Blue side of the sky. | ft. James B. Barnes, Steve Rogers, Rebecca Barnes

25/07/2023

Blue side of the sky.

James B. Barnes & Steve Rogers & Rebecca Barnes & Alya Hawkins

« Lost, but not yet found. Made up of pieces that I picked up off the ground. Some nights, I swear, no matter how hard that I try. Feels like I’ll never touch the blue side of the sky. »

Cher James,
Il m’est difficile d’écrire ces quelques lignes. Je ne sais comment te dire les choses car, en vérité, j’ai peur. Je ne sais comment tu pourrais prendre tout ce que j’ai à te révéler. Je ne sais pas ce qui arrivera si, jamais, je me mets soudainement à parler de ce que je pense. Nous sommes tellement habitués à nous disputer, à nous prendre la tête pour des broutilles, que ce semble totalement surréaliste. J’ai peur de tout te dire. J’ai peur de ce qui pourrait arriver si jamais je commençais à m’ouvrir. Peut-être me mens-je à moi-même depuis le début ?
Tu dois certainement en avoir que faire. Te voilà parti à présent, en route vers l’Europe. Nous sommes le lendemain de ton départ et j’espère sincèrement que tu rentreras sain et sauf. Je n’ose imaginer ce que tu vas subir ou même voire une fois que tu seras là-bas. J’ai vu les séquelles qu’une guerre pouvait laisser et j’espère que tu seras assez fort pour surmonter tout ce que tu vas traverser. Je t’en prie, sois prudent et prends soin de toi.
Steve est parti, lui aussi. Je ne sais pas comment il a réussi ce tour de force. Je n’ai pas tout compris, car il n’a pas pu tout m’expliquer à cause du secret militaire, mais nous y voilà. Le petit gringalet de Brooklyn a réussi à se faire engager dans l’armée. J’espère que cet idiot sait ce qu’il fait… Et toi aussi.
Je sais, ça peut paraître surprenant… Mais oui, j’espère sincèrement que tu rentreras. Et non, ce n’est pas à cause de cette maudite blague que Becca et Steve n’arrêtent pas de nous rappeler. Pouvons-nous réellement passer de deux personnes qui se détestent à un couple marié au retour d’une guerre ? Je ne le pense pas. Comme je ne pense pas te détester… Non, je ne te déteste pas. Et j’aurais aimé te le dire de vive-voix avant ton départ. J’aurais voulu que tu saches que je ne t’ai jamais détesté. Si je l’ai fait croire, c’est parce que je pense que toi, c’est réellement le cas. J’ai entretenu cette relation conflictuelle car, de cette manière, j’étais sûre et certaine que nous n’étions pas rien.
Je n’aurais peut-être pas dû. J’aurais peut-être dû te montrer que, oui, je pouvais tenir à toi. J’aurais peut-être dû te dire que je t’appréciais, parfois malgré ton mauvais caractère. En fait, pour tout te dire, je crois que j’apprécie ce dernier. Je t’apprécie réellement, Bucky.
Alors je t’en prie, rentre au plus vite.
Bien à toi,
Aly.

Je me souviens très bien du jour où j’avais écrit cette lettre. Lettre que je n’ai jamais eu le courage d’envoyer. J’y mettais à demi-mots les sentiments que je pouvais éprouver. Et j’avais peur d’une quelconque réponse. Pire encore, qu’il n’y réponde jamais. Lorsque je l’avais rédigée, je me trouvais sur la plage sur laquelle nous nous étions rendus aujourd’hui avec Steve. Je m’y étais souvent réfugiée. Surtout après le départ de Bucky et Steve au front. Pire encore quand Becca a fini par partir en Europe à son tour. Je me retrouvais seule ici. Et je ne savais pas comment occuper mes journées sans penser au pire. Chaque jour était une source d’angoisse. Chaque jour, je pensais à écrire une nouvelle lettre, que je finissais par ne jamais envoyer. Je me souviens à peine de toutes les autres, comme si ma mémoire se rappelait seulement la toute première car elle était bien plus importante à mes yeux. Je sais que je l’avais conservé, alors que les autres, je n’avais fait que les jeter en rentrant. Elles n’avaient aucunes valeurs car, sans la première, aucunes d’entre elles n’avaient lieu d’être. De toute façon, je n’avais aucune raison pour les envoyer à ce moment-là. Pourquoi l’aurais-je fait ? Et si la situation à ce moment-là aurait été différente si j’avais eu le courage…

Rien que me retrouver sur cette plage me ravivait certains souvenirs. Je savais que l’on était au XXIe siècle à présent, mais les années quarante n’étaient pas si loin que ça de moi. Je les avais quitté du jour au lendemain, sans me retourner. Je ne savais pas ce que je faisais lorsque j’avais passé ce portail, cependant, j’avais tout de même eu l’impression de prendre la bonne décision. Comme si je savais que ma vie serait peut-être bien meilleure si je prenais la décision de partir. Après tout, pourquoi serais-je restée ? Il n’y avait plus aucune raison pour me rendre sur le lieu où je me trouvais. Au fond de moi, je savais que j’avais été partiellement brisée par cette nouvelle, même si je ne le montrais pas. Et Steve ? Je savais qu’il ne resterait pas près de moi indéfiniment. Rien ne serait pareil. Alors je n’avais eu aucune hésitation en partant. Et j’avais eu bien fait.

J’avais eu le plaisir de passer la journée avec mon meilleur ami d’enfance, celui que j’avais toujours considéré comme mon frère. Nous avions longuement parlé, de tout, de rien, de Bucky mais aussi de Becca. Il lisait en moi comme dans un livre ouvert et je détestais ça. C’était une journée complètement banale et elle m’avait tout de même fait beaucoup de bien. J’avais l’impression de retrouver le petit gars de Brooklyn que j’avais toujours connu, cherchant à l’embêter un peu quand j’en avais l’occasion. Puis, une fois les courses terminées, nous nous sommes rendus sur cette plage où je l’avais aidé à tout installé le temps que les Barnes arrivent. « Je reviens. » avais-je simplement dit à Steve pendant que j’enlevais mes chaussures pour marcher pieds nus sur le sable, direction l’océan. Je m’arrêtais uniquement une fois que mes pieds avaient touché l’eau. Contemplant l’horizon, je me remis à penser à toutes ces fois où j’étais venue ici, seule. Je me remis à penser à cette fameuse lettre que j’avais écrite, assise sur le sable. Je repensais à toutes ces fois où je m’étais demandée comment se passait la guerre en Europe et si les deux finiraient par revenir. Je fermais les yeux, essayant de ne pas penser à tout ce scénario catastrophe que les deux avaient peut-être subi ces dernières années. Bon sang… Qu’est-ce que ces monstres avaient fait à Bucky depuis toutes ces années ? Il ne méritait pas tout ce qu’ils lui avaient fait. Et moi qui avait fuit la première fois où je l’avais revu. Si j’avais su… Si j’avais continué à lire… Quelle idiote.

(c) DΛNDELION

25/07/2023

Blue side of the sky

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

☾☾ Lorsque Steve et Alya étaient sortis de l’appartement et qu’il ne restait que moi et mon frère, je lui avais mentionné que de parler dans le salon serait une meilleure idée. Surtout que je me doutais que ce qu’il allait me raconter ne fût pas quelque chose dont il aimait réellement parler. Sinon mes deux meilleurs amis m’en aurait fait part non ? Enfin, j’espère qu’ils m’en auraient parlé. Mais puisqu’aucun d’entre eux ne l’avait fait, je me retrouvais donc seule avec le principal intéressé. Et a ce que je pouvais voir, il n’était pas très à l’aise de devoir me raconter cette histoire. Sauf qu’il ne pouvait guère m’ignorer sur la question, sinon il savait que je finirais par simplement exploser, et mes paroles pourraient finir par dépasser ma pensée. Comme le jour où j’avais mis Steve à la porte de mon appartement, après la nouvelle qu’il était venu me dire en personne, pour pas que je l’apprenne par une simple lettre impersonnelle, de l’armée. J’avais laissé mes émotions prendre le dessus, et cela pouvait se reproduire n’importe quand, surtout en ce moment. Alors que je me demandais pourquoi tout le monde s’entêtait à me cacher un sujet, dont j’avais entièrement le droit de savoir. Mais ce récit que mon frère me fit, sur comment il avait été expérimenté dessus, pour ensuite être contrôlé ? Mais ce n’était pas le plus pire de l’histoire, il avait tué des gens ? Il était devenu celui qu’on appelait le soldat de l’hiver ? Non, ce n’était pas possible. Mon frère si adorable, du moins avec moi, ne pouvait être devenu ce monstre. Non ! Je ne voulais pas y croire ! Et même qu’il me dise qu’à présent cette méthode de contrôle mental ne faisait plus partie de son esprit, j’ai pris peur tout de même. Je ne voulais pas, mais lorsqu’il avait essayé de me prendre dans ses bras, j’avais reculé, lui demandant de me laisser du temps pour dirigerez toute cette histoire. Je sais que je l’ai blessé en reculant, je l’ai vue dans ses yeux, mais tout ceci était trop pour moi.

Je me suis donc réfugier dans ma chambre après son départ, pour qu’il aille se changer pour ce soir. Et pendant un très long moment, je restai simplement assise sur mon lit à ne pas bouger et à me remémorer tout ce que James venait de m’annoncer. Je n’arrivais pas à croire, je ne voulais pas le croire, surtout que j’avais toujours vu mon frère comme un héros, je ne voulais pas me l’imaginer faire du mal à qui que ce soit. Sauf peut-être ces mecs au lycée qui me regardait un peu trop, mais cela était simplement son cote grand frère protecteur. Il aurait fait la même chose pour Alya, s’il ne s’était pas entêté à vouloir se prendre la tête avec elle, et de lui faire penser qu’il la détestait. Je finis par m’étendre sur mon lit, a regardé le plafond un long moment. Maintenant, que James m’avait tout raconté, je ne savais pas si j’allais être capable de le regarder de la même façon qu’avant. Je ne savais plus qui il était, et cela me faisait peur. Combien de gens avait-il tué ? Je ne savais pas, je n’avais pas osé lui demander. La seule chose que j’avais posée comme question, était s’il se souvenait de tout ce qu’il avait fait en tant que ce soldat de l’hiver, et sa réponse m’avait encore plus effrayé. Déposant le revers de ma main droite sur mes yeux, je laissai les larmes couler, celle que j’avais retenu tout le temps que ce dernier me parlait. J’étais au point de rupture, tout ceci était trop. Je comprenais maintenant pourquoi Alya et Steve n’avaient pas voulu m’en parler, ils savaient que j’allais craquer de nouveau sous cette pression. C’était trop. J’en étais même à me demander si je devais faire les recherches que je m’étais refusé de faire à notre arrivée ici. Pour en savoir encore plus. Comme si les explications de mon frère n’avaient pas été suffisantes. Non, je ne pourrais que détester les choses que je pourrais lire.

Bien que mon regard se posa sur mon pc qui n’était pas loin de mon lit, poser la, sur ma table de chevet. Devrais-je le faire ? Ah pis tant pis, me relevant, je l’avais pris entre mes mains, et oui, j’avais fait ses recherches et je n’aurais pas du… Lire sur le sujet, n’était pas la meilleure idée que j’avais pu avoir, surtout en voyant le nom d’Howard Stark dans les victimes faites par ce monstre. Referment rapidement mon portable, je le laissai tomber sur mon lit, je devais cesser d’y penser pour le moment, surtout qu’il était temps que je me prépare à partir. Les autres allaient m’attendre sur la plage, et surtout que cette soirée se devait d’être heureuse. Une soirée comme dans le bon vieux temps. Me relevant de mon lit, je me dirigeai vers ma commode pour en sortir, un bikini de couleur bleu, avant de l’enfiler, puis de rajouter une robe d’été blanche sur le dessus. Replaçant mes cheveux sur mes épaules, je jetai un dernier coup d’œil à mon reflet dans le miroir, avant de prendre mon sac, ou il y avait tout mon nécessaire pour la plage. Puis prenant une bouteille d’eau dans le frigo de nouveau, je finis par sortir de l’appartement avant de partir vers la plage.

En y arrivant, je peux remarquer qu’Alya et Steve y était déjà, mais pas encore mon frère, et c’était peut-être mieux ainsi, j’ignorais comment agir en sa présence pour le moment. Cette soirée, n’allait pas être de tout repos pour moi, mais j’allais faire de mon mieux, pour enfermer de quoi on avait parlé avant de venir ici, et de m’amuser durant ce moment en famille. Bien que ma meilleure amie fût plus loin sur la plage, je ne fis qu’afficher un simple sourire, me rappelant la dernière fois que nous étions tous ici. J’ignorais quoi dire, ou faire, normalement, on aurait dû être tous ensemble pour venir jusqu’ici, mais on était tous venu séparément cette fois-ci.

CODAGE PAR AMATIS

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I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.
And you can throw me to the flames, I will follow you

KoalaVolant

28/07/2023

Blue side of the sky.

James B. Barnes & Steve Rogers & Rebecca Barnes & Alya Hawkins

« Lost, but not yet found. Made up of pieces that I picked up off the ground. Some nights, I swear, no matter how hard that I try. Feels like I’ll never touch the blue side of the sky. »

Je ne sais pas si j’avais bien fait de laisser Becca seule avec Bucky. Je savais que les révélations de ce dernier seraient loin de lui plaire, et qu’elle n’était pas forcément prête à tout entendre. Cependant, il valait mieux que ce soit lui qui le fasse. Aly et moi n’avions aucunement le droit de lui voler le fait de tout raconter à sa sœur, bien au contraire. Nous ne pouvions pas lui révéler tout ce que nous savions, c’était à lui de le faire. Alors, peu de temps après avoir proposé à tout le monde de pique-niquer à la plage ce soir, j’avais laissé ma meilleure amie aller se changer avant de passer la porte de leur appartement avec elle. Passer la journée avec ma meilleure amie m’avait donné l’impression de revenir des années en arrière, lorsque je n’étais que le petit gringalet de Brooklyn, comme si rien n’avait changé. Nous nous étions rendus jusqu’à mon appartement, où j’avais pu me changer. Bien évidemment, elle avait fait comme chez elle, comme elle l’avait toujours fait quand elle venait chez nous, lorsque ma mère était toujours là. Elle n’avait pas hésité à aller se servir un verre de jus de fruit dans le frigidaire. Elle n’avait pas non plus hésité à se poser sur le canapé et zappé les chaines de la télévision, en attendant mon retour dans le salon. Je n’avais pas hésité à l’emmener avec moi, me disant que j’avais tout de même le droit de retrouver ma meilleure amie, que je pouvais bien l’arracher quelques heures des bras de Bucky. De plus, ce dernier avait pas mal de choses à dire à sa sœur et j’espérais, pour les deux, que les choses se passaient bien.

Nous avions finalement fait les courses à une heure assez tardive. Aly me pressait un peu plus dans les rayons, me disant qu’on allait finir par être en retard, ce qui me faisait doucement rigoler. J’en avais même profité pour lui lancer une pique, lui demandant si elle passait une si mauvaise journée que ça en ma compagnie et qu’elle avait hâte de retrouver son futur mari. Pour le coup, cette fois, c’est elle qui me mit une tape sur l’épaule, tout en me précisant qu’elle me pardonnait mais qu’elle n’oubliait pas ce que j’avais pu dire le matin même. Bon d’accord, je l’avais peut-être mérité. Cependant, je gardais toujours un sourire amusé alors que je reconnaissais tout de même qu’elle avait raison. Et je vis bien son semblant de mine boudeuse, qui s’évanoui vite derrière un rire avant qu’elle ne me presse à nouveau pour se rendre à la plage.

Lorsque nous étions arrivés, elle m’avait aidé à tout installer. Etrangement, je sentais tout de même une certaine nostalgie lorsque son regard se perdit vers l’horizon. M’asseyant sur la serviette, je l’observais enlever ses chaussures et ne répondit pas lorsqu’elle me dit qu’elle reviendrait. Je me contentais de l’observer de loin, me disant qu’elle avait certainement besoin d’être seule un petit moment. La connaissant, cela ne m’étonnerait guère qu’elle soit venue ici à de nombreuses reprises lorsque nous étions partis au front, Bucky et moi. Cet endroit était son échappatoire et c’est souvent ici que je l’emmenais lorsqu’elle passait une sale journée à cause de ses parents. Rien que la fois où elle avait passé la nuit sur le palier, n’osant pas nous déranger ma mère et moi, j’avais pris la décision de passer la journée ici, sans demander l’avis à Becca ou Bucky. Etrangement, ce jour-là, on avait tous passé une excellente journée, et sans la moindre dispute. Rien que ce souvenir me fit sourire.

Puis, je sentis quelqu’un arrivé et, lorsque je me retournais, je fus surpris de voir Becca, seule. Où était passé Bucky ? Leur conversation s’était si mal passée ? Je n’osais poser la question, surtout vu l’expression de son visage. Je ne cherchais pas à en savoir davantage. Elle n’avait pas besoin que je remus le couteau dans la plaie. « Allez, viens là. » Je lui fis signe de s’assoir près de moi. Je n’avais nullement besoin de lui demander comment ça s’était passé avec son frère, je le savais déjà. Elle avait dû mal le prendre et elle avait certainement dû pleurer. Bon sang, j’espérais qu’on allait pouvoir passer tout de même une bonne soirée.

(c) DΛNDELION

30/07/2023

Blue side of the sky

James B. Barnes, Alya Hawkins, Rebecca Barnes & Steve Rogers

☾☾ Alors que son meilleur ami ainsi que celle qu’il aimait quittaient l’appartement, notre ancien soldat avait senti le regard insistant de sa sœur sur lui, et il s’avait qu’il ne pouvait pas fuir la discutions que les deux se devaient d’avoir. Bien qu’il ait aimé la remettre à plus tard, comme après le pique-nique prévu le soir même sur la plage. Puisqu’il se doutait déjà de la réaction que la jeune Barnes allait avoir à la révélation qu’il s’apprêtait à lui dire. Et il savait qu’elle allait prendre peur à certains détails de son récit, mais elle lui avait pris la main pour le traîner dans le salon en exigent d'avoir des réponses à ces questions. Et qu’elle savait que les deux autres n’allaient rien lui relève, seulement James le pouvait. Il avait pris une grande inspiration, avant de tout lui relève. Du moment de son kidnapping duquel Steve l’avait sauvé la première fois. En mentionnant avoir été un sujet d’expérimentation. Sans parler des tortures venant avec, il ne voulait pas qu’elle pleure pour lui. Pas maintenant. Son cœur ne pourrait pas le supporter. Peut-être un jour, il allait lui mentionner ce détail, mais pas aujourd’hui. En ce jour, il n’allait que mentionner quelque détail, en gardant pour lui aussi. Il lui avait parlé du fait qu’il avait été contrôlé par Hydra durant les soixante-dix ans qui avait suivi, pour se retrouver ici. Mentionnant avoir tué des gens sous ce contrôle, sans dire qui, puisque la jeune Barnes connaissait l’un d’entre eux, Stark. C’est dès ce moment, qu’il avait remarqué la peur dans le regard de sa sœur, et qu’il avait bien vite changer de sujet en mentionnant ne plus avoir cette forme de contrôle dans son esprit. Mais cela ne sembla pas être assez pour que le regard effrayé de la jeune femme ne change pas. Alors qu’il avait voulu la prendre dans ses bras, pour la rassurer, et qu’elle avait reculé, il avait senti son cœur se serrer bien plus que lorsqu’il avait vue Alya le fuir. Que sa sœur ne veuille pas le toucher, lui fit une horrible douleur en son être, mais il tenta de le cacher. Comprenant qu’elle avait besoin de temps pour dirigerez le tout, donc il était parti de l’appartement, pour retourner au sien, le cœur meurtri par la peur qu’il pouvait lire dans les yeux de celle qu’il avait juré protéger de tout le mal de ce monde.

En arrivant chez lui, il referma la porte derrière lui avant de laisser cette douleur du regard rempli de peur de sa sœur posé sur lui, il laissa les larmes couler sur ses joues un moment. Se laissant même glisser sur le sol, pour prendre sa tête entre ses mains. Il s’avait douté de cette réaction venant d’elle, mais le vivre était une tout autre chose que seulement y penser. Après un moment, a ne pas bouger, il finit par se relever pour aller enfin se changer. Puis se laver le visage pour retirer toute trace qu’il avait pleurée, ce qui n’était vraiment pas son genre et puis il ne voulait pas que les deux autres remarque que la discussion ne s’était si bien dérouler que cela. Et puis, il était bon pour cacher ce qu’il ressentait, ne l’avait-il pas caché pendant des années qu’il aimait la jeune rousse bien plus qu’il le démontrait. Alors un nouveau petit tour de passe-passe du même genre était tout à fait faisable. Soupirant, il finit par sortir de son appartement, pour se rendre sur la plage, ou il se souvenait de la dernière fois qu’il y avait été avec tout le petit groupe. La seule soirée ou tout le monde s’étaient entendu, ou il n’y avait pas eu de prise de tête entre lui et Alya. Pourquoi ? Parce qu’il avait remarqué qu’elle n’allait peut-être pas bien ce fameux soir-là, alors il avait abandonné ce masque d’indifférence envers elle, pour une seule soirée.

Lorsqu’il eut la plage dans son visuel, il put voir que sa sœur avait rejoint Steve sur la plage et qu'Alya était un peu plus loin. Donc, affichant un sourire, il laissa la douleur de la réaction de sa sœur à son récit derrière lui, et ne fit que dire.

- Bonsoir les tourtereaux. À quand le mariage ?

Avant d’aller dans la direction de celle qui détenait son cœur, pour passer ses bras autour de sa taille, et de déposer un baiser sur sa joue.

- Hey doll.

CODAGE PAR AMATIS

25/07/2023

Blue side of the sky.

James B. Barnes & Steve Rogers & Rebecca Barnes & Alya Hawkins

« Lost, but not yet found. Made up of pieces that I picked up off the ground. Some nights, I swear, no matter how hard that I try. Feels like I’ll never touch the blue side of the sky. »

Cette plage, je ne la connaissais que trop bien. Combien de fois m’étais-je rendue sur cette dernière, avec ou sans Steve ? C’était mon échappatoire dans cette ville qui ne dort jamais. Qui aurait pensé trouver une plage à New York ? Ce n’était pas le lieu auquel on pensait en premier quand on imaginait la ville. On pensait surtout à ses grands buildings et, surtout, à Manhattan. Jamais on ne pensait à la plage. Pourtant, elle était bel et bien présente. Et ça faisait tellement de bien de pouvoir se couper de ce monde juste quelques instants. J’avais toujours eu ce besoin quand ça n’allait pas. En vérité, c’était Steve qui m’avait fait découvrir cet endroit. Je ne m’étais jamais rendu à la plage durant mon enfance. En même temps, comment mes parents pouvaient-ils m’y emmener alors qu’ils enchaînaient les prises de tête ? J’avais eu de la chance d’avoir les Rogers pour voisins. Au moins, j’avais pu découvrir des plaisirs de la vie que mes parents n’avaient pas pu m’offrir. Cependant, ce n’était pas vraiment à mon père que j’en voulais le plus. Il avait ses séquelles et je ne savais comment réagir avec lui. Il me racontait souvent que la guerre l’avait changé, il avait même voulu me raconter certaines histoires du front et ma mère avait souvent protesté. C’était un enchainement perpétuel de disputes et l’écart s’était creusé avec eux.

Le plus douloureux fut d’apprendre la nouvelle d’une seconde guerre. J’en voulais à mon pays de prendre part à un conflit qui ne concernait que l’Europe. J’en voulais à ce dernier d’aller se mêler des affaires des autres et de risquer la vie de nos hommes. La Première Guerre mondiale avait déjà fait assez de dégâts et il n’était pas nécessaire d’en rajouter davantage. J’avais appris que Bucky allait s’engager par mon meilleur ami. J’avais tenté de l’en dissuader au cours d’une conversation, lui parlant des risques et sachant très bien les dégâts qu’une guerre pouvait faire. Et il n’avait pas écouté, il était parti. Et Steve avait suivi. Qu’ils pouvaient être idiots ces deux-là. Et je n’avais eu de cesse de m’inquiéter et il y avait de quoi. Que ce serait-il passé si je n’avais pas passé ce portail ? Est-ce que je serais ici actuellement avec toutes les personnes qui comptaient pour moi ? J’en doutais fortement, surtout en sachant ce qu’il s’était passé par la suite pour les deux hommes.

Je ne voulais pas penser à tout ça. Cependant, alors que mon regard ce perdait vers l’horizon, je ne pouvais m’empêcher de penser à toutes ces fois où je m’étais rendue ici, seule, imaginant ce qu’il pouvait bien se passer en Europe. Imaginant ce qu’il se serait passé si j’avais envoyé cette lettre. Et je sortis rapidement de mes pensées lorsque je sentis ses bras entourer ma taille puis ses lèvres sur ma joue. J’affichais un léger sourire. Oui, il m’avait manqué. Juste une journée loin de lui, et il me manquait. Et j’aurais eu envie de lui demander comment ça c’était passé avec Becca, mais je me doutais que ma meilleure amie n’avait pas eu la meilleure des réactions. Bon sang… Que devais-je dire de la mienne ? Je l’avais fui sans même chercher à comprendre. Ma réaction était horrible et il n’avait absolument pas mérité que j’agisse de la sorte avec lui.

J’avais reculé ma tête, la calant contre lui, le regard toujours perdu au loin alors que je posais mes mains sur ses bras qui m’entouraient. « Je suis souvent venue ici lorsque vous êtes partis tous les deux en Europe. Je n’ai pas jamais cessé de regarder l’horizon, me demandant quand est-ce que vous alliez rentrer au pays, tous les deux. Je t’avais même écrit une lettre où je te demander de vite rentrer, mais je n’ai jamais osé l’envoyer. » Rien que ce souvenir me fit légèrement rire. Pourquoi ne l’avais-je pas fait ? Il est vrai que dans cette dernière, j’avouais presque à demi-mots que j’éprouvais un petit quelque chose pour lui. Je lui avais même confié ma peur. Je soupirais. « Je n’ai jamais pensé que les choses prendraient un tel tournant. J’ai été brisée le jour où Becca m’a appelé en larmes. Je m’étais dit que c’était impossible, que ce n’était pas vrai. Et quand je suis arrivée ici, j’ai lu que tu étais toujours vivant. Je n’ai pas voulu y croire, surtout lorsque j’ai lu tout ce que tu sais. Et je n’arrête pas d’y penser. Je n’arrête pas de penser à tout ce que j’ai lu et tout ce que tu m’as dit… » Je me redressais légèrement avant de me retourner vers lui afin de le regarder dans les yeux. « Je suis tellement désolée d’être partie comme je l’ai fait la dernière fois. J’ai été idiote de penser que tu étais toujours sous ce contrôle. Et, non, tu n’étais pas un monstre. Les véritables monstres, ce sont ceux qui t’ont fait subir tout ça. Et je ne veux rien savoir de ton potentiel désaccord sur la question. Je me fiche bien de savoir que tu as tué des gens. Je sais que, tout ça, ce n’est pas toi. Je n’ose pas imaginer tout ce que tu as vécu mais j’espère tout de même, qu’un jour, tu me raconteras tout. Pas forcément aujourd’hui, ni tout d’un coup, ça peut prendre le temps qu’il faut, mais je veux savoir ce qu’ils t’ont fait. Je veux être là à chaque fois que tu te réveilleras en sursaut à cause d’un cauchemar, que je sois là pour te prendre dans mes bras et te rassurer. Je veux être là pour toi quand tu n’iras pas bien et que je chercherais à comprendre pourquoi. » Tout en prononçant ces mots, j’avais posé ma main sur sa joue. Et, finalement, ce que je pensais ne pas pouvoir dire ces derniers jours, finit par sortir. « Je t’aime Bucky. »

(c) DΛNDELION

25/07/2023

Blue side of the sky

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

☾☾ Bien que j’avais voulu avoir cette discussion, dont j’avais le droit d’entendre, surtout que tous les autres semblaient vouloir me le cacher. Comme si je n’étais pas assez forte pour entendre ce qui était arrivé à mon propre frère lors de « mort ». Et bien mes meilleurs amis avaient raison de ne rien vouloir me dire. J’avais imaginé plein de scénario dans ma tête lorsqu’Alya m’avait mentionné que mon frère était toujours en vie, mais jamais a ce qu’il me dit. Des expériences sur lui alors qu’il avait été fait prisonnier de l’ennemi ? Je pouvais très bien le croire, et prendre cette information comme une championne. Mais le contrôle mental ? Les meurtres sous cette contrainte ? Savoir qu’il avait tué un homme aussi connu qu’Howard Stark. Non. Ça, je ne le pouvais pas. Entendre que mon frère, mon héros était devenus le vilain d’une histoire, non, je ne pouvais simplement pas. J’aurais dû laisser tomber le passé, et simplement me contenter qu’il soit de nouveau en vie, et a mes cotes. Savoir qu’il avait été ce soldat de l’hiver, me donnait des frissons dans le dos. Surtout après avoir été lire comme une idiote sur Internet, ce qu’il n’avait pas osé me dire. Je n’aurais pas du, et je savais qu’en ne le laissant me donner un câlin après son récit, j’avais blessé mon aîné, mais je n’avais guère pu m’empêcher de prendre peur. Et s’il redevenait ce monstre un jour ? Oui, il m’avait mentionné ne plus avoir ce contrôle dans son esprit. Mais qui sait ce que l’avenir nous réservait ? Nous n’étions même pas censés nous retrouver dans ce monde. Et si ici, il y avait encore Hydra et qu’ils trouvaient un moyen de reprendre le contrôle de l’esprit de mon frère ? Voilà pourquoi j’avais si peur de cette situation, pourtant si facilement surmontable, normalement. Il était bel et bien mon grand frère, et personne d’autre. Sa façon d’agir était bien son caractère habituel. Mais je ne pouvais pas me retirer cette crainte dans mon esprit. Tout simplement. C’était plus fort que moi.

Et encore là, durant tout le trajet jusqu'à la plage, je n’arrivais pas à retirer ces images du monstre qu’Hydra avait réussi à faire de mon frère. Mais aussi à quel point cela me terrifiait. Alors dès que je fus près de la plage, je me donnai une légère gifle au visage, pour essayer d’effacer ce regard perdu dans le vide que j’arborais depuis que James avait quitté l’appartement. Mais aussi, pour essayer de ne pas démontrer que cette discussion ne s’était peut-être pas si bien dérouler que cela. Puis ayant pris une grande inspiration, j’avais continué mon chemin pour rejoindre la place. En y arrivant, j’avais remarqué qu’Alya était plus loin, plus vers l’eau qui s’échouait sur le sable, alors que Steve avait pris place sur l’une des serviettes posées sur le sol. Normalement, j’aurais dû annoncer mon arrivée, mais je n’eus pas à le faire que mon meilleur ami tourna son regard sur moi, comme s’il m’avait entendu arriver. Ce qui était sûrement le cas, étant un super soldat maintenant. Je n’en serais même pas surprise. Mais ceci me fit sursauter tout de même, avant de simplement hocher la tête a qu’il me demande de venir le rejoindre. Replaçant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, je pris place sur le sol, aux côtés de celui qui détenait mon cœur, bien que je ne lui aille jamais avouer. Je m’attendais à ce qu’il me pose des questions, sur pourquoi James n’était pas avec moi, ou encore comment la discussion s’était dérouler, mais il ne dit rien. Donc je ne fis que déposer ma tête sur son épaule, pour observer l’horizon, ainsi que les vagues qui se fracassaient sur le sable.

- Tu n'as pas de questions à me poser ?

Oui, j’avais enfin ouvert la bouche, je me demandais réellement pourquoi ce dernier restait silencieux, sur tout ce qui s’était produit aujourd’hui. Sans oublier la veille. D’ailleurs, j’avais oublié de le remercier, pour ce qu’il avait fait pour moi. Mordillant légèrement l’intérieur de ma joue, je finis par simplement rajouter.

- Merci… Pour hier soir…

Sauf que je ne pouvais pas m’attendre à ce que mon frère finisse par enfin venir nous rejoindre, et au commentaire qu’il nous fit, j’arquai un sourcil. N’était-il pas fâché que j’aille repousser son câlin de plutôt ? Ne l’avais-je pas blessé pour cette action posée ? Surement que oui. Mais il n’allait pas le démontrer, James était bon pour cacher ce qu’il ressentait contrairement à moi. Ce qui m’amenait à ne pas comprendre pourquoi Steve n’avait jamais remarqué a quel point je pouvais être amoureuse de lui. J’étais pourtant toujours un livre ouvert, avec ceux qui me connaissait mieux que quiconque. Les trois personnes présentes sur cette plage. Dès que je pus voir que mon frère était parti rejoindre Alya devant nous, je lâchai un léger soupire.

- Depuis quand il retourne notre blague contre nous ?

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I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.
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KoalaVolant

28/07/2023

Blue side of the sky.

James B. Barnes & Steve Rogers & Rebecca Barnes & Alya Hawkins

« Lost, but not yet found. Made up of pieces that I picked up off the ground. Some nights, I swear, no matter how hard that I try. Feels like I’ll never touch the blue side of the sky. »

Est-ce que j’avais bien fait de laisser Becca et Bucky tous seuls ? Je savais que ces deux-là avaient besoin de discuter tous les deux. Je savais également que mon meilleur ami avait beaucoup de choses à lui révéler. Des choses que ni moi, ni Aly, n’avions voulu dire. Nous l’avions fait comprendre à Becca, chacun notre tour. Elle avait senti qu’Aly ne lui disait pas tout et elle savait que je lui cachais quelque chose. En même temps, comment pourrions-nous lui dire la vérité ? Si c’était à quelqu’un de le faire, c’était bien à Bucky. Il avait le droit de tout lui expliquer par lui-même. Il avait le droit de voir sa sœur et de tout lui révéler. C’était certainement mieux ainsi. Si nous lui avions dit, je me doutais bien qu’elle aurait potentiellement cherché à le fuir, ne lui laissant pas l’occasion de s’exprimer sur le sujet. Cependant, comment allait-elle réagir quand elle apprendrait toute la vérité ? Soudain, je regrettais presque de les avoir laissé seuls. Et, il n’y a pas à dire, passer la journée avec ma meilleure amie m’avait tout de même aidé à penser à autre chose. Aly avait été une bouffée d’oxygène, m’aidant à ne pas penser à tout ce qu’il se passait actuellement entre les deux frère et sœur.

Nous étions à peine arrivés sur la plage que ma meilleure amie partie au bord de l’eau. Je ne la rejoignis pas, sachant très bien qu’elle avait besoin d’être seule. Je la connaissais bien depuis toutes ses années et je savais qu’elle avait besoin de cet endroit juste pour remettre ses idées en place. Nous avions eu l’occasion de discuter cet après-midi et tout c’était déroulé rapidement. Ça ne fait même pas trois jours qu’elle avait revu Bucky depuis les années quarante et la voilà en train de vivre le parfait amour alors qu’elle avait essayé de le fuir à peine elle l’avait vu. Telle que je la connaissais, elle devait amèrement regretter ce geste. Tout allait bien trop vite et elle fallait qu’elle remette de l’ordre dans son esprit, même si je savais qu’elle n’en avait pas pour très longtemps.

Alors que j’avais laissé ma meilleure amie près de l’eau, j’avais senti une présence arriver dans mon dos. Lorsque je m’étais retourné, j’avais vu Becca arriver. Et elle pouvait essayer de le cacher tant bien que mal, j’avais bien perçu que ça n’allait pas fort. Je ne lui posais aucune question, je n’avais pas besoin de savoir pour comprendre. Je me doutais déjà de ce qu’il s’était passé et, tout ce que je lui proposais, ce fut de s’assoir près de moi. Alors qu’elle posait sa tête sur mon épaule, je l’entourais d’un bras par la taille, la rapprochant un peu plus de moi. « Non, aucune. Je n’ai pas besoin de les poser, je sais déjà ce qu’il s’est passé. Je te connais et je le connais. Tu as peur, avoue. » Je savais très bien ce qu’elle allait me répondre. Je n’avais pas besoin de poser la moindre question pour savoir ce qu’il s’était passé. Je ne la connaissais que trop bien et je connaissais chacune de ses réactions.

Cependant, je ne m’étais pas attendu à ce qu’elle me remercie pour hier soir. Ce remerciement me fit sourire avant que je ne lui réponde : « C’est normal. On a vraiment eu peur hier. Et j’avais aussi besoin d’être près de toi quand j’ai su ce qu’il se passait. » A peine avais-je prononcé ses mots que même pas quelques secondes après, Bucky finit par arriver. Lorsque je l’entendis nous dire quand est-ce qu’on allait se marier Becca et moi, je ne pus m’empêcher de rire légèrement. Non mais sérieusement ? Il venait réellement de retourner la blague qu’on lui faisait d’habitude contre nous ? Et dire que Becca venait de dire tout haut ce que je venais de penser. « Il se pourrait bien que oui. Et regarde-les ces deux-là. Ça ne fait même pas trois jours qu’ils se sont retrouvés, et on dirait qu’ils ont toujours été ensemble. » Rien que les regarder me fit sourire. Cependant… « Je sais ce que tu te dis. Et si HYDRA était ici et qu’ils essayaient de reprendre le contrôle ? Rassure-toi, ça n’arrivera pas. Il n’est pas tout seul à présent. Et ça m’étonnerait qu’il se laisse faire. Tu connais ton frère mieux que quiconque. Tu ne devrais pas avoir peur de lui. Tu ne devrais pas le blâmer pour ce qu’HYDRA a fait. »

(c) DΛNDELION

30/07/2023

Blue side of the sky

James B. Barnes, Alya Hawkins, Rebecca Barnes & Steve Rogers

☾☾ Bien qu’il savait douter que la réaction de sa sœur soit quelque peu excessive, comme toujours. Il avait déjà imaginé qu’elle en aurait eu peur de ce récit, pas si joyeux de ce qu’il lui était arrivé. Mais de le voir, était une tout autre réalité, que de seulement l’imaginer. Et ceci, lui avait fait énormément mal, qu’elle ne veuille pas qu’il l’approche moindrement. Mais il avait compris que ce n’était pas le moment, et que ce n’était pas ce qu’elle avait voulu faire. Elle n’était que sous le choc, et le temps qu’elle digère le tout, elle allait avoir besoin d’un peu de temps. C’est ce qu’il allait lui donner. Peut-être aurait-il fallu mieux, qu’il ne lui en parle pas aujourd’hui. Puisqu’à présent, leur sortie en groupe serait un peu gâcher, par ce moment déchirant. Mais il était trop tard, et elle ne l’aurait pas laissé partir avant d’en savoir plus. Elle l’avait bien mentionner qu’elle en avait marre que chacun lui cache des choses, donc James n’avait pas eu d’autre choix que tout lui raconter, sans mentionner quelque détails. Puisque déjà de voir la peur dans ses yeux, avait été pénible, il n’avait pas voulu aggraver le cas en lui mentionnant le nombre de personnes qu’il avait tué sous ce contrôle. Et encore moins, le fait qu’il s’était battu contre son meilleur ami, risquant de le tuer a plusieurs reprise. Non, elle n’avait pas besoin de savoir cette partie de l’histoire. Il n’avait que mentionner le fait que Steve avait réussi à le sortir de cette transe de contrôle, et qu’il ne l’avait jamais abandonné. Rien de plus, rien de moins que cela.

Donc, en arrivant sur la plage, il avait fait comme si la réaction de sa sœur a son récit ne lui avait pas fait du mal, comme si son cœur ne se serrait pas dans sa poitrine juste à regarder le visage de cette dernière. Il avait donc lancé une petite pic, au deux qui était assis sur la plage, très près l’un de l’autre, puisqu’ainsi il démontrait que rien ne pouvait l’affecter, comme toujours. Avant d’aller rejoindre celle qui faisait battre son cœur plus rapidement, depuis bien des années. Entourant la taille de cette dernière de ses bras, il déposa un baiser sur sa joue, en disant simplement deux petits mots. Mais il ne pouvait pas s’empêcher de la nommer doll, depuis leur discussion dans cette ruelle. Elle était devenue celle qui avait le droit à ce genre de surnom, et il ne l’avait jamais usé avec personne d’autre qu’elle. Et jamais personne d’autre ne pourrait avoir ce surnom affectif de sa part. En sentant les mains de cette dernière sur les siennes, notre ancien soldat sourit davantage, sachant qu’elle se sentait bien entre ses bras ainsi. Et qu’elle n’allait s'en doute pas poser de question sur ce qui pouvait savoir passer entre la fratrie la fratrie. Et pour cela, il en était reconnaissant, il ne voulait pas en parler de toute manière.

- Une lettre ? Vraiment ? Et pourquoi ne pas me l’avoir envoyé, doll ?

L’avait-il taquiné de nouveau ? Pourquoi pas ? Cela lui changeait les idées en ce moment, et c’est bien ce qu’il avait de besoin. Lorsqu’elle commença à lui parler du passé, il arqua un sourcil, comme s’il ne comprenait pas pourquoi elle revenait sur le sujet. Elle n’avait pas besoin de s’excuser pour avoir fui, il avait compris les raisons qui l’avaient poussé, à poser ce geste. N’importe qui après avoir lu sur lui, aurait eut la même réaction. En fait, les gens de cette ville le faisaient parfois, donc il ne pouvait que les regarder impuissant. Puisque toute cette histoire n’était pas entièrement de sa faute. Puisque oui, il avait été sous le contrôle, mais ce sang d’innocent restait tout de même sur ses mains à lui. L’observant dans les yeux, il allait lui dire qu’elle n’avait pas à s’excuser pour si peu, qu’il comprenait, mais il n’eut pas le temps, qu’elle prononçait les trois petits mots si doux à son oreille. Les trois mots, qu’il avait attendus presque pendant cent ans pour les entendre. Affichant un sourire, il déposa un léger baiser sur le bout de son nez avant d’enfin lui répondre.

- Tu n’as pas à t’excuser de la façon que tu as réagi ce jour-la, doll. Je comprends que tu as pu avoir peur. C’était une réaction tout à fait normale d’ailleurs.

Posant son front contre celle de la jeune femme, il reposa ses mains sur la taille de celle-ci avant de lui avouer à son tour.

- Je t’aime aussi, Aly. Et ce, depuis bien longtemps.

CODAGE PAR AMATIS

25/07/2023

Blue side of the sky.

James B. Barnes & Steve Rogers & Rebecca Barnes & Alya Hawkins

« Lost, but not yet found. Made up of pieces that I picked up off the ground. Some nights, I swear, no matter how hard that I try. Feels like I’ll never touch the blue side of the sky. »

Je savais que cette lettre ne serait pas un secret pour bien longtemps. Je savais, qu’un jour ou l’autre, au détour d’une conversation, je finirais par la mentionner. Bien évidemment, ce n’était pas la seule que j’avais écrite, mais c’était celle que j’avais bien voulu garder. Les autres n’étaient qu’une répétition de ce que je faisais de mes journées, ne sachant quoi lui dire d’autre de revenir de cette fichue guerre ou de tourner en rond sur ce que je pensais et pouvais ressentir sans pour autant l’écrire clairement. Elles n’avaient nullement de l’importance, comparée à la première. Cette dernière était bien plus parlante que toutes les autres. Cependant, je n’avais jamais eu le courage de l’envoyer. Pourquoi ? Parce que je ne savais pas si elle lui parviendrait, et que j’aurais préféré tout lui dire en face, la veille de son départ, ou bien avant encore. J’aurais voulu que ces mots ne soient pas sus uniquement par une simple lettre. C’était une discussion que j’aurais dû avoir avec lui avant qu’il ne parte à la guerre. Pourtant, combien de fois avais-je hésité ? Je l’avais tout de même mise dans une enveloppe, attendant juste une adresse, une destination. Et je n’avais jamais osé me renseigner. Je n’avais jamais osé l’envoyer ne sachant si j’aurais eu une réponse. Je n’avais pas eu assez de courage pour franchir le pas et déposer cette lettre.

« Parce que tu y aurais répondu ? » Je ne pus m’empêcher de rire à cette question. Pour le coup, je préférais prendre les choses avec humour. Enfin, presque. J’avais tout de même envie de savoir s’il y aurait répondu si je l’avais envoyé. J’avais même pensé la donner à Becca lorsque cette dernière était partie en Europe. Après tout, il y avait peut-être des chances qu’elle arrive plus vite à destination. Et je n’avais rien fait, la gardant dans le tiroir de ma table de nuit. Maintenant qu’il était là, je pouvais lui demander si, effectivement, il y aurait répondu ou non. Même s’il ne connaissait pas son contenu, aurait-il répondu à la moindre lettre venant de ma part ? Après tout, n’était-il pas censé me détester à ce moment-là ? Alors qu’est-ce qui pouvait m’assurer qu’il finirait, un jour ou l’autre, par me répondre ? Maintenant, j’étais bien curieuse de connaître la réponse à cette question.

Cependant, comment ne pas évoquer le passé en revenant sur cette plage ? Enfin… Le passé… Ce dernier ne datait que de quelques mois seulement dans mon esprit. Je n’étais pas partie des années quarante depuis bien longtemps. Pour lui, c’était une tout autre histoire. Et je ne pouvais m’empêcher de l’évoquer, de lui parler de ce que je pensais. Oh que non, à mes yeux, il n’était pas le monstre qu’il pensait certainement avoir été. Un monstre agit sans la moindre contrainte. Il a sa propre volonté. On l’avait privé de cette dernière. On ne lui avait laisser d’autres choix que d’obéir aux ordres par une manipulation mentale totalement malsaine. Alors, oui, il avait peut-être du sang sur les mains, mais jamais il n’avait voulu ce dernier. Je le savais. Et, indirectement, je lui interdisais d’exprimer son désaccord sur cette question. Je ne voulais pas le savoir, bien trop entêtée avec ma propre vision des choses. Oh que non, il ne méritait pas ce qui était arrivé et les conséquences encore présente aujourd’hui.

Je m’étais tout de même excusée de l’avoir fui. Cela n’avait jamais été mon intention première. Je n’aurais jamais dû croire tout ce que j’avais lu. Je m’étais trompée sur toute la ligne et je ne lui avais donné aucune chance pour s’expliquer. « Non, ce n’était pas normal. Je n’aurais pas dû. » avais-je murmuré alors qu’il posait son front contre le mien. Et c’était réellement ce que je pensais. Je n’aurais réellement pas dû. Et ses dernières paroles me firent chaud au cœur. Il venait de prononcer ces trois petits mots, ces sept lettres en guise de réponse aux miens. Mieux encore, il me précisait même qu’il m’aimait depuis bien longtemps maintenant. Pour le coup, je fus curieuse, mais je ne pus m’empêcher de déposer un rapide baiser sur ses lèvres avant de simplement lui demander : « Et depuis quand exactement ? » Oh que oui, j’avais très envie de connaître la réponse à cette question.

(c) DΛNDELION

25/07/2023

Blue side of the sky

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

☾☾ Lorsque je fus enfin à la plage, ou mes deux meilleurs amis étaient déjà arrivé, j’avais pris une grande inspiration, avant de m’approcher davantage. J’avais essayé de cacher comment je me sentais en ce moment, mais je savais bien que personne n’allait croire le sourire plus que faux qui était sur mon visage en ce moment. Mais j’avais tout de même essayé du mieux que je pouvais. Je me doutais que ce ne fût pas assez, puisque chaque personne qui était ici me connaissait mieux que moi-même, mais je ne pouvais pas faire autrement que cela. J’avais donc pris place aux côtés de mon meilleur ami, avant de déposer ma tête sur son épaule. Après hier soir, j’étais quelque peu plus tactile avec ce dernier, comme si je me laissais enfin aller. Que je laissais enfin l’amour que je lui portais paraître encore plus, bien que je l’avais déjà fait, lorsqu’il ne m’observait guère dans les années quarante. Comme au front par exemple. Combien de fois l’avais-je observé de loin ? Trop souvent pour les avoir comptées en fait. Et en ce moment, je ne pouvais qu’être heureuse de pouvoir le retrouver de cette manière, surtout que je sentis son bras venir m’entourer la taille pour me rapprocher de lui, ce qui me fit rougir un peu. Mais j’essayai de ne pas le démontrer plus que cela.

Alors que je n’avais qu’une envie et c’était de me coller davantage à lui, je fus contrainte de poser la seule question qui me brûlait les lèvres, avec le silence que je pus avoir de la part de l’homme à mes côtés. Comme s’il n’avait aucune question à me poser, donc j’avais posé la question. Pour qu’il ne fasse que dire ce que je pensais, le fait que j’avais peur. Mais pourquoi fallait-il qu’il me connaisse aussi bien que cela ? Pourquoi n’étais-je pas capable de cacher ce que je ressentais en tout temps ? Pourquoi étais-je ce foutu livre ouvert pour tout le monde !? Je pourrais être fâché contre moi-même en ce moment, mais je repoussai cette émotion, je n'en avais pas besoin, je ressentais déjà trop d’émotion en même temps, que je risquais de craquer de nouveau. Et je ne le voulais pas, pas en ce moment.

- Oui, j’ai peur…

J’avais murmuré ces paroles ne voulant pas avouer cette crainte qui se formait dans mon être, mais je savais que ce dernier avait tout deviné, alors à quoi bon essayer de le cacher. Ça n’en valait pas la peine. Je l’avais ensuite remercié pour la veille, puisque ce matin, je l’avais un peu ignoré. Je ne savais même pas pourquoi j’avais agi de la sorte avec lui d’ailleurs. J’avais encore été qu’une petite peste, comme je l’étais tout le temps, maintenant. J’avais donc essayé de changer de sujet en le remerciant de ce qu’il avait fait hier soir, il m’avait vraiment sauvé la vie, en plus d’être resté avec moi. Ce qu’il me dit me fit sourire légèrement avant que je ne lui réponde.

- Attends. Tu voulais rester près de moi ?

Je devais avouer que je ne me souvenais pas réellement tout de la veille, seulement la gifle de ma meilleure amie, qui était resté dans ma mémoire. Le reste restait encore flou. Je n’eus pas le temps d'y penser plus que cela que mon frère faisait son apparition, nous lançant une pic avant de s’éloigner. Mais ! Depuis, il s’amusait à nous balancer notre propre blague vers nous. Ce n’était pas du jeu ! Et puis, il n’y avait rien entre moi et Steve, n’est-ce pas ? Seulement de l’amitié ? Enfin, je n’étais plus sur de riens du tout, depuis nos retrouvailles, mais je n’osais pas en parler comme toujours. Je gardais tout enfoui en moi, en espérant que ce soit la meilleure chose à faire. Ce qui n’était sûrement pas le cas. Lorsque j’avais posé la question, sur le fait qu’il nous balançait notre propre blague vers nous, je ne pus m’empêcher de regarder dans la direction de ma meilleure amie et de mon frère, sentant un pincement a mon cœur de les voir si heureux ensemble. Alors que moi, je n’étais qu’une simple amie, pour celui que j’aimais. Non. Je ne devais pas y penser, sinon les larmes allaient de nouveau monter à mes yeux. Je me devais d’être heureuse pour eux, je l’étais, mais une partie de moi voulait le même genre de bonheur. Et je sentais que jamais je ne pourrais le ressentir, ça m’était presque interdit. Enfin à mon humble avis.

Les prochaines paroles de Steve me firent relever ma tête de sur son épaule pour le regarder, mes yeux étant de nouveau remplis de larmes. Mais pour une toute autre raison, que ce qu’il pouvait croire. Enfin peut-être pas. Il y avait un peu du fait que je pensais ne pas avoir le droit au bonheur, mais aussi la peur qui m’envahissait a penser qu’Hydra pouvait peut-être revenir et s’en prendre à mon frère de nouveau. Surtout qu’ici il se retrouvait avec bien plus de point faible. Dont moi, Alya, ainsi que Steve. Il pouvait très bien se retrouver à être contraint de retourner vers Hydra, si l’un de nous se retrouvait capturer. Non, il ne fallait pas que j’y pense.

- Je ne le blâme pas, bien qu’il m’est caché quelque petite chose à nouveau. Mais cette fois-ci, si Hydra revient réellement, ils auront un avantage contre lui. Enfin plusieurs, nous tous. En particulier Aly, ils pourraient très bien s’en prendre à elle pour l’atteindre. Et ne me dis pas que ça n’arrivera pas, parce que c’est tout à fait possible. On ne connait rien de ce monde.

Avais-je réellement raison sur ce point ? Je n’espérais tellement pas. Ça me faisait encore plus peur que ce que James avait pu me raconter. Je ne voulais pas qu’il arrive quoi que ce soit aux personnes qui m’était chère. Et de rien savoir, ou presque, sur ce monde, me terrifiait déjà assez surtout depuis hier soir. Je fus silencieuse un moment, repensant à l’événement de la veille, avant de simplement regarder Steve d’un air des plus sérieux.

- Dis, tu pourras m’apprendre à me défendre ?

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28/07/2023

Blue side of the sky.

James B. Barnes & Steve Rogers & Rebecca Barnes & Alya Hawkins

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Je ne voulais pas importuner Becca avec toutes ces histoires. Je ne voulais pas la rendre mal à l’aise avec des questions. Surtout que je n’avais rien à lui dire sur le sujet. Je savais très bien comment cette dernière pouvait réagir, ce qu’elle pouvait penser. Et je savais comment elle avait dû prendre la nouvelle. Je n’avais pas besoin de lui demander quoi que ce soit pour comprendre que, oui, elle avait peur. Chose que je lui demandais. Enfin, affirmais. Je savais très bien que sa réponse ne pouvait être que positive et elle me le confirma rapidement. Bien évidemment qu’elle avait peur. Elle avait dû affronter une terrible vérité, seule. Et même si je me disais que j’aurais dû rester avec elle tout à l’heure, ce n’était réellement pas une bonne idée. Becca devait faire face à la dure réalité, même si ça devait être seule. Tout ce que je pouvais faire, c’était la soutenir à l’instant même. C’était tout ce que je pouvais faire après qu’elle avait certainement passé sa journée seule. Au moins, elle avait peut-être pris un peu de recul sur la situation. Quoi que… Il ne fallait pas oublier que l’on parlait tout de même de Becca. Et je n’étais pas certain qu’elle ait réellement pris beaucoup de recul. Elle avait peur et elle ne s’était pas cachée pour me le confirmer, même si ce n’était que dans un simple murmure.

Tout ce que je pus faire, ce fus resserrer un peu plus mon étreinte alors qu’elle me remerciait pour hier. Chose à laquelle je ne pus répondre que, tout ce que je souhaitais, c’était d’être près d’elle après avoir appris ce qui était en train de se passer. « Bien évidemment. J’ai eu peur pour toi, hier soir. Je me suis inquiété et… » C’est à ce moment précis que j’entendis mon meilleur ami approché. Ce dernier, au lieu de s’arrêter, avait l’air bien décidé à rejoindre la jeune rousse qui se trouvait un peu plus loin. Pourtant, il ne put également s’empêcher de lancer un pic au passage. Sérieusement ? Depuis quand il essayait de retourner cette blague contre nous ? S’il ne voulait rien dire, je savais très bien ce qu’il faisait à l’instant précis. Il pouvait faire semblant que tout allait bien, je savais que ce n’était pas le cas. Vu la réaction que Becca avait dû avoir avec lui, j’imaginais qu’il n’allait pas bien.

Cependant, je me gardais de tout commentaire, le laissant rejoindre ma meilleure amie. Ce n’était pas vraiment le moment de dire quoi que ce soit. Je préférais largement parler de la situation avec Becca. Alors, lorsqu’elle me confia qu’elle ne le blâmait pas mais qu’elle avait tout de même des craintes, je ne pus retenir un soupir. « Tu as raison sur un point, on ne connait rien de ce monde. Et, d’une certaine manière, HYDRA non plus. Ils doivent, en ce moment, avoir d’autres préoccupations que de récupérer un soldat qu’ils ne peuvent plus contrôler. S’ils tentent quoi que ce soit contre toi, ou même contre Aly, ça m’étonnerait qu’il se laisse faire. Connaissant HYDRA, s’ils viennent à vous avoir et qu’ils se servent de vous comme moyen de pression, on sait très bien que vous ne vous en sortirez pas indemne. Alors non. On ne les laissera pas faire, et on viendra vous chercher avant qu’il ne vous arrive quoi que ce soit. Je comprends tes craintes, mais je pense réellement qu’HYDRA a d’autres préoccupations pour le moment. Si on ne sait rien d’eux, ils ne savent rien de nous et de nos capacités. Alors vouloir récupérer un soldat de l’hiver dont ils ne connaissent rien serait le pire plan possible. »

Pour le coup, je pensais sincèrement qu’on était tranquille de ce côté-là. Nous n’avions aucunes craintes à avoir contre HYDRA. Oh que non, ils ne s’intéresseraient pas au Soldat de l’Hiver. Ils avaient bien d’autres chats à fouetter comme on le dit si bien. Becca n’avait aucune crainte à avoir, j’en étais persuadé. Il fallait réellement qu’elle arrête de se prendre la tête pour pas grand-chose. Surtout quand il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Je savais qu’elle avait du vivre avec des émotions qui ressemblaient actuellement à des montagnes russes, cependant, il fallait qu’elle me fasse confiance sur ce point. « Je te demanderai qu’une seule chose, fais un effort. N’aie pas peur de lui. Il a déjà traversé des choses assez difficiles pour, en plus, affronter ça. » Il n’avait pas besoin de souffrir davantage.

Cependant, je ne m’attendais nullement à ce qu’elle me demande de lui apprendre à se défendre. Pour le coup, j’étais réellement surpris, mais je ne pus me retenir un sourire. J’imagine qu’elle m’avait demandé ça au cas où il arriverait un autre problème, au cas où elle serait confrontée à une tout autre difficulté. Pour le coup, je reconnaissais bien Becca. « Bien évidemment. Quand tu voudras. » Je l’avais regardé dans les yeux. Oui, quand elle voudrait. Si elle voulait commencer un entrainement demain, il n’y avait aucun problème. Cependant, je ne pus m’empêcher de repenser à ce qu’il s’était passé quelques jours plus tôt. Et, sans même m’en rendre vraiment compte, mon visage s’était rapproché du sien. Est-ce que je pouvais réellement me permettre de recommencer et l’embrasser ?

(c) DΛNDELION

30/07/2023

Blue side of the sky

James B. Barnes, Alya Hawkins, Rebecca Barnes & Steve Rogers

☾☾ Alors qu’il avait enfin débarqué sur la plage, il avait laissé la peine et la douleur de la réaction de sa jeune sœur, derrière lui. Comme si cela ne l’avait pas affecté plus que cela. Alors que c’était tout à fait le contraire. Il aurait voulu réessayer de la prendre dans ses bras, en arrivant, mais en la voyant blotti contre son meilleur ami. Il avait retiré cette idée de son esprit, et a la place, il avait balancé cette pic, pour peut-être réussir à les faire réagir enfin, c’est deux-la. Il savait que d’être si près de l’homme que sa sœur pouvait aimer, lui faisait mal, surtout s’il ne se passait rien. Mais il ne pouvait pas pousser ni l’un ni l’autre à faire le premier pas. Au lieu de cela, il était simplement parti rejoindre Alya qui était plus loin sur la plage et qui semblait ignorer les deux tourtereaux blottis l’un contre l’autre.

Lorsqu’elle avait parlé de cette lettre, notre ancien soldat n’avait guère pu s’empêcher de la taquiner à ce sujet. Surtout que maintenant qu’il savait qu’elle lui en avait écrit une, il était bien curieux de savoir ce qu’elle pouvait contenir. Et si elle ne lui avait pas envoyé, il y avait bien une raison. Peut-être que dans cette lettre elle lui parlait de ce qu’elle avait réellement ressentit pour lui, par le passé, qui n’était pas si loin que cela pour elle. Alors que pour lui plus de soixante-dix ans avait passé depuis sa « mort » au combat. Donc il lui avait simplement posé la question pourquoi elle ne lui avait jamais envoyé cette fameuse lettre. Et la réponse de cette dernière le fit relâcher un léger rire, avant qu’il ne lui réponde à son tour.

- Et ça l’aurait été si horrible que cela, si j’y avais répondu ?

Oui, c’est sûr qu’il lui aurait répondu. Il avait bien répondu à celle de sa sœur, lorsqu’il avait pu au début. Avant d’être capturé par l’ennemi. Ensuite, elle avait été au front avec eux, a s’occuper des blesser. Quelque chose que James n’avait jamais réellement pas apprécié, surtout pas les regards du reste du groupe du commando hurlant. Il avait dû les remettre à leur place plus d’une fois d’ailleurs, jusqu'à ce que chacun comprenne que sa sœur était intouchable. Et elle le serait toujours, enfin, presque. Il ne serait pas contre son meilleur ami finisse par enfin s’écouter et d’en faire sa partenaire idéal. Comme il l’avait si souvent répété par le passé. Parlant du passée, voilà que la jeune femme y revient. Mentionnant qu’elle était désolée de la façon qu’elle avait réagi lors de leur retrouvaille. Le fait qu’elle l’aille fuit. Ce à quoi il avait mentionné que c’était une réaction normale, pour ceux qui ignorait qu’il n’était plus sous le contrôle d’Hydra. Posant ses mains sur les joues de la demoiselle, il ne fit que rajouter après qu’elle aille continuer sur le sujet de ce qui était normal ou pas.

- Tu ne pouvais pas savoir si j’étais toujours ce monstre ou pas. Ne t’en fais pas.

Et puis, il avait enfin avoué être amoureux d’elle. Par contre, il aurait mieux fait de se taire, sur le fait que cela faisait longtemps, parce qu’elle en fut toute de suite curieuse bien entendu ! Répondant à son baiser rapide, il soupira quelque peu avant de lui répondre.

- Tu vas me traiter d’idiot, de ne pas avoir agi avant. Mais depuis le premier jour…

CODAGE PAR AMATIS

25/07/2023

Blue side of the sky.

James B. Barnes & Steve Rogers & Rebecca Barnes & Alya Hawkins

« Lost, but not yet found. Made up of pieces that I picked up off the ground. Some nights, I swear, no matter how hard that I try. Feels like I’ll never touch the blue side of the sky. »

Comment ne pas faire mention de cette lettre dans un tel endroit ? C’était ici que je l’avais écrite, le lendemain du départ de Bucky vers l’Europe. Je ne savais pas pourquoi j’avais éprouvé ce besoin d’écrire ce jour-là. Peut-être que la situation était réellement insupportable pour moi. Je n’avais pas envie de le perdre dans cette guerre. Je n’avais pas envie de le savoir si loin, risquant sa vie, sachant que je n’avais pas pu lui dire tout ce que je pensais réellement. Et quelle était la probabilité pour qu’il réponde ? Je n’en avais pas la moindre idée. Je ne savais pas si j’avais bien fait d’écrire ces mots sur cette feuille blanche. Je n’avais pas osé lui envoyer car je ne savais pas quelle aurait été sa réaction face à cette dernière. Je lui avais tout de même écrit que je ne le détestais pas, que j’aurais aimé le lui dire avant son départ. Je lui avais confié que j’avais entretenu une relation conflictuelle, juste pour m’assurer qu’on ne soit pas un rien. Je lui avais écrit que je l’appréciais réellement, sans en dire plus. Cependant, comment ne pas se douter de ce que je pensais alors que j’écrivais ces lignes ? Comment ne pas comprendre que je disais, à demi-mots, que j’étais potentiellement tombée amoureuse de lui.

Alors non, je n’avais rien fait. Je n’avais pas cherché à lui transmettre d’une quelconque manière. Je l’avais gardé pour moi et je ne sais pas ce que cette dernière avait bien pu devenir depuis mon départ. Est-ce que cela avait une véritable importance ? Plus maintenant que je m’étais directement confiée sur mes sentiments. « A toi de me le dire. Qu’aurais-tu répondu à cette lettre où je confiais à demi-mots ce que je ressentais réellement ? » Est-ce qu’on pouvait appeler ça une lettre d’amour ? Peut-être bien. Enfin, elle ne l’était pas entièrement. Il y avait encore des non-dits dans cette dernière. Je survolais seulement une partie de ce que je pensais. Même si j’avais tout de même reconnu que je m’étais peut-être menti à moi-même et, ce, depuis le début. Et quel début ? Le jour même de notre rencontre, sans aucun doute.

Je ne pouvais rester là, à regarder l’horizon sans évoquer le passé. Un passé qui n’était pas si loin que ça de moi. Je m’étais donc tournée vers lui, pour lui présenter mes excuses. Lui disant que je n’aurais pas dû fuir comme je l’avais fait. Chose à laquelle il m’avait répondu que c’était tout à fait normal. Non, je n’étais pas d’accord avec lui et je ne pouvais faire autrement que le lui dire. Non, ce n’était pas normal comment j’avais fui sans lui donner une chance de s’expliquer. Et il ne put s’empêcher de se désigner une nouvelle fois comme un monstre. Pour le coup, je ne pus m’empêcher de lui lancer un regard accusateur. « Ne parle pas de toi comme si tu as été un monstre. Je te l’ai dit, tu ne l’as jamais été. Et pas la peine de protester. Tu sais que je peux être plus que têtue. » Pour le coup, ça il ne pouvait pas le nier. Mais je ne pouvais masquer mon air légèrement amusé en mentionnant le fait que je pouvais me montrer têtue.

Et j’avais finalement prononcé ces trois petits mots. Trois petits mots qui voulaient dire beaucoup. Et il me les avait dits en retour, me précisant même qu’il m’aimait depuis bien longtemps. Je n’avais pu m’empêcher de lui demander depuis combien de temps. Sa réponse me fit doucement sourire avant d’en rire légèrement. « Oh bon sang… » Je me mordis légèrement la lèvre inférieure tout en baissant le regard. Depuis le premier jour… Comment était-ce possible ? Il n’avait rien laissé paraître pourtant. Je fermais quelques secondes les yeux, riant toujours légèrement et en secouant la tête de droite à gauche. Puis, je relevais la tête vers lui. « Je ne peux pas te traiter d’idiot. Parce que, pour le coup, je suis tout aussi idiote. » Oh bon sang, pour le coup, on peut dire que nous étions réellement deux idiots. Becca et Steve avaient raison depuis bien longtemps. D’ailleurs, ces deux là devaient nous attendre certainement.

(c) DΛNDELION

25/07/2023

Blue side of the sky

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

☾☾ D’avoir simplement avoué que oui, j’avais peur, mais si ce n’était que dans un simple murmure, avait retiré un léger poids de sur mes épaules. Bien que je me doute que je n’aie même pas eu à le dire, puisqu’il avait plus affirmé que j’avais peur, que poser la question. Je savais très bien que pour lui, je n’étais qu’un livre ouvert, il me comprenait mieux que quiconque. Enfin non. Mon frère en savait encore plus que n’importe qui, mais c’était bien normal, on était de la même famille. Et puis je ne lui avais jamais rien caché. Sauf peut-être mon envie d’aller au front pour m’occuper des blesser. Ça il ne l’avait que su, que lorsqu’il était revenu des terres ennemis avec Steve. Et ceci avait été tout un choc pour lui. Je m’en souvenais comme si s’était hier, de son air surpris, et ensuite des réprimandes qu’il m’avait fait ce jour-là. Mais encore une fois, je ne l’avais pas écouté, et j’étais resté contre son gré. J’étais une adulte, et je faisais ce que je veux. Il ne pouvait pas me contrôler. Du moins, je ne l’avais pas laissé me dire quoi faire à cette époque. Une chance après le fait que j’aille mentionner avoir peur, il n’avait rien rajouté de plus, pourtant, je savais qu’il m’avait entendu. Mais je n’avais pas envie d’en parler, pas pour le moment. Ce soir était censé être une soirée entre amis, et non, moi qui jouais encore les petites pestes, qui ne pouvaient pas garder ses sentiments loin d’elle. De toute façon, j’avais tout fait pour changer de sujet, en le remerciant pour m’avoir sauvé la vie hier soir. Puisque c’était réellement le cas, s’il n’était pas arrivé à temps hier, qui sait ce qu’il aurait pu m’arriver. Surtout que cet homme avait eu l’air décidé à m’amener, on ne sait où d’ailleurs. Mais qu’il me dise qu’il avait voulu rester avec moi, m’avait un peu confuse. Donc j’avais simplement posé la question, mais je n’eus le droit qu’a une moitie de réponse. Puisque ce fut le moment où mon frère avait décidé de se pointer auprès de nous, lancer cette pic, puis partir comme si de rien était.

Ceci me fit soupirer quelque peu, celui-là toujours à se mêler a des choses qui ne le concernaient guère. Pour une fois, n’aurait-il pas pu juste passer sans rien dire ? Surement pas ! Il voulait se venger qu’on lui aille lancer cette phrase pendant si longtemps. Mais s’il n’avait pas attendu si longtemps avant d’écouter son cœur, peut-être que je ne l’aurais pas autant emmerdé avec cette blague ! Par contre, dès que mon frère fut loin, je ne pouvais pas en rester là. Je devais savoir le reste de cette phrase. Et j’aurais cru que ce dernier aurait simplement continué, puisqu’il me connaissait si bien, mais non. Il eut un petit silence, donc j’en profitai pour simplement dire.

- Et ?

En observant un peu plus loin, mon regard, c’était poser naturellement sur les deux autres personnes à qui je tenais beaucoup, et ce pincement a mon cœur, ne fit que me fait détourner le regard assez rapidement. Aurais-je le droit au bonheur aussi un jour ? Ou n’étais-je que condamne à vivre dans l’espoir que quelque chose se produise un jour ? Je ne savais plus trop quoi penser, mais j’écoutai tout de même les paroles de celui que j’aimais de tout mon cœur. Il avait des bons arguments, sur ce que j’avais mentionné. Je savais que ni lui, ni James laisseraient Hydra s’en prendre à nous, mais je ne pouvais guère m’empêcher d’y penser. C’était dans ma nature, de me faire des scénarios tout aussi improbables les uns que les autres.

- Tu as raison. Ils ne viendront sûrement jamais s’en prendre à James, mais je ne peux m’empêcher d’avoir peur sur le sujet. Et non, je n’ai pas peur de mon frère, j’ai juste besoin de temps…

Encore une fois, j’essayai de changer de sujet par la suite, le prenant de cours en lui demandant de m’apprendre à me défendre. Parce que oui, depuis qu’on était ici, j’avais envie d’apprendre à me défendre d’une quelconque manière. Parce que je ne connaissais rien de ce monde, et que le danger pouvait se retrouver n’ importe où. J’avais eu la confirmation la veille dans ce bar, et à présent, je ne voulais plus jamais être une demoiselle en détresse. Non, pas que je ne voulais pas de Steve comme chevalier sur son cheval blanc, venant me sauver. Mais je ne pouvais pas toujours compter sur les autres pour me protéger. Je voulais en être capable toute seule aussi, devenir plus forte. Alors qu’il me répond que oui, il allait m’apprendre à me défendre et qu’on pouvait commencer lorsque je le voudrais. À ceci, je lui souris, mais je peux aussi remarquer qu’il s’était beaucoup rapproché de moi. Mordillant donc ma lèvre inférieure, je rapprochai mon visage quelque peu, frôlant mes lèvres contre les siennes en ne murmurant qu'un petit « merci ». Avant d'enfin poser mes lèvres contre les siennes, je ne pouvais pas résister plus longtemps que cela.

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28/07/2023

Blue side of the sky.

James B. Barnes & Steve Rogers & Rebecca Barnes & Alya Hawkins

« Lost, but not yet found. Made up of pieces that I picked up off the ground. Some nights, I swear, no matter how hard that I try. Feels like I’ll never touch the blue side of the sky. »

Oh que oui, je m’étais inquiété lorsque j’avais reçu l’appelle de Becca hier soir. Bien évidemment, je me doutais que cette dernière était loin d’être dans son état normal. Déjà, que je ne l’avais jamais vu toucher à un verre d’alcool, je doutais fortement qu’elle en est prise plusieurs. Son état était loin d’être normal et les explications d’Aly n’avaient absolument pas aidé à apaiser mes craintes, bien au contraire. J’avais eu réellement peur pour les deux. Pour le coup, j’étais bien content d’être avec mon meilleur ami pour pouvoir retrouver les deux demoiselles. Non seulement ce dernier savait où elles comptaient passer la soirée, mais les filles avaient été séparées lorsque nous étions entrés. Comment ne pas paniquer encore plus dans ces conditions ? J’avais réagi au quart de tour, ne prenant pas une minute de réflexion avant de mettre une droite à l’homme qui essayait de trainer Becca ailleurs. Avec le recul, je me disais que j’y avais peut-être été un peu trop fort, laissant plutôt ma peur s’exprimer plutôt que ma raison. Oui, j’avais eu peur pour elles. Oui, j’avais eu peur d’arriver bien trop tard pour pouvoir les aider. Cependant, j’étais bien heureux d’avoir retrouvé Becca. Quant à Aly, ne voyant aucunement Bucky, je savais qu’elle devait être également en sécurité.

J’étais en train de parler de ce moment précis avec Becca quand le frère de cette dernière fit son apparition. Il ne s’arrêta que quelques instants pour retourner une blague qu’on lui faisait bien trop souvent contre nous. Pour le coup, je ne savais quoi répondre, préférant le laisser dire, et confirmer à Becca le fait que, oui, il avait retourné notre propre blague contre nous. Cependant, cette dernière semblait bien déterminée à poursuivre la conversation que nous avions engagés, me demandant de poursuivre ma phrase. Je lâchais un petit rire. « Et je n’ai pas hésité une seule seconde à courir pour te retrouver. Déjà que tu ne semblais pas être dans ton état normal, mais alors savoir que vous étiez certainement en danger… Oui, je me suis inquiété et j’ai eu peur pour toi. Je ne voulais pas qu’il t’arrive quelque chose. » Ce qui était vrai.

Cependant, Becca semblait être en proie à une tout autre inquiétude et je savais que cette dernière concernait certainement son frère. Avec ce qu’elle avait appris aujourd’hui, j’imaginais bien que cette dernière n’avait pas l’esprit tranquille. Je fis tout ce qui était possible pour la rassurer, lui confiant tout ce que je pensais sur la situation. Je comprenais ses craintes et ses peurs, cependant, il fallait qu’elle essaie réellement de relativiser les choses et, surtout qu’elle n’ait pas peur de lui. Je savais qu’elle devait s’imaginer les pires scénarios possibles, mais il fallait qu’elle envisage tout de même les possibilités où tout se passerait pour le mieux. Car c’était totalement envisageable. Alors l’entendre dire que j’avais raison fut presque un soulagement, même si elle me confiait tout de même avoir peur sur ce sujet. « C’est normal. En plus tu as eu tellement d’informations en très peu de temps. Et elles sont assez contradictoires. Mais les choses finiront par s’arranger. » Oui, les choses finiraient par aller mieux, j’en étais certain.

Lorsqu’elle finit par me demander si je pouvais l’aider à se défendre, je ne pus m’empêcher d’être surpris. Bon, il est vrai que, avec ce qu’elle avait vécu hier, elle voulait certainement apprendre à se débrouiller seule. De plus, maintenant qu’elle se trouvait dans une toute autre temporalité et, d’autant plus, dans un autre monde, il était totalement légitime qu’elle souhaite apprendre à se défendre en cas de problème. Alors, je n’avais pu que lui répondre par l’affirmative. Et, sans même m’en rendre réellement compte, mon visage s’était approché du sien. Tout ce que j’entendis de sa part fut un simple merci alors que ses lèvres frôlaient les miennes avant qu’elles ne finissent par se poser dessus. La tenant toujours d’une main sur la taille, la deuxième vint se poser sur sa nuque alors que je répondais au baisé qu’elle me donnait. Bon sang, on pouvait parler des deux là-bas, au final, peut-être que l’on n’était pas mieux à avoir attendu si longtemps également.

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30/07/2023

Blue side of the sky

James B. Barnes, Alya Hawkins, Rebecca Barnes & Steve Rogers

☾☾ Le fait qu’il aille prit le temps de lancer cette petite blague à sa sœur et son meilleur ami, avait peut-être coupé à leur conversation, mais James n’avait guère pu s’en empêcher. Les voir ainsi blottis l’un contre l’autre, c’est comme s’il avait été obliger à faire un petit commentaire, avant de continuer son chemin, pour prendre la jeune femme qui détenait son cœur entre ses bras de nouveau. Cela ne faisait même pas une journée qu’ils étaient séparés, et il ne pouvait pas denier le fait qu’elle lui aille manquer. Que se passera-t-il lorsque les deux devront rentrer chacun de leur côté ? Il ne voulait pas y penser pour le moment, il allait simplement profiter du moment présent, et de l’avoir blotti contre lui de cette manière. Et puis, il pouvait toujours lui demander de passer la nuit une fois de plus chez lui non ? Bien qu’en même temps, il avait peur que sa sœur se retrouve seule, surtout après ce qu’il venait de lui apprendre d’un coup. Et les événements de la veille. Il connaissait bien cette dernière, elle risquait de paniquer toute seule, mais elle n’allait jamais demander à personne de l’aider sur le sujet, ne voulant guère paraître faible. Comme elle l'avait démontré la veille, sans le vouloir.

Mais ce n’était pas le temps qu’il pense a tout ceci, il voulait laisser les événements de plutôt et de la veille loin dans sa mémoire. Parce qu’il avait encore cette envie de savoir comment cette drogue s’était retrouvée dans les verres des deux jeunes femmes. Et il n’allait pas hésiter à aller payer une petite visite au barman, pour comprendre. Voilà pourquoi il ne devait pas y penser, au lieu de cela, il fut quelque peu curieux sur cette histoire de lettre que la jeune rousse ne lui avait jamais envoyée. Pourtant si elle lui aurait envoyé, il lui aurait répondu, et qui sait ce qu’il aurait pu se produire dans les années quarante si tel avait été le cas. Surtout qu’il avait répondu à celles de sa sœur, ce n’était pas quelque chose qu’il aurait tout bonnement ignoré. Qu’elle lui demande s’il aurait répondu à cette dernière, en mentionnant qu’elle avait écrit à demi-mot ce qu’elle ressentait pour lui à l’époque. Le fit sourire davantage, avant qu’il ne fasse que dire.

- Alors là, je t’aurais s’en doute répondu dans écrivant à demi-mot les mêmes choses, doll.

Reparler du passée, commençait un peu à l’énerver, il ne voulait plus réellement y penser. D’avoir été ce monstre, d’avoir ce sang d’innocent sur les mains, qu’il aille tuer quelqu’un qu’il connaissait en plus de tout cela, qu’il ne pourra jamais effacer tout ce rouge dans son petit carnet. Tout ceci était des sujets qu’il ne voulait pas aborder, pas en ce moment. Il avait déjà assez de mal à devoir en parler durant ces sessions chez la psychologue, il n’avait pas envie de devoir continuellement en parler avec les gens qui lui étaient chers. Pouvait-il pour une journée tout oublier de ce passé horrible qu’il avait vécue ? Soupirant, il posa une main sur la joue de la jeune femme, frottant son pouce sur la dite joue.

- Je sais très bien que tu peux l’être, mais peut-on cesser d’en parler ? Au moins pour ce soir.

Puis lorsqu’elle avait avoué l’aimer, il avait fait de même, mais il aurait mieux fait de se taire sur le fait que cela faisait longtemps. Puisqu’à présent, il devait lui répondre sur cette question lancée, par la suite. Avouer que c'était depuis le premier jour, faisait de lui un idiot. Il le savait. Pourquoi croyez-vous que la jeune Barnes lui répète si souvent ce mot ? Voilà la raison. Il en était un tout simplement. Mais qu’elle lui avoue qu’elle était tout aussi idiote, lui fit arquer un sourcil.

- Et pourquoi serais-tu une idiote, exactement ?

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25/07/2023

Blue side of the sky.

James B. Barnes & Steve Rogers & Rebecca Barnes & Alya Hawkins

« Lost, but not yet found. Made up of pieces that I picked up off the ground. Some nights, I swear, no matter how hard that I try. Feels like I’ll never touch the blue side of the sky. »

Je n’avais jamais envoyé cette lettre pour une seule et unique raison : je ne savais pas si Bucky y aurait répondu. Et je ne savais pas non plus si sa réponse aurait été la même que la mienne. Pour le coup, je n’avais aucune envie de le savoir. J’avais eu bien trop peur à l’époque pour tenter quoi que ce soit. Cependant, je n’avais eu de cesse de me demander ce qu’il se serait passé si j’avais eu le courage de le faire. Est-ce que cela aurait changé quelque chose dans les événements de l’histoire ? Est-ce que le cour des choses aurait été modifié dans les années quarante par une simple lettre ? Comme on dit, avec des et si, on pourrait refaire le monde. Les choses ne s’étaient pas déroulées ainsi. Il en était tout autrement aujourd’hui et j’avais tout de même la chance de l’avoir à mes côtés. Alors, pourquoi pas ? Pourquoi pas lui parler de cette lettre que je n’avais jamais envoyée ? Profitant, par la même occasion, à lui demander s’il aurait répondu à cette dernière. Je n’avais pas voulu le savoir dans les années quarante, mais aujourd’hui, c’était une tout autre question. J’avais envie de savoir ce qu’il en était.

Alors quand il me répondit qu’il aurait répondu en écrivant à demi-mots les mêmes choses, je souris. Oh bon sang, j’aurais réellement dû envoyer cette lettre. Pour le coup, si Becca disait que Bucky était un idiot, j’étais une véritable idiote de ne pas avoir envoyé cette dernière, surtout vu ce qu’il venait de me confier. J’avais été réellement stupide pour le coup. « J’aurais dû envoyer cette lettre. » avais-je murmuré dans un rire. Autant rire de la situation à présent, n’est-ce pas ? Surtout maintenant que nous étions aussi proches, comme nous ne l’avons jamais été. Et dire qu’il avait fallu attendre un saut dans le temps et d’être dans une tout autre réalité pour que l’on en arrive à ce moment présent.

Et je ne pus m’empêcher d’évoquer le passé et dire ce que je pensais. Même si je n’avais eu aucunement l’envie de m’attarder sur le sujet. Cependant, il fallait tout de même que je lui réponde. Je ne pouvais pas le laisser dire qu’il avait été un monstre. Je ne pouvais pas le laisser me faire croire qu’il en avait réellement été un. Non. Un monstre est conscient de ce qu’il fait et il le fait parce qu’il en a envie. Ce qui n’était pas son cas. Il n’avait jamais eu envie d’avoir autant de sang sur les mains. Il avait été contrôlé par des monstres, rien de plus. Et, par la même occasion, je lui rappelais que je pouvais me montrer très têtue quand je le voulais. Cependant, le voir soupiré et l’entendre me demander de cesser de parler de ce sujet me fit perdre mon petit air amusé. Resasser le passé, ce n’était pas toujours bon et j’imaginais que ça l’était encore moins pour lui. Alors, tout en lui adressant un sourire, je ne fis que répondre : « Bien entendu. Arrêtons de parler de tout ça. » Non, je n’avais aucunement l’intention de le blesser. Surtout que je savais qu’il avait déjà parlé de ce sujet avec ma meilleure amie quelques heures plus tôt. Et, la connaissant, ça m’étonnerait que tout se soit passé pour le mieux. Alors oui, il était peut-être préférable de cesser d’en parler.

Et j’avais fini par lui dire ces trois petits mots, ces sept lettres qui avaient tant de signification. Il m’avait confié la même chose en retour, me disant qu’il m’aimait depuis bien longtemps maintenant. Je n’avais pu m’empêcher de faire ma curieuse et de lui demander depuis combien de temps exactement. Sa réponse me fit sourire, et comment pourrais-je le traiter d’idiot alors que j’étais tout aussi idiote pour le coup. « Pour la même raison que toi. Je t’aime depuis le premier jour. » Oh que oui, je l’aimais depuis le premier jour. En y repensant, je me revoyais très bien lui lancer quelques regards furtifs avant de tourner la tête pour regarder tout autre chose avant qu’il ne s’en rende compte. Je me revoyais en train d’écouter Becca parler d’eux et être très attentive à tout ce qu’elle me disait sur Bucky. Et pourtant, nous avions fait comme si nous nous détestions. Les deux avaient raison, on avait été des idiots.

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25/07/2023

Blue side of the sky

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

☾☾ Lorsque j’étais arrivé sur la plage, j’aurais cru que mon frère aurait déjà été là, mais faut croire que j’étais la première arrivée de nous deux. Et c’était peut-être mieux ainsi, parce qu’a cet instant précis, je ne savais pas trop comment réagir en sa présence. Pas avec tout ce qu’il m’avait annoncé d’un seul coup. J’avais au moins compris pourquoi mes deux meilleurs amis n’avaient pas voulu m’en dire plus, et qu’ils voulaient que ce soit lui qui me raconte son histoire. Mais j’aurais tout de même aimé avoir été averti que ce récit allait me trotter en tête de cette manière. Ou plutôt me faire peur de la sorte, une chose que j’avais affirmée à Steve que je ressentais, même si je ne le voulais guère. C’était plus fort que moi, tout cela me terrifiait. Pas mon frère en tant que tel, mais ce qu’il avait vécu jusqu'à maintenant, sans oublier les détails qu’il avait omis de me raconter. Croyant que je n’allais pas le supporter et il avait raison. Je n’aurais pas dû faire ses recherches lorsqu’il avait quitté l’appartement. J’aurais du attendre qu’il soit enclin à me faire part des derniers détails, un autre jour. Mais ma curiosité avait pris le dessus comme toujours, mais aussi le fait que d’être tenu dans l’ignorance de nouveau, commençait à réellement m’énerver.

C’était aussi pourquoi à présent, j’avais si peur de toute cette situation, puisque je savais qu’il y avait un Hydra ici, j’avais pu lire sur le fait qu’ils existaient toujours. Voilà pourquoi mon esprit se faisait tous ces scénarios horribles, mais tout ceci n’allait pas arriver non ? Les deux super soldats n’allaient jamais laisser personne s’en prendre à moi ou Alya ? Alors pourquoi avais-je si peur que cela ? C’était simplement dans ma nature. J’avais tout de même vécu en temps de guerre, et ici, je ne connaissais rien de ce monde, ni de ce qui pouvait si cacher. Mais je devais laisser ces craintes, qui envahissaient mon esprit, de cote pour le moment. Voilà pourquoi après que mon aîné soit passé à côté de nous lançant cette petite pique, qu’on lui avait si souvent dit, je voulais connaître la fin de la phrase de mon meilleur ami. Puisque ce dernier ne l’avait pas terminé, du a James et sa manie à se mêler de ce qu’il ne le regardait pas. Pour une fois, il aura pu juste se taire, et laisser les choses telles qu'elle étaient, mais comme toujours, il allait me mettre des bâtons dans les roues. Soupirant quelque peu, j’avais posé la question, ou du moins simplement dit un « et » avec un ton interrogatif. Je voulais réellement pouvoir entendre ce qu’il avait à dire sur les événements d’hier. Et ainsi peut-être allais-je cesser de ne pas me croire assez bien pour lui ? Quelle bonne blague ! Même si tel était le cas, et qu’il m'avouait quoi que ce soit, mon esprit allait toujours continuer de me dévaloriser toute seule.

Donc qu’il me dise qu’il avait eu peur qu’il m’arrive quoi que ce soit, m’avait fait rougir un peu. C’est vrai qu’avec ce qui s’était produit en si peu de temps, surtout que c’était la première fois que je touchais à de l’alcool hier soir. Une chose est sur, je n’allais plus jamais approcher ce breuvage du diable. Terminer. Je ne fis donc que sourire quelque peu avant de lui répondre.

- Et grâce à toi, il ne met rien arriver arriver. Enfin, parce qu’Aly t’a parlé au téléphone.

Bien que j’avais cru comprendre que c’était moi qui l’avais appelé en premier lieu, mais tout ceci était encore plus que confus dans ma tête. Et je ne crois pas qu’un jour, j’allais me souvenir de tous les détails, en même le voulais-je réellement ? Pas vraiment. Oublier cette mésaventure était la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Et ce même, si j’avais passé beaucoup de temps avec celui qui détenait mon cœur. Parler de mes craintes était quelque chose que j’aurais peut-être dû garder pour moi-même, mais je ne pouvais les cacher bien longtemps. Toute façon, chacune des personnes sur cette plage réussissait à me lire comme un livre ouvert, alors a quoi bon me taire sur le sujet. J’avais donc tout fait pour changer ce sujet, qui ne faisais que me faire du mal en demandant à ce dernier de m’apprendre à me défendre. Puisque je ne voulais plus jouer les demoiselles en détresse comme ça l’avait été le cas hier soir. Ce n’était pas seulement d’hier que je voulais apprendre à me défendre, mais plutôt depuis qu’on avait atterri ici, moi et Alya. J’avais cherché des endroits pour ce genre d’activité, sans trouver réellement ce que je recherchais. Et sans en parler à ma meilleure amie d’ailleurs. Je n’avais pas voulu lui faire peur, ou la rendre inquiète sur ce projet personnel que j’avais eu tout simplement. Donc je n’avais que soupirer un léger merci, avant de poser mes lèvres contre celle de ce dernier, puisque je ne pouvais simplement plus lui résister. En oubliant que mon frère et ma meilleure amie étaient un peu plus loin sur la plage. Lorsque je sentis que celui-ci déposa une main sur ma nuque, pour me rendre ce baiser, qui était plus qu’attendu de mon côté. D’ailleurs, pourquoi avions-nous attendu tout ce temps ? Je ne savais pas. Mais je n’allais plus jamais laisser autant de temps s’écouler, pour qu’il se passe quelque chose entre nous. Une autre chose qui était terminée pour moi. Je passai donc mes bras autour de son cou, pour être encore plus près de lui.

Après un léger moment, je m'éloignai quelque peu de lui, mais pas trop non plus. Un sourire bien en évidence sur mes lèvres avant que je ne murmure un simple petit.

- Je t’aime Steve…

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28/07/2023

Blue side of the sky.

James B. Barnes & Steve Rogers & Rebecca Barnes & Alya Hawkins

« Lost, but not yet found. Made up of pieces that I picked up off the ground. Some nights, I swear, no matter how hard that I try. Feels like I’ll never touch the blue side of the sky. »

Repenser aux évènements de la veille me fit repenser à l’angoisse que j’avais ressenti. Les filles avaient été pendant un long moment exposé à un tout type de danger auquel elles ne devaient absolument rien connaître. Le XXIe siècle ne ressemblait en rien aux années quarante. Même si elles s’étaient certainement trouvé une place dans ce monde, elles ne faisaient encore que le découvrir. J’avais eu un temps d’adaptation et j’avais été aidé du SHIELD pour le comprendre. Elles, c’était totalement différent. Elles devaient y vivre directement pour pouvoir apprendre à le connaître. Elles ne savaient rien de ce dernier, de ses dangers. Aly et Becca se retrouvaient dans une tout autre époque et il y avait certainement de quoi se perdre. Elles devaient encore certainement apprendre de nouveaux codes sociaux. Ce ne devait pas être facile tous les jours, et, même si j’étais persuadé qu’elles étaient toutes les deux capables de s’en sortir, il leur faudrait encore du temps pour comprendre l’entièreté de ce nouveau monde. Alors oui, je ne doutais pas de la capacité des filles à pouvoir s’adapter dans cette nouvelle temporalité. Cependant, je n’avais pu m’empêcher d’avoir peur pour elle quand je les avais eu toutes les deux au téléphone. Je m’étais soucié de Becca quand j’avais entendu sa voix qui ne ressemblait pas à celle de d’habitude. Puis, les explications d’Aly m’avaient glacé le sang. Je savais qu’il fallait agir au plus vite et cette angoisse n’avait fait qu’accroitre jusqu’à ce que je retrouve Becca.

J’étais sur le point d’évoquer ce sujet avec Becca quand mon meilleur ami avait fini par arriver. Sans plus attendre, ce dernier avait vite rejoint ma meilleure amie tout en retournant une blague contre nous. Je ne pouvais contester et, surtout, Becca attendait la suite d’une phrase qui était restée en suspens. Je ne pouvais pas échapper à la réalité, ni même me taire à ce sujet, surtout maintenant qu’elle se montrait curieuse. Alors oui, je n’avais eu d’autres choix que de lui exposer mes craintes et mes angoisses de la veille, tout en lui disant que j’avais n’eut qu’une seule hâte : la retrouver pour m’assurer qu’elle était en sécurité. C’était tout ce qui m’avait importé dès l’instant où Aly avait fini par raccrocher au téléphone. Je savais que je n’avais d’autres choix que de me précipiter vers l’endroit où elles se trouvaient pour leur venir en aide. « Parce que tu m’as appelé. De ce qu’elle disait, elle n’avait aucun réseau avec son téléphone. Si tu ne m’avais pas appelé, nous n’aurions rien su et… » Pour le coup, je ne voulais pas finir cette phrase. Je ne voulais pas imaginer une seule seconde de plus ce qui aurait pu arriver si nous n’étions pas arrivés à temps. Non, ce n’était pas le cas. Les filles étaient là et elles allaient bien à présent.

Cependant, il fallait tout de même que j’aborde légèrement le sujet concernant son frère avec elle. Je ne pouvais me taire plus longtemps sur la question. Je lui demandais seulement de ne pas avoir peur de lui. Après tout, il n’était pas dangereux, surtout avec ce contrôle en moins. Cependant, je ne pouvais que la comprendre. Elle avait entendu tellement d’informations contradictoires ces derniers temps, qu’elle avait certainement besoin de remettre les choses à plats et, surtout, de prendre un peu de recul. Oui, c’était peut-être nécessaire pour elle. Becca avait toujours eu tendance à dramatiser un peu les choses. Elle avait réellement besoin de temps pour pouvoir prendre du recul et pouvoir se dire que, oui, elle ne courrait aucun danger et son frère non plus.

Cependant, qu’elle me demande de lui apprendre à se défendre fut une véritable surprise. Je me demandais si tout cela n’avait pas un rapport avec les événements de la veille mais, je préférais me taire. Je ne souhaitais plus en parler. J’avais eu peur cette nuit-là, cependant, maintenant, elles ne risquaient plus rien. Elles étaient là, avec nous, et c’est tout ce qui comptait. Néanmoins, je ne pouvais pas lui refuser mon aide pour lui apprendre à se défendre. Bien au contraire, je lui précisais même que j’étais d’accord, tout en lui disant que c’était quand elle le voudrait. Bien évidemment que je lui apprendrais à se battre. Surtout que je savais qu’elle en était capable et qu’elle apprendrait certainement très vite. Je connaissais ses capacités et je savais qu’elle progresserait rapidement. Cependant, tout en lui disant que j’étais d’accord, je ne m’étais pas aperçu que mon visage s’était approché du sien. Puis, finalement, nos lèvres se rencontrèrent et, après un petit moment en train de nous embrasser, Becca s’éloigna. Ce qu’elle me dit par la suite me fit certainement louper un battement de cœur. Elle disait enfin ce que j’avais toujours secrètement su. Et, cette fois, je savais que Bucky ne dirait rien. J’étais même persuadé, et je ne saurais l’expliquer, qu’il serait content de la situation. « Je t’aime aussi, Becca. » Et, sans plus attendre une seconde, je reposais mes lèvres sur celles de cette dernière.

(c) DΛNDELION

30/07/2023

Blue side of the sky

James B. Barnes, Alya Hawkins, Rebecca Barnes & Steve Rogers

☾☾Cette histoire de lettre non envoyée, était quelque chose qui intriguait notre jeune homme. Non pas seulement parce qu’il aurait bien aimé recevoir une lettre de cette dernière durant la guerre. Mais aussi, ainsi, il pouvait, pour un simple petit moment, oublier le regard effrayé de sa sœur sur lui lorsqu’il avait eu terminé son récit quelques heures plutôt. Enfin, il pouvait essayer, ce qui n’était pas si facile que cela à faire. Tellement qu’il n’osait même pas tourner son regard vers les deux autres derrière eux, faisant presque comme s’ils n’étaient pas là. Non, pas qu’il ne veuille pas qu’il le soit, mais il avait cette crainte de revoir cette peur dans les yeux de sa jeune sœur, et juste cette pensée faisait en sorte que son cœur se serrait de nouveau dans sa poitrine. Donc il préférait de loin, parler de n’importe quoi d’autre que ce qui s’était déroulé plutôt dans la journée. Même si parler du passé, n’était pas quelque chose d’entièrement mieux. Puisqu’ainsi, il se souvenait à quel point, il avait été con dans les années quarante et encore plus envers celle qui se blottissait contre lui en ce moment. Jamais il n’aurait pensé avoir cette deuxième chance avec elle, surtout après avoir dormi et été contrôler si longtemps par Hydra. Tout ceci semblait impossible, lorsqu’il fut de retour a lui-même, après ce dernier combat contre Steve qui l’avait réveillé entièrement, de se contrôle néfaste sur sa personne.

Donc qu’elle lui demande s’il aurait répondu à cette lettre, ou elle y avait écrit les choses à demi-mot, ce dernier n’avait guère pu s’empêcher de dire que oui, il y aurait répondu. Surement en y écrivant les mêmes choses qu’elle d’ailleurs. Puisqu’il savait depuis bine longtemps que cette femme était celle avec qui il voulait finir sa vie. Et ce même, si à cette époque les deux ne faisaient que se prendre la tête pour des raisons, plus que ridicule. Il avait tout de même toujours porté une certaine attention à celle-ci, sans le dévoiler réellement. Enfin, Becca l’avait toujours vue, mais il avait fait la sourde oreille chaque qu’elle ramenait le sujet. Comme s’il ne voulait pas l’avouer à haute voix, mais il aurait dû le faire, il y a tellement d’années à présent. Que s’en était presque ridicule. Il avait tellement perdu de temps, un temps qu’il ne pouvait pas récupérer à présent, mais qu’il allait essayer de profiter de l’instant présent, pour y remédier.

- Oui, tu aurais dû l’envoyer, doll.

Parler de ce qu’il lui était arrivé par le passé était quelque chose que notre homme ne voulait plus faire. Du moins ce soir. Un autre jour, peut-être, pourrait-il entrer plus dans les détails, mais pour ce soir, il voulait se concentrer sur le présent. Et oublier d’avoir été ce monstre, d’avoir ce sang d’innocent sur ses mains. Mais surtout d’avoir ce petit carnet rempli de rouge que jamais il n’allait pouvoir tout effacer ce qu’il avait fait. Surtout qu’à présent qu’il était dans ce monde, il ne pouvait pas demander pardon à personne, aucune des familles qu’il avait détruites en étant ce soldat de l’hiver. Et encore moins se faire pardonner par les morts, comme Tony Stark. Les deux ne savaient jamais réellement aimer, mais ce dernier s’était sacrifié pour l’univers en entier, et à présent James ne pouvait pas essayer de se pardonner d’avoir tué ses parents. Ainsi que faire simplement la paix. Les deux ne savaient jamais réellement aimer, mais ce dernier s’était sacrifié pour l’univers en entier, et à présent James ne pouvait pas essayer de se pardonner d’avoir tué ses parents. Ou qu’elle se soit, opposer a tout ceci, mais elle avait qu’accepter, ce qui le fit sourire un peu avant qu’il ne fasse que dire.

- Merci.

Enfin, ces trois petits mots avaient franchi les lèvres de notre ancien soldat, ainsi que celle de la jeune femme. Il était tout de même temps, que les deux cesse de se voiler la face. Les deux étaient bel et bien amoureux l’un de l ‘autre. Et à présent que c’était dit, le poids sur les épaules de notre avait disparu, il n’avait plus peur qu’elle le rejette. Qu’elle lui avoue qu’elle aussi l’aimait depuis le premier jour, le fit relâcher un léger rire, avant de poser ses mains sur les joues de cette dernière.

- Alors on a bien mérité que Becca et Steve, nous disent qu’ils nous l’avaient dit non ?

Affichant un petit sourire, il finit par l’embrasser de nouveau un petit instant avant de coller son front sur celle de la jeune femme et de dire.

- Et si on allait les rejoindre d’ailleurs ?

CODAGE PAR AMATIS

25/07/2023

Blue side of the sky.

James B. Barnes & Steve Rogers & Rebecca Barnes & Alya Hawkins

« Lost, but not yet found. Made up of pieces that I picked up off the ground. Some nights, I swear, no matter how hard that I try. Feels like I’ll never touch the blue side of the sky. »

Envoyer cette lettre, c’était une chose à laquelle je n’avais guère voulu penser jusqu’à aujourd’hui. J’avais toujours douté que ce soit une bonne idée. Ne sachant qu’elle saurait sa réaction, j’avais préféré la garder pour moi. Je n’avais pas envie de me retrouver face à un mur, ni même face à une réponse qui changerait les choses du tout au tout. Pour le coup, j’avais toujours imaginé le pire et je m’étais toujours dit qu’il était peut-être préférable que nous restions sur cette relation conflictuelle. Je n’avais nullement envie de savoir si ce dernier me détestait réellement. Je préférais attendre, savoir ce qu’il se passerait quand il rentrerait de la guerre. Et j’avais appris qu’il ne rentrerait pas. Quand Becca m’a appelé, j’avais dû lui faire répéter la terrible nouvelle à plusieurs reprises pour bien comprendre ce qu’il se passait. Elle était dans un tel état, que je n’arrivais pas à la comprendre. Je ne sais comment j’ai réussi à garder mon calme pour lui dire que j’arrivais au plus vite. Et j’avais fini par m’effondrer avant de retrouver ma meilleure amie. Tous ces signes que je n’avais pas voulu voir. C’était peut-être la première fois où je m’étais dit que, oui, j’aurais peut-être dû envoyer cette lettre. Si je l’avais fait, est-ce que les choses auraient été différentes ? Je ne pouvais le savoir, et c’est également pour cette raison que j’avais passé ce portail. Je voulais échapper à la réalité, me disant que ce serait peut-être mieux ailleurs. Ce qui était le cas. Et, sachant ce que l’on était aujourd’hui, je me demandais ce que nous aurions pu être dans les années quarante. Alors, oui, peut-être aurais-je du réellement envoyer cette lettre. Chose que Bucky me confirma.

Tout en parlant de cette fameuse lettre, je ne pouvais m’empêcher d’évoquer le passé, son passé. Chose que je n’aurais peut-être pas dû faire. Il avait été le Soldat de l’Hiver. Il avait été cet homme dont certaines personnes se servaient pour arriver à leurs fins. Il n’avait jamais voulu être leur pantin, celui qui ferait tout le sale travail juste parce qu’on lui avait imposé un contrôle mental. Je savais que toutes ces actions n’étaient absolument pas voulues. Je savais que, s’il avait été conscient de ces activités, il n’aurait jamais voulu tuer toutes ces personnes. J’en étais plus que persuadée. Il n’était pas le monstre qu’il pensait être. Il ne l’avait jamais été à mes yeux. Lorsque je l’avais fui lorsque je l’avais revu pour la première fois, j’ignorais tout du contrôle qu’HYDRA avait exercé sur lui. Je n’avais jamais voulu lire la suite de ce récit, me demandant ce qui lui était arrivé pour qu’il devienne ainsi. Je m’étais dit que je ne le connaissais pas plus que ça. Que je ne savais, au final, rien sur lui et qu’il était loin la personne que l’on pensait qu’il était. Je l’avais mal jugé à cause de ces fichus écrits et, surtout, de mon incapacité à vouloir en apprendre plus. Et pourtant, j’avais toujours espéré que tout cela était faux, que tout ce que j’avais lu n’était qu’un tissu de mensonge. J’avais pris peur car je ne savais rien de ce qui lui était arrivé. Et, maintenant que je savais, je me sentais coupable. Surtout maintenant que j’avais osé lui dire que je ne pouvais pas vivre dans un monde sans lui. Non, je n’aurais jamais dû le fuir. Et, oui, je voulais rester à ces côtés à présent. Je voulais être là quand il aurait besoin de moi.

Et ce ne fut pas la seule révélation que je lui fis en ces trois jours de temps. J’avais fini par lui dire que je l’aimais et, ce, depuis le premier jour. Tout comme lui d’ailleurs. Et dire qu’aucun de nous deux n’avait fait le premier pas pour aller vers l’autre, nous complaisant dans cette relation conflictuelle, se refermant dans une certaine peur. Néanmoins, il avait raison, Steve et Becca nous l’avaient dit depuis un moment maintenant que nous étions faits pour être ensemble. Cependant, il semblerait qu’aucun de nous deux ne les ai écouté, du moins jusqu’à aujourd’hui. « Est-ce qu’ils sont obligés de tout savoir ? » avais-je répondu en lui souriant, l’air amusé. Après tout, même s’ils nous l’avaient dit, ces deux-là étaient-ils obligés de savoir qu’ils avaient eu raison ? Et, surtout, que nous éprouvions des sentiments l’un pour l’autre depuis le premier jour ? Non, il n’était réellement pas obligé de le savoir. J’entendais déjà les deux nous dire qu’ils le savaient et nous l’avaient dit depuis bien trop longtemps maintenant. Non pas que j’ai envie de leur donner raison mais, pour le coup, s’il pouvait nous laisser tranquille, ce ne serait pas plus mal. Surtout que, maintenant, c’était peut-être à eux de se bouger un peu et de dire ce qu’ils pouvaient ressentir.

Ses lèvres rencontrant à nouveau les miennes, je me disais que j’avais bien de la chance. Au final, j’avais eu raison de passer ce portail. Si je ne l’avais pas fait, aurais-je été si heureuse qu’aujourd’hui ? J’en doutais fortement. Ma vie sans lui aurait été bien triste. Cependant, nous n’étions pas seuls ici. Pour le coup, avec ces dernières révélations, j’en avais presque oublié le fait que Steve nous avait proposé de pique-niquer sur la plage, tous ensemble. Alors qu’il avait collé son front contre le mien, me disant qu’il faudrait peut-être les rejoindre, je ne fis que lui répondre : « Oui, tu as raison. » Me décollant légèrement de lui, je finis par observer mes deux meilleurs amis au loin. « Non mais je n’y crois pas. » Steve était-il réellement en train d’embrasser Becca ? Pour le coup, je ne savais pas quoi en penser. Puis, finalement un grand sourire naquit sur mon visage. « Non mais regarde-les. Et dire que c’est nous qu’ils embêtaient. Ils auraient peut-être mieux fait de se dire les choses un peu plus tôt, eux aussi. » Pour le coup, cette réflexion était entièrement méritée. Et, peut-être que j’allais me permettre de le leur faire savoir lorsque nous finirions par les rejoindre.

(c) DΛNDELION

25/07/2023

Blue side of the sky

Every human being is a puzzle of need.
You must become the missing piece.

☾☾Bien que j’aurais voulu tout garder au fond de mon esprit, du moins, les révélations de mon frère que j’avais eu le droit d’avoir plutôt ce matin. Je savais bien que je n’y arrivais guère, puisque j’étais souvent considéré comme un livre ouvert pour ceux qui était présent avec moi ce soir. Donc je ne pouvais rien cacher, surtout pas a quel point toute cette histoire me terrorisait, et ce même si j’avais essayé, ça ne valait pas la peine. Puisque Steve avait bien vite compris que j’avais peur, que j’étais perdu, mais encore plus que je n’arrivais pas à ne pas imaginer le pire. Parce qu’en plus des informations que mon aîné m’avait donner sur comment il s’était retrouvé dans cette époque-ci, je n'avais guère pu m’empêcher de faire comme ma meilleure amie, en arrivant dans ce monde, et de faire des recherches sur ce qu’il venait de me dire tout d’un coup ainsi. Et ce que j’avais pu lire, avait réussi a encore plus me terrifier que je l’étais déjà. Oui, j’ai été une idiote d’aller sur mon portable pour faire ses recherches, mais j’avais senti que James m’avait encore caché quelques détails, et étant plus qu’énerver que l’on me cache des choses. Je n’avais guère résisté, à la tentation d’en savoir plus. Et maintenant je le regrettais tellement. Il y a des choses que j’aurais jamais dû lire, et c’en était presque perturbant. Mais pour le moment, je devais enfoncer toutes ses informations au plus profond de mon esprit, et ne plus y repenser. Ce n’était pas le moment pour ce genre de pensée de toute manière, on était censé être dans un pique-nique familial. Et avec mon attitude, j’allais finir par baisser la morale de tout le monde.

Après que James soit passé à côté de nous, pour lancer cette petite pique, je n’avais guère pu m’empêcher de relâcher un léger soupire. Il m’avait si souvent dis d’être plus entreprenante avec Steve, et alors que je le suis enfin, il nous dérange ? Celui-ci était dur à suivre par moment. Comme le fait qu’il présentait des femmes à notre ami, alors qu’il savait fort bien mes sentiments pour ce dernier. Encore aujourd’hui, je cherchais la réponse à cette question, que lui-même ne semblait pas connaître la réponse. À la place, j’avais ignoré quelque peu ce dernier, pour essayer d’avoir la fin de la phrase de mon ami, puisque je voulais savoir ce qui lui trottait dans la tête en ce moment. Et puis j’avais mentionné que ce dernier m’avait sauvé la vie grâce au coup de fils de ma meilleure amie. Mais je pus comprendre que c’était réellement moi qui avais appelé hier soir, alors que je ne me souvenais pas du tout de ce petit détail. Faut dire que je me souvenais à peine de ce qui s’était réellement produite, et c’était s’en doute mieux ainsi. Je ne voulais pas entièrement me souvenir de quoi que ce soit de la soirée, juste me rappeler que j’avais laissé quelqu’un me toucher, un inconnu, était déjà assez pour me faire frissonner d’horreur. Lorsque Steve expliqua le fait que ce soit moi qui avais appelé et que sans cela, ils n’auraient jamais su qu’on était en danger, je compris pourquoi il ne voulut guère terminer cette phrase. Et je posai une main sur la joue de ce dernier en ne disant.

- On n’est pas obligé d’imaginer ce qui aurait pu se dérouler. Rien de mal n’est arrivé, et c’est tout ce qui compte en cet instant.

J’avais donc changé de sujet en lui demandant de m’apprendre à me défendre, et ce n’était pas seulement à cause de ce qui s’était passé hier soir. Il y avait longtemps, que j’avais pris cette décision d’apprendre à me défendre, bien avant d’être dans ce nouveau monde d’ailleurs. Mais être ici, avait juste renforcé se désire de pouvoir me protéger de tous les dangers qui pourraient se présenter à moi. Donc dès qu’il eut accepté de m’apprendre à me défendre, en plus d’avoir mentionné qu’on pouvait commencer lorsque je le voulais, je m’étais encore plus rapproché de lui, disant un simple merci, comme si la discutions ne m’intéressait plus autant qu’au début. En fait, j’avais simplement succombé et j’avais fini par déposer mes lèvres contre les siennes, pour ensuite m’en détacher et dire les trois petits mots que j’avais voulu dire depuis si longtemps. Dont j’avais pensé pouvoir lui avouer après la guerre, lorsqu’il serait rentré à la maison, mais que ce moment n’étais jamais arriver. Et qui n’allait s'en doute jamais arriver, pas après les événements qui s’étaient produite pour lui, mais pas encore pour moi ? Mais je n’aurais jamais pensé pouvoir entendre ces trois petits mots, ces sept lettres, sortir de la bouche de ce dernier. Juste ceci, fit battre mon cœur la chamade, je sentis le rouge me monter aux joues, plus rapidement qu’a mon habitude. Je ne pouvais pas y croire, pourtant s’était bien ce qui venait de se passer. Encore un peu sur le choc, je ne réalisai guère qu’il s’était de nouveau rapprocher de moi, pour reposer ses lèvres contre les miennes, ce fut le moment que je défigeai de ma position. Pour fermer mes yeux, et lui rendre ce baiser, tout en me rapprochant davantage de lui.

Je ne pouvais pas être plus heureuse qu’en ce moment même. Jamais avant aujourd’hui, je n’avais cru que ce moment aurait pu arriver un jour. Et pourtant, c’était réellement arriver, et à présent, j’allais pouvoir cesser de me tourmenter l’esprit avec des « et si », enfin, je pouvais me dire que je n’étais pas dans un amour à sens unique, n’est-ce pas ? Après un petit moment, à s’embrasser de la sorte, je me reculai de nouveau, mais sans trop aller loin non plus et je ne fis que dire.

- Tu ne sais pas depuis combien de temps, j’ai voulu entendre ses mots…

CODAGE PAR AMATIS

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I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.
And you can throw me to the flames, I will follow you

KoalaVolant

28/07/2023

Blue side of the sky.

James B. Barnes & Steve Rogers & Rebecca Barnes & Alya Hawkins

« Lost, but not yet found. Made up of pieces that I picked up off the ground. Some nights, I swear, no matter how hard that I try. Feels like I’ll never touch the blue side of the sky. »

Repenser à hier était tout simplement la pire des choses à faire. Je savais que je devrais avoir une discussion, un jour ou l’autre, avec le barman. Je me doutais qu’il ne devait pas être si innocent que ça dans toute cette histoire. Cependant, ce n’était pas réellement le moment de penser à ce genre de chose. Les filles étaient, maintenant, en sécurité, et c’était, certainement, le plus important, n’est-ce pas ? Néanmoins, je ne pouvais m’empêcher de me dire que le barman était tout de même mêlé à toute cette histoire. Non, je ne pouvais pas me permettre de perdre mon temps et ne pas y aller au plus vite. Il avait déjà eu presque vingt-quatre heures de répits. Il faudrait peut-être que je me rende au Lavo, de nouveau, demain soir. J’espérais que ce dernier serait présent pour que je puisse obtenir des réponses à mes questions. La première étant, pourquoi les verres des filles étaient passés par d’autres mains avant de leur être présenté. Puis, quel était l’intention de ces hommes. Je savais qu’il y avait différentes possibilités, et toutes étaient aussi pire l’une que l’autre. Je ne pouvais supporter l’idée que quelqu’un puisse s’en prendre aux deux femmes qui comptaient le plus dans ma vie. Peut-être devrais-je même parler de mon intention de me rendre, à nouveau, dans ce club à mon meilleur ami. Je me doutais bien que Bucky aurait, lui aussi, envie d’avoir une petite discussion avec le barman.

Et, de toute évidence, Becca avait raison. J’avais été incapable de finir ma phrase, mais elle avait très bien compris le sens de cette dernière. Attrapant la main qu’elle venait de déposer sur ma joue, j’approchais la paume de cette dernière près de mes lèvres avant d’y déposer un baiser avant d’ajouter : « Oui, tu as raison. Vous êtes en sécurité à présent, et c’est tout ce qui importe. » Surtout qu’imaginer le pire était le meilleur moyen de vouloir courir là-bas pour obtenir des réponses. Des réponses qui risquaient de me déplaire et de me mettre en colère. Je n’étais pas du genre violent, détestant les brutes. Cependant, je ne supportais pas l’idée que quelqu’un ait pu, intentionnellement, vouloir faire du mal à Becca ou à Aly. Cette idée était juste impensable et me rendait complètement malade. Néanmoins, il fallait tout de même que je redouble d’efforts pour ne plus y penser, du moins, pour le reste de la soirée. Après tout, n’étions-nous pas tous réunis pour passer un bon moment tous ensemble ?

Même si cette soirée semblait plutôt mal partie. Je ne savais quoi penser des Barnes actuellement. Je savais que Becca ne devait pas être au meilleur de sa forme, vu ce qu’elle venait d’apprendre. De plus, je savais que Bucky allait, certainement, tout mettre en œuvre pour éviter de montrer ce qu’il peut ressentir. L’ambiance risquait, peut-être, d’être légèrement étrange et je ne voulais réellement pas y penser. Et, il faut dire, Becca m’aidait à penser à tout autre chose lorsqu’elle me demanda si je pouvais lui apprendre à se défendre. Je me demandais si cette demande n’était pas liée aux événements de la veille et de ce qu’elle avait appris, au cas ou elle se retrouverait confrontée à HYDRA. Cependant, je me gardais bien de lui poser la moindre question, préférant lui dire que l’on pourrait commencer l’entrainement quand elle le voudrait. Bien évidemment que j’allais l’aider à se défendre. Comment pourrais-je lui refuser ? De plus, si je n’étais pas là si jamais elle se faisait agresser, je savais qu’elle pourrait s’en sortir seule. Elle avait une volonté de fer et je savais qu’elle était capable de beaucoup de choses.

Néanmoins, mon visage s’était rapproché du sien sans même que je m’en rende compte. Et elle m’avait embrassé, comme je l’avais embrassé quelques jours plus tôt. Et, finalement, ces mots finirent par être prononcés. Des mots que je n’aurais jamais pensé pouvoir lui dire un jour. A l’époque, je ne savais pas comment réagirait Bucky si jamais je lui disais que je pouvais éprouver le moindre sentiment amoureux pour sa sœur. Aujourd’hui, je n’en avais que faire. N’hésitant pas à reposer mes lèvres sur les siennes peu de temps après lui avoir avoué mes sentiments. Oui, j’étais réellement heureux à ses côtés. Et ce n’était sans compter ce qu’elle me dit par la suite. Tout en souriant, je lui répondis : « Je le savais depuis un moment. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mais je ne savais comment réagir avec ton frère. » Je relevais légèrement le regard vers mes deux meilleurs amis avant de rire et de reporter mon attention vers Becca. « Bon, je crois qu’on nous observe de loin. » Comment ne pas avoir vu ma meilleure amie qui nous regardait, sourire aux lèvres, presque satisfaite de la situation. Je savais déjà ce qu’elle allait dire lorsqu’elle arriverait, essayant de retourner la situation à son avantage, en nous rappelant ce que l’on pouvait dire de ces deux-là à l’époque. Après tout, c’était peut-être mérité.

(c) DΛNDELION

30/07/2023

Blue side of the sky

James B. Barnes, Alya Hawkins, Rebecca Barnes & Steve Rogers

☾☾Bien qu’il aimerait bien savoir réellement ce qu’il y avait d’écrit dans cette fameuse lettre dont elle avait fait la mention. Il ne croyait guère qu’elle l’avait avec elle dans ce monde, et puis il ne pouvait guère penser qu’elle pouvait se souvenir de tout ce qu’elle avait pu y écrire d’ailleurs. Donc il n’avait pas posé la question, et ce même s’il était de plus en plus curieux à propos de cette dernière. Pour savoir ce qu’elle avait bien pu avoir si peur de dire pour ne jamais lui avoir envoyé la dite lettre. Surtout qu’il aurait peut-être pas pu lui répondre, puisqu’il avait été bien vite fait prisonnier par l’ennemi, et il y était resté un moment, avant que son meilleur ami ne vienne le sortir de là. Tellement de temps, qu’il ne se souvenait même pas combien de jour, il avait perdu espoir de pouvoir être sorti de cet enfer, et surtout des tortures qu’il avait pu y subir. Il ne fallait pas qu’il y repense maintenant, il venait à peine de dire, qu’il ne voulait plus parler du passée, que tout était bien trop difficile pour lui. Déjà, le regard de sa sœur sur lui, plutôt avait été dur à supporter, donc s’il continuait de penser au passé, il allait finir par être trop pris dans ce dernier, et ne pas voir les bonnes cotes que toute cette histoire avait pu lui apporter. Enfin, s’il pouvait le voir ainsi. Il n’était pas mort lors de sa chute du train, était un point positif, et si on effaçait le contrôle mental et tout le reste, il avait tout même réussi à survivre jusqu'à maintenant. Et à présent, il avait la femme qu’il avait toujours aimée dans ses bras, il avait cessé de se cacher, de garder ces sentiments enfouis dans son être, comme il l’avait toujours fait.

Mais le temps de tout cacher ce qu’il pouvait ressentir était terminé, puisqu’il avait enfin prononcé ces trois petits mots, ces sept lettres, qui veulent tout dire. Et il n’avait pas hésité une seule seconde à les dire puisque cela faisait très longtemps qu’il avait voulu lui dire. Trop longtemps pour reculer à présent. Enfin, il était franc avec ses propres sentiments, et plus jamais il n’allait reculer pour être avec cette femme qu’il aimait depuis le premier jour. Mais qu’il avait toujours eu peur de tout détruire en avouant sincèrement ce qu’il ressentait réellement. Et non pas juste être rejeter par la jeune femme, mais en même perdre les deux autres personnes auxquelles il tenait plus que tout au monde. Et puisqu’il n’avait jamais été sincère avec lui-même, qu’il avait toujours reculé devant le bonheur qu’il savait avoir devant lui, il avait ainsi presqu’empêché sa propre sœur d’être heureuse par la même occasion. Faisant en sorte de présenter des femmes a son meilleur ami, comme s’il n’avait pas vue que Becca et Steve étaient fait l’un pour l’autre, et ce, depuis bien longtemps. Il avait tellement fait de bêtise par le passé, qu’il n’allait plus jamais faire les mêmes erreurs ici.

- Je crois que oui. Ils sont asses bon pour nous lire, ils nous connaissent mieux qu’on pourrait le croire.

Après avoir volé un dernier baiser à la jeune femme, il avait posé son front contre le sien, avant de lui demander s’ils devraient aller rejoindre les deux autres. Puisque normalement, ils étaient ici pour manger un morceau en groupe non ? Enfin en famille serait plus approprier comme situation. Et qu’elle lui répondre que oui, avant de se décoller de lui, il aurait presque pu faire une mine triste à ce manque de contact entre les deux, mais il se retient de justesse de le faire. Surtout qu’avec le commentaire que la jeune rousse fit, il se fut presque forcé de détourner son regard de sur elle, pour jeter un coup d’œil aux deux autres. Et les voir s’embrasser de la sorte aurait dû le dégoûter, puisqu’il s’agissait tout de même de sa petite sœur avec son frère de cœur, mais au lieu de cela un sourire s’afficha sur ses lèvres. Il pouvait enfin cesser de se sentir coupable, d’avoir presque empêché son meilleur ami de vivre le bonheur qu’il lui était du.

- Puisque c’est un peu de ma faute, si aucun des deux n’a jamais fait de premier pas. Je ne dirais rien du tout.

Puis il prit la main de la jeune femme, avant de commencer à marcher vers le petit couple.

CODAGE PAR AMATIS

25/07/2023

Blue side of the sky.

James B. Barnes & Steve Rogers & Rebecca Barnes & Alya Hawkins

« Lost, but not yet found. Made up of pieces that I picked up off the ground. Some nights, I swear, no matter how hard that I try. Feels like I’ll never touch the blue side of the sky. »

Revenir sur cette plage ne pouvait que me ramener au moment où j’avais écrit cette lettre. Comment oublier chacun de ces mots ? Ils étaient sortis tout naturellement sur le papier et je n’avais pas eu besoin de la réécrire. J’aurais pu la rédiger à nouveau, en tout temps. Je savais très bien ce que contenait cette dernière et ce que j’avais pu confier. Il n’y avait rien de très concret en soit. Sur cette dernière, je n’avais jamais réellement confié mes sentiments, disant juste que je cachais ces derniers. Néanmoins, il n’y avait rien qui pouvait réellement laisser sous-entendre que c’étaient des sentiments amoureux. Quoi que… Je lui avouais tout de même que je tenais à lui et que je l’appréciais. Est-ce que ça voulait nécessairement dire que j’étais amoureuse ? J’aurais pu tout simplement éprouver de l’amitié à son égard. Non. Il ne fallait pas non plus être ridicule. Si j’avais voulu être son amie et, ce, depuis le début, je n’aurais pas entretenu cette relation conflictuelle aussi longtemps juste pour m’assurer que nous n’étions pas un rien. Qui ferait en sorte d’entretenir ce genre de chose juste pour dissimuler une potentielle amitié ? Il était loin d’être stupide, et je savais qu’il comprendrait forcément de quoi il s’agissait si je lui avais envoyé. Bien évidemment qu’il aurait compris et, d’une certaine manière, j’avais peur de la réponse. Je n’avais nullement envie de la connaître car j’avais toujours été persuadée qu’il me détestait. Quelle belle erreur, surtout quand je repense à nos retrouvailles dans ce monde. Bon sang. Qu’est-ce qu’il serait arrivé si j’avais fini par envoyer cette lettre ?

Et, comme on le dit si bien, avec des et si, on pourrait refaire le monde. Je n’avais pas envoyé cette lettre, je m’étais tue sur ce que je pouvais ressentir et, au final, il avait fallu attendre que je voyage dans le temps pour dire ce que je ressentais. Trois petits mots, sept lettres. Ce n’était pas grand-chose et pourtant, ces simples mots avaient mis du temps avant de franchir mes lèvres. Je pouvais enfin les prononcer sans avoir peur d’être rejetée. Il n’y avait plus aucune peur à avoir. De plus, ce dernier m’avait avouer m’aimer aussi et, ce, depuis le premier jour. Bon sang, qu’est-ce qui nous avait pris de prendre autant de temps pour se dire enfin les choses. Pour le coup, oui, il avait raison, on avait bel et bien mérité que Becca et Steve nous disent qu’ils nous l’avaient bien dit depuis le début. C’était réel et nous ne pouvions pas le nier. Même si nous ne leur disons rien, ces deux-là nous connaissaient que trop bien. « En même temps, ils nous connaissent mieux que personne. Becca est ta sœur et elle a toujours vécu avec toi. Quant à moi, j’étais toujours chez Steve et sa mère. On peut dire qu’il est devenu mon grand frère avec le temps. Ils ne peuvent que bien nous connaître. » Comment ne le pourraient-ils pas ? Ils nous connaissaient réellement par cœur et ils lisaient en nous comme dans un livre ouvert. Ils nous avaient déjà prévenus et, même si nous avions certainement fait genre de ne pas écouter, c’était tout de même arrivé.

En parlant de ces deux-là, oui il fallait bien les rejoindre à un moment ou un autre. Nous étions ici pour un piquenique tous les quatre, au bord de la plage. Et nous voilà tous chacun de notre côté. Enfin, ça n’avait pas réellement l’air de déranger mes deux meilleurs amis que l’on ne soit pas avec eux. Bien au contraire, ces deux-là étaient en train de s’embrasser. Pour le coup, je ne pus masquer un sourire et balancer une réflexion en les observant. Et, pour le coup, la réponse de Bucky me fit légèrement rire. « Ne dis pas n’importe quoi. Ils l’ont bien voulu aussi d’un côté. Becca est la pro pour donner des conseils, mais les suivre pour elle-même, c’est une autre affaire. Quant à Steve, s’il avait été un peu moins timide… Je suis sûre qu’il était au courant pour les sentiments de Becca, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Il aurait dû t’en parler aussi. » Oh non, il ne pouvait pas dire qu’il était en parti responsable si personne n’avait fait le premier pas avant. Eux aussi, pour le coup, avaient agis en deux idiots. Après tout, nous l’étions tous un peu pour le coup.

(c) DΛNDELION

» A brave new world. | ft. James Barnes, Alya Hawkins & Rebecca Barnes
» When I see you again. | ft. Rebecca Barnes
» Well... That's awkward... ○ Ft Steve Rogers
» Here, the man of the day ! feat James B Barnes
» Never meet your heroes. feat Steve Rogers

Blue side of the sky. | ft. James B. Barnes, Steve Rogers, Rebecca Barnes

I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.And you can throw me to the flames, I will follow you

I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.And you can throw me to the flames, I will follow you

I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.And you can throw me to the flames, I will follow you

I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.And you can throw me to the flames, I will follow you

I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.And you can throw me to the flames, I will follow you

I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.And you can throw me to the flames, I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.
And you can throw me to the flames, I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.
And you can throw me to the flames, I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.
And you can throw me to the flames, I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.
And you can throw me to the flames, I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.
And you can throw me to the flames, I will follow you

So you can drag me through hell. If it meant I could hold your hand, I will follow you 'cause I'm under you spell.
And you can throw me to the flames, I will follow you