son tour, bien décider d'enfin pouvoir profiter de ce petit moment en famille. Puisque c’est ce qu’ils étaient toute une famille, et ce, depuis des années maintenant. Mais ce que son ami mentionna le fit arquer un sourcil avant de poser son regard sur la jeune femme qui était à ses côtés.


- De quoi vous avez parlé exactement ?

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☾☾Maintenant, que le sujet d’hier soir avait enfin été oublié, enfin peut-être pas entièrement oublier, mais on n’allait plus en parler. Ce n’était qu’un souvenir douloureux, pour nous deux. Du moins, plus pour lui que moi, puisque je me souvenais à peine de la soirée, et c’était bien mieux ainsi. Sinon je pourrais très bien être bien plus terrorisé que je ne le démontrais en ce moment. Et je devais me l’avouer, je ne voulais guère me souvenir de rien, déjà que j’avais quelque peu peur d’être dans ce monde, a cet époque-ci. Je n’allais pas en rajouter à cette crainte. C’était à cause de ce genre de situation, que je n’aurais jamais cru que cela m’arriverais un jour, que j’avais demandé à mon meilleur ami, s’il pouvait m’apprendre à me défendre. Bien que j’aie pu demander l’assistance de mon aîné, je préférais pouvoir passer du temps avec celui qui faisait battre mon cœur, depuis bien des années à présent. J’aimais mon frère, là n’était pas la question, mais pouvoir passer plus de temps avec Steve, était quelque chose que je voulais réellement faire. Même si ce n’était que pour s’entraîner. C’était un début. Bien que j’aime bien qu’on fasse quelque chose de plus romantique, je n’allais pas refuser une occasion pareille.



Mais lorsqu’il me mentionna qu’il ignorait comment mon frère aurait agi s’il s’avait eu ce genre de discussion avec moi avant celle de nos sentiments réciproques. Je ne pus qu’être confuse, puisque James était bien le premier à avoir remarqué mon intérêt pour son ami, et ce bien avant que mon aîné, me laisse passer du temps de qualité avec eux. J’avais eu mon petit crush sur le soldat a mes cotes, dès le premier jour où je l’avais aperçu, et depuis l’amour avait pris de plus en plus de place en mon cœur, pour ce dernier. Mais bon, c’est vrai que James avait toujours été un peu trop protecteur avec moi, mais de là à vouloir m’empêcher de trouver le bonheur ? Je ne pouvais simplement pas y croire, il allait falloir qu’un jour, j’en discute avec ce dernier, mais pas aujourd’hui. Puisque normalement, nous étions sur cette plage pour une seule raison, passer du temps tous ensemble et d’avoir un plus beau moment que ce que nous avions pu vivre la veille.


- Tu as bien raison, concentrons nous sur le présent, et le futur aussi.



Mais ce moment rien que tous les deux fut bien vite interrompu, par le regard que l’on pouvait sentir dans notre direction. Ce à quoi j’avais relevé les yeux pour bien vite remarquer que le petit couple plus loin, avait enfin décider de revenir vers nous. Et bien entendu, que l’un des deux lance cette pique de nouveau, je ne pu que soupirer légèrement. Par contre, j’étais bien heureuse que mon frère se passe de tout commentaire, puisque j’ignore encore si j’aurais été capable de répondre, comme je venais de le faire envers ma meilleure amie. Lorsque les deux prirent place, et que Steve décida qu’il était enfin temps que l’on mange, je me redressai un peu plus, toujours en restant assise. Avant d’être surprise aux propos qu’il mentionna par la suite. Les deux avaient parlé de quelque chose qui semblait nous concerne nous les Barnes. Et je ne sais pas pourquoi, mais cette mention me fit peur. De quoi les deux avaient bien plus parlé, qui pourrait nous concerner ? Je n’eus pas par contre le temps de dire quoi que ce soit, que mon frère avait ouvert la bouche, posant la question qui me brûlait la langue. Je me retournai simplement vers ma meilleure amie attendant qu’elle nous dise de quoi il s’agissait exactement.


Bien que j’observe ma meilleure amie le temps qu’elle nous explique de quoi ils avaient bien pu parler, elle ne se retourna que vers moi, que lorsqu’elle eut terminé son petit discours. Elle voulait emménager chez mon frère ? Je ne su pas quoi dire, ou comment réagir. Je comprenais qu’elle avait attendu longtemps avant d’enfin avouer, quelque chose que je savais déjà, et que c’était la même chose pour mon aîné. Mais de là à vouloir déménager et m’abandonner ? Bon ce n’était pas réellement ce qui se produisait, mais je me sentais un peu abandonner dans cette situation. Non, pas que vivre avec Steve me dérangerais, mais je n’étais pas encore rendu à ce point. On venait à peine de se dire nos sentiments ! Je sentis mon cœur se serrer un peu, je ne voulais pas être séparé de ma meilleure amie, alors que nous avions été là l’une pour l’autre dès le moment où on était arrivé dans ce monde. Mais en même temps, elle avait le droit à son bonheur avec James. Mordillant l’intérieur de ma joue, je ne sus pas quoi répondre. Donc, après un léger moment, je finis par détourner le regard, avant de simplement dire.


- J’ai besoin d’un petit moment…

Puis je me levai de ma position, pour aller vers l’eau qui était droit devant nous, retirant mes chaussures, je laissai les vagues venir vers moi, les bras croisé. J’ignorais vraiment comment me sentir en ce moment…

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James B. Barnes, Alya Hawkins, Rebecca Barnes & Steve Rogers

☾☾Comment ne pas penser au fait que s’il avait écouté sa sœur bien avant aujourd’hui, il aurait peut-être eu le droit à un peu de bonheur avant ? Il ne pouvait pas passer par-dessus le fait que Becca l’avait traité si souvent d’idiot, puisqu’elle savait ce qu’il pensait réellement. Elle l’avait toujours su, il avait été trop têtu pour lui donner raison, continuant de se cacher derrière ce mur qu’il s’était forgé autour de son cœur. Et à présent, qu’il avait enfin ouvert son cœur de nouveau, il ne pouvait en être plus heureux que cela. Il était même prêt à entendre sa cadette lui dire un « je te l’avais dit », et lui donner raison une fois de plus. Elle avait lu en lui et en Alya comme dans un livre ouvert, et pour une fois, il n’allait pas essayer de s’éclipser de ce genre de discussion. Non, il allait simplement la laisser avoir raison. Si au moins, elle pouvait lui parler de nouveau en premier lieu, puisque depuis qu’il était sur la plage pour cette soirée en famille. Becca ne lui avait même pas dit un seul mot, ni même lancer un seul regard, et cela, il devait se l’avouer, le blessait intérieurement. Il regrettait presque de tout lui avoir révélé plutôt. S’il avait pu prévoir ce retournement de situation, il aurait sans aucun doute dit moins de détails sur ce qu’il lui était arrivé. Non, il n’aurait guère pu faire cela, puisqu’elle aurait juste perdu patience contre lui, pour ensuite faire la tête à tout le monde. Il avait pris la bonne décision de lui en parler, et ce même si maintenant, il avait peur de perdre sa cadette.



De toute manière, s’il ne se rapprochait pas d’elle de nouveau, il ne pourrait jamais arranger la situation. Voilà la raison, qu’il s’était détachée de celle qui faisait battre son cœur, pour mentionner qu’il était temps qu’ils rejoignent les deux autres. Pour surtout manger, mais aussi passer le temps qu’ils voulaient passer en bonne compagnie. Une vraie réunion heureuse, non pas comme la veille. En se posant enfin auprès du deuxième couple, James n’avait pas prononcé un seul mot, laissant la jeune rousse lancer le commentaire qui lui brûlait sûrement les lèvres. Non pas qu’il n’aurait pas voulu faire de même, mais il s’en empêcha, simplement pour essayer que sa sœur ne lui en veuille pas. Déjà qu’elle ne posa toujours pas son regard sur lui, il se retient d’en soupirer. Au lieu, il s’était retourné vers la jeune femme à ses côtés, pour comprendre de quoi Steve et elle avaient bien pu parler pendant la journée. Il fut surpris de ce qu’elle mentionna. Elle voulait venir vivre avec lui ? Il n’aurait jamais pensé que ce jour allait pouvoir arriver. Mais s’était bien ce qui se produisait en ce moment. Il aurait voulu mentionner qu’il serait plus qu’heureux qu’elle vienne vivre avec lui. Sauf qu’avant de dire quoi que ce soit, il s’était retourné vers sa sœur, pour voir la réaction qu’elle allait avoir en cette mention.



Si elle le connaissait bien, lui aussi la connaissait sur le bout de ses doigts, et il savait très bien qu’elle n’allait pas apprécier ce genre de retournement de situation une fois de plus. Surtout, qu’il l’avait souvent entendu dire, que si elle ne pouvait pas avoir le bonheur qu’elle souhaitait avec Steve, qu’elle voudrait au moins pouvoir vivre avec celle qui était comme une sœur. Donc qu’elle mentionne qu’elle avait besoin d’un moment, ne le surpris pas tant que cela. Au lieu de ça, il avait comme les deux autres voulu aller la rejoindre, la consoler dans ce moment où la jeune femme se sentait sans doute abandonner. Comme il l’avait abandonné pour aller à la guerre. Il l’avait vécu, cette réaction de la brunette. Il laissa Alya aller la rejoindre, pour tourner son regard vers son meilleur ami, hochant de la tête.

- C’est exactement cela. Elle se sent de nouveau abandonner, exactement comme la journée où je suis parti au front.


Ensuite, il tourna son regard sur les deux jeunes femmes au loin.


- Non pas qu’elle ne veuille pas vivre avec toi. C’est sûrement complètement le contraire. Mais elle considère Alya comme une sœur depuis bien longtemps, et je suppose qu’elle aurait préféré attendre un peu avant d’avoir ce genre de changement dans sa vie.

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☾☾À présent que nous étions tous, sur la couverture qui avait été placée sur le sable de la plage, je ne pouvais qu’être heureuse d’être en famille. La seule et unique famille que je voulais auprès de moi, et ce même si nous n’étions pas tous du même sang, c’était la famille de cœur que je m’étais construite au cours des années quarante, et que je ne voulais jamais perdre de nouveau. Une fois, ou plutôt deux en ce qui concerne mon aîné, état bien assez pour mon pauvre petit cœur, trop sensible pour survivre sans personne a mes cotes. Oui, cela faisait sûrement de moi la plus sentimentale du petit groupe, mais je ne pouvais pas changer comment j’étais. Et puis de toute façon, même si je l’aurais voulu, on ne peut pas cesser d’avoir le cœur sur la main du jour au lendemain. J’allais rester cette jeune femme impulsive qui réagit toujours un peu trop à toutes les situations. Comme le fait que j’avais toujours cru rester qu’une simple amie, ou du moins que la petite sœur de James, pour Steve. Mais cela n’avait pas été le cas, et je ne pouvais pas être plus heureuse qu’en ce moment. Mes sentiments étaient partager, je n’avais plus à avoir peur de quoi que ce soit, ou d’être éclipsé par une autre femme dans le cœur de ce dernier. Du moins, je l’espérais. Mais je ne connaissais toujours pas tout ce qu’il lui était arrivé, dès le moment que je l’avais poussé en dehors de mon appartement ce fameux jour. Il allait falloir qu’un jour, j’aille ces informations, mais pour le moment, j’avais encore du mal à encaisser les événements, qui avait amené mon frère dans les années deux mille, donc je pouvais attendre pour des nouvelles révélations qui allaient me faire douter, ou me faire peur de nouveau.



Par contre, je n’étais pas au bout de mes montagnes russes aujourd’hui. Puisqu’à présent que nous étions tous ensemble, pour enfin manger, j’eus le droit aune nouvelle surprise, qui me retourna l’estomac. Je n’avais plus très faim, après avoir entendu les paroles de ma meilleure amie, qui ne fit que mention qu’elle voulait aller vivre avec mon frère. Certes, elle avait le droit à son bonheur, qui aurait pu être sien bien avant si elle m’avait écouté, mais je ne pensais pas que ce genre de discussions serait si vite mit en paroles. Comment vouliez-vous que j’y réagisse ? Autrement que simplement demander un petit moment seule, pour réfléchir a ce qui venait de se produire. Pourquoi étais-je si émotionnelle de nouveau ? Comme si je n’étais pas capable de simplement être heureuse pour deux des personnes les plus importantes dans ma vie. Pourtant, je l’étais, j’étais heureuse de voir que les deux pouvaient enfin s’entendre aussi bien, et d’enfin savoir avouer leurs véritables sentiments. Mais je restais quelqu’un qui détestait les changements drastiques. Comme lorsque mon frère était parti pour la guerre. Combien de temps cela m’avait pris avant de vouloir simplement bouger du divan du salon ? Une semaine ou étais-ce deux ? Je ne m’en souvenais pas, mais il avait fallu qu’Aly vienne me sortir de ma torpeur, pour qu’enfin, je retourne à mes études, et que je finisse par aller au front en tant qu’infirmière, et que je retrouve mon aine en vie surtout.



Alors c’était normal que je recommence à réagir de la même façon, une fois de plus, j’avais tendance à toujours exagérer les situations dans lesquelles je me retrouvais. Et ce même si je savais que ma meilleure amie ne m’abandonnait pas réellement, elle ne voulait que vivre le bonheur qui lui avait été arraché dans le passé. Je le comprenais, moi aussi, j’aurais sûrement agi de la même façon, mais pas si rapidement, et je n’aurais sans doute pas abordé le sujet de cette manière. Soupirant, je resserrai les bras contre ma poitrine, tout en observant les vagues devant moi, surtout que je ressentis qu’une personne venir à mes côtés en cet instant. Ne tournant pas mon regard vers ma meilleure amie, puisque je ne voulais pas qu’elle voit à quel point j’étais blessé de la situation dans laquelle on se retrouvait en ce moment.


- Je ne suis pas en colère… Simplement triste.


Ce qui était la vérité, je n’étais pas fâché contre elle, enfin peut-être un peu. Mais ce n’était pas diriger vers ma meilleure amie, mais contre moi-même, qui ne pouvait pas simplement accepter que les choses n’allait que changer, surtout depuis que nous étions arrivées dans ce nouveau monde. Je ne pouvais rien faire contre ces changements, ce n’était que la vie, mais je n’arrivais tout simplement pas à être simplement heureuse. Puisqu’il y avait toujours cette petite voix qui me disait que je me faisais simplement abandonner une fois de plus. Comme si je n’étais pas assez, que je n’étais pas tout simplement faite pour être simplement heureuse, autant en amour qu’en amitié. Qu’elle me demande ensuite ce que je pensais de tout cela, me fit fermer les yeux un instant, sentant les larmes monter à mes yeux. Que pouvais-je bien lui dire ? Que je ne voulais pas être séparé d’elle ? Que j’aimerais bien qu’elle reste avec moi ? Que je n’étais pas prête à ce qu’elle parte vivre ailleurs. Ou peut-être était-ce le contraire ? Tout se mélangeait dans mon esprit, que je ne savais plus ce que je voulais réellement. Non pas que l’idée de vivre avec Steve soit quelque chose que je n’envisageais guère, mais nous venions à peine de nous retrouver, en plus d’enfin avouer nos sentiments. N’était-ce pas un peu tôt pour penser à vive ensemble ? Par contre le petit commentaire sur ne pas faire un mélodrame, me fit relâché un léger rire, puisqu’elle devait se douter que ce genre de situation fût impossible avec moi.


- Je sais que tu ne m’abandonnes pas à proprement parler. Mais c’est ainsi que je me sens. C’est exactement le même sentiment que lorsque Jamie est parti pour la guerre qui hante mon esprit. Je n’ai pas envie que les choses changent, pas si vite. Je ne suis même pas encore accoutumé à cette nouvelle vie, je n’ai pas envie de me retrouver seule. Même si je ne le serais pas entièrement.


Prenant une grande inspiration, je rouvris les yeux pour les poser sur mon amie, et ce même si les larmes commençaient à couler sur mes joues comme la Drama Queen que je pouvais être par moment.


- Bien que je veuille que tu ailles ton bonheur avec mon frère, pour moi, c’est trop tôt, trop rapide. Et en plus de tout cela, je ne t’en ai jamais parlé, mais lorsque je ne croyais pas que Steve pouvait m’aimer, j’avais toujours cru que toutes les deux ont auraient pu vivre ensemble. Pour au moins que je sois comblé du cote amitié de ma vie…

Blue side of the sky

James B. Barnes, Alya Hawkins, Rebecca Barnes & Steve Rogers

☾☾Lorsque Alya avait parlé de ce qu’elle avait envie de faire, notre ancien soldat aurait voulu lui dire qu’elle pouvait emménager avec lui, dès qu’elle le voudrait. Il n’attendait que cela, enfin, peut-être pas. Mais ne pas se réveiller aux côtés de la jeune femme était quelque peu triste pour lui. Il voulait pouvoir rattraper tout le temps que les deux avaient perdu, puisqu’il avait été trop têtu pour avouer qu’elle l’intéressait bien plus qu’il ne l’avait laissé croire dans les années quarante. Pour le coup, il était vraiment l’idiot que sa jeune sœur ne cessait pas d’évoquer. S’il avait suivi son cœur dans le passé, peut-être que les choses auraient été différentes. Peut-être ne se serait-il pas engager dans l’armée, et ainsi, il n’aurait pas été fait prisonnier d’Hydra. Il ne serait peut-être même pas devenu le soldat de l’hiver. Mais tout ceci n’était que des « Et si ? », il n’y avait aucun moyen de savoir s’il aurait réellement pu avoir une tout autre vie, s’il avait agi différemment auprès de la jeune rousse, a leur rencontre et toutes les autres fois que les quatre s’étaient réuni de la sorte.



Par contre, il n’avait pas placé un seul mot sur la suggestion de la jeune femme, puisque comme il l’avait senti arriver, Becca avait mal réagi à cette annonce. Qui était loin d’être prévu pour la maintenant, ils ne faisaient qu’en discuter rien de plus. Mais James connaissait sa sœur mieux que quiconque, et il savait que ce genre de changement n’était pas quelque chose qu’elle recherchait pour le moment. Elle s’était peut-être fait une place dans ce nouveau monde, mais elle ne voulait s’en doute pas perdre ses repères pour le moment. Et Alya était le plus grand repère de la jeune brunette. Puisque les deux avaient passé le portail ensemble, sous un coup de tête certes. Mais grâce à cela, il avait pu retrouver les deux jeunes femmes saines et sauve. En plus d’avoir cette nouvelle chance au bonheur qu’il s’était presque refusé dans le passé. Donc c’est sûr qu’il voulait que la jeune femme vienne vivre avec lui, mais il savait aussi ce que genre de changement allait faire à sa sœur. Et comme il s'en était douté, cette dernière s’était levée, disant qu’elle avait besoin d’un moment. James l’observa partir, laissant Alya aller vers elle, puisque Becca ne voudrait sûrement pas lui parler à lui partir, laissant Alya aller vers elle, puisque Becca ne voudrait surement pas lui parler a lui, pas pour le moment. Pas avec le genre de discussion que les deux avaient eux plutôt dans la journée. Leur retrouvaille ne s’était pas passé dans la joie, enfin si, mais pas entièrement. Il ne lui avait pas tout dit, et il se doutait qu’elle lui en voulût pour cela. Mais il n’avait pas voulu tout lui balancer sur les épaules ainsi, pas avec le genre de réaction que cela pouvait engendrer sur celle-ci. Elle avait beau vouloir se montrer forte, des quatre Rebecca était la plus émotionnelle, la plus fragile. Enfin peut-être pas fragile, mais plutôt celle qu’il voulait protéger plus que qui conque.



Que Steve lui demande ce que les deux savaient déjà, notre homme ne fit que confirmer. Elle avait peur d’être abandonné une fois de plus. Elle avait agi de la même façon au départ de notre homme a la guerre. Il n’y avait pas d’autre explication que cela. Pourtant, ce n’était pas le cas ici, chacun allait pouvoir se voir, ce n’est pas comme si sa meilleure amie partait dans un autre pays. Mais simplement à quelques rues, enfin pas si proches non plus. Mais ce n’était pas à trois heures de route tout de même.


- C’est une question à laquelle on ne pourra jamais répondre. Mais elle aurait sûrement surmonté bien plus cette peur de se retrouver seule, si on était tous rentrer.



Mais elle aurait sûrement surmonté bien plus cette peur de se retrouver seule, si on était tous rentrer. C’est vrai que s’il était revenu de la guerre, cela avait sans aucun doute pas aidé cette crainte d’être abandonné de sa sœur. Et le fait qu’il soit « mort » au combat ne l’avait sûrement pas aidé à surmonter cette peur. Il était en partie responsable de la façon d’agir de celle-ci, sans le vouloir. Mais il ne pouvait pas retourner dans le passé, pour défaire ce qui était déjà arrivé, le temps ne pouvait être changé de cette façon. Soupirant un peu aux prochaines paroles de son meilleur ami, il garda son regard sur les deux jeunes femmes tout de même, espèrent qu’une chicane n’allait pas se dérouler entre les deux, pour un simple petit sujet de ce genre.


- Alors là, je ne pourrais le dire. Mais puisqu’on vient à peine de tous se retrouver, elle ne s’attendait sûrement pas à ce que les choses changent si rapidement. Becca est compliqué sur ce genre de chose, mais il ne faut pas oublier que les deux sont venues ici toute les deux, croyant qu’on n’allait pas revenir…

Blue side of the sky

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

☾☾Pourquoi étais-je faite ainsi ? Pourquoi le changement me faisait-il toujours aussi peur ? Pourtant, en passant ce portail, je savais déjà qu’un changement énorme allait se produire, et je n’avais pas hésité une seule seconde à le franchir. Alors pourquoi maintenant que ma meilleure amie me disait qu’elle voulait vivre le bonheur qui lui avait été arracher à notre époque, j’avais de nouvelles peurs. Que je redoutais que ce changement drastique allait me faire souffrir encore plus que je ne le pensais possible ? Je savais bien qu’un jour ce moment allait arriver, cette séparation entre amies, surtout lorsque je m’étais retrouvé devant Steve. Mais je n’aurai jamais cru que ce soit si tôt. Que j’allais devoir faire à ce moment alors que j’étais loin d’y être préparé. Enfin, que dis-je, je n’allais jamais être prête pour ce moment fatidique ? Et ce n’est pas que je ne voulais pas qu’elle puisse enfin avoir le bonheur qu’elle mérite, loin de là. Je détestais le changement et elle le savait mieux que quiconque. Je n’étais pas en colère contre elle, la seule colère que je pouvais ressentir en ce moment était contre moi-même, qui ne voyait guère à quel point mon agissement pouvais blesser ceux que j’aime plus que tout au monde. Je m’étais douté, que mon frère aurait sûrement dit qu’il n’attendait que ce moment de pouvoir vivre avec Ally. Et j’avais gâché ce moment en étant celle qui a peur, celle qui ne peut guère s’empêcher de tourner toutes les situations possibles, vers le drame. Je me maudissais presque d’être faite ainsi, mais que pouvais-je faire à présent ? J’avais déjà plombé l’ambiance, il n’y avait pas de retour en arrière.




C’est sûrement pour cela que je m’étais éloigné, en ça et le fait que j’avais besoin de temps pour digérer cette nouvelle, qui n’allait pas se produire ce soir, j’en étais presque sûr. Mais un jour, bien que je ne le voulais en aucun cas. Mais en même la vie n’est fait que de changement, nous vieillissons et parfois le chemin de deux personnes s’éloignent peu à peu. Je ne voulais pas que cela se produise, mais je savais que si je continuais de réagir mal à chaque petite situation. Je ne savais pas comment chacun d’entre eux pouvait me tolérer. Enfin, mon frère était un peu obligé, mais ça reste que j’étais un vrai enfer à vivre avec. Il allait falloir que je travaille sur ce côté de ma personnalité avant que quelqu’un ne commence à en avoir marre de moi, et que je finisse réellement seule. En observant l’eau devant moi, je ne pouvais que penser que peut-être, devrais-je cesser de les embêter avec mes peurs, et de simplement m’éloigner. Les laisser vivre leur vie comme bon leur semblait, sans que je plombe l’ambiance à chaque petite situation quelque soit peu compliquer. Non, je ne devais pas penser ainsi, ce n’était pas ce que je voulais. Je voulais simplement être plus forte, d’être capable d’affronter ce genre de situation sans jouer sur le mélodrame que j’étais au fond de moi.




Retournant mon attention ma meilleure amie, enfin, je devrais dire ma sœur de cœur, je finis par lui mentionner que non, je n’étais pas fâché contre elle. Sans mentionner que s’était plutôt contre moi-même cette colère. J’avais simplement mentionné être d’écu de la tournure des événements. Sans pour autant ne pas vouloir qu’elle aille son bonheur, enfin trouver auprès de mon aîné.


- Ce que j’ai voulu dire… Ce n’est pas qu’on aurait vécu ensemble si les gars étaient revenus de la guerre Ally. Mais à cette époque, tu ne semblais pas vouloir que cette blague se réalise, tu as tout fait pour me démontrer que tu détestais Jamie. Donc oui, j’ai pu croire un seul instant que nous aurions vécu toute les deux, puisque si tu te souviens bien avant aujourd’hui, je ne pensais pas que Steve ne me voyait autrement que la sœur de son meilleur ami.



Ce qu’elle me dit par la suite, ne fut pas quelque chose que j’aurais cru un jour sortir de la bouche de celle que je considérais comme une sœur. Ceci me fit mal au cœur de penser qu’elle pouvait croire ceci de moi, je détournai le regard pour regarder de nouveau les vagues qui se frappaient contre mes chevilles à présent. Je sentis les larmes monter de nouveau dans mes yeux, mais cette fois-ci, je ne les laissai pas couler. Non, j’allais être plus forte que cela, et je dis simplement.



- Tu as peut-être raison. Je ne serais jamais prête à quoi que ce soit, puisque je suis faible. Trop sentimentale. C’est à se demander pourquoi vous vous entêter a rester près de moi, si je suis autant un boulet!



Que venais-je de dire là ? Ce n’était pas d’être aussi peu optimiste sur le genre d’occasion que nous avions dans ce nouveau monde. Essuyant la larme qui venait de couler sur ma joue, je soupirai avant de rajouter.


- Désolée, je n’aurais pas dû m’emporter de la sorte. Tu as raison, nous devrions simplement saisir l’occasion de vivre un bonheur, qui peut nous être arraché, si un jour, on retourne à la maison. On sera s’en doute de nouveau tous séparer si tel est le cas…