Trust NobodyTrust Nobody est un forum Marvel qui se passe juste après les évènements de Spider-Man No Way Home. Mêlant tous les univers Marvel possible et imaginable, venez plonger dans l’univers que veux vous offrir le forum. Tout en se basant sur l’univers du MCU, le forum envisage de se détacher de ce qui se passe dans les films. Vous pouvez ainsi interpréter des personnages tirés des comics et des films ou inventés vos propres personnages.
PORTE DISPARUSVoici tout nos petits dossiers à l'adoption. Venez y jeter un coup d'oeil.
A New York...Actuellement en juillet 2023 à New York City. Dehors, le temps est encore très ensoleillé..Nous demandons des avatars réels. Nous demandons minimum 10 lignes et 1 rp par mois. Après inscription vous avez 4 jours pour poster votre fiche et 1 semaine pour la terminer. Vous pouvez demander des délais.
Date d'inscription : 05/08/2023 Pseudo : pumpkin. Je ressemble à : Ben Jordan. Je suis aussi : A survécu à une chute mortelle avec Gwen. Part danser le soir en compagnie d’Alice. Participe à des courses de voiture avec Lizzy. Se retrouve à l’hôpital sous la surveillance d’Amy. Est sortie des années quarante en compagnie d’Aly. S’est retrouvée congelée au côté de Captain America. Partage sa vie avec un symbiote tout comme Eddie. Se fait battre à la course par Pietro. Part souvent en mission avec Lucy. Est corrompue avec June. Messages : 19 Dollars : 50
« Now that we are older, I remerber you. Reaching out to show me all the things that I must do. Now that we are older, I remember youth, now that we are close to death and close to finding truth. »
Qui aurais cru que Max Dillon serait en ville ? Il faut dire que je ne m’étais pas attendu à le revoir dans l’immédiat et encore moins en train d’essayer de s’échapper de l’hôpital. Je pensais être le seul de mon univers présent dans cette ville. Cependant, il semblerait que je me sois trompé. Et si… Je n’avais pas arrêté d’y penser tout en ne pouvant m’empêcher de me sentir responsable par rapport à Mary-Jane. Non, je n’espérais pas spécialement qu’elle soit dans ce New-York, car je ne savais pas dans quel état d’esprit j’allais la retrouver. Cependant, j’avais réellement pensé à la possibilité que Felicia est pu passer, elle aussi, l’un de ses portails avant que l’explosion n’ait eu lieu. Et si l’un d’entre eux c’était ouvert pour elle en même temps que moi ? J’avais secrètement envie de croire qu’elle se trouvait actuellement en sécurité. Cependant, je ne savais pas non plus comment je devais réagir avec elle si jamais nous nous retrouvions face à face. Oh que oui, je lui en voulais. Après tout, elle m’avait menti et c’était tout simplement servi de moi pour arriver à ses fins. Par ailleurs, malgré mes avertissements, elle s’était mise délibérément en danger.
J’avais repris, une nouvelle fois, ma fonction d’araignée sympa du quartier. Je ne pouvais laisser mes pensées m’empêcher de faire ce que j’avais toujours fait jusqu’à présent. Que ce soit un crime mineur ou un simple service rendu, il fallait que je remplisse mon rôle. Et c’est en passant devant un musée que je cru apercevoir une silhouette que je ne connaissais que trop bien. Non, ce n’était pas possible, ce ne pouvait pas être elle. Enfin, peut-être que si. Après tout, qu’est-ce que j’en savais ? Peut-être que mon imagination me jouait des tours. Cependant, comment pourrais le savoir si je n’y allais pas ? Même si c’était une fausse alerte, peut-être que quelqu’un était réellement en train de voler quelque chose au musée ? Il fallait réellement que j’en ai le cœur net.
Sans plus tarder, je me faufilais à l’intérieur. En regardant les caméras de surveillances, je m’apercevais très vite que ces dernières avaient été désactivées. Il n’y avait pas de temps à perdre. Il fallait que je trouve la personne qui était derrière tout ça. Et, surtout, que je sache si elle était là où non. Je la trouvais dans l’une des salles. Elle était là, debout, belle et bien vivante. Comment ? Non, ce n’était pas réellement le moment de perdre pied. « Je ne toucherai pas à ça si j’étais toi, Felicia. » Autant qu’elle sache que j’étais là, non ? Surtout que l’on avait énormément de choses à nous dire tous les deux. J’avais des questions et elle seule en avait les réponses. « Avant toute chose, dis-moi, comment as-tu pu survivre à cette explosion ? Comment tu t’en es sortie ? » Il fallait que je sache. Je n’avais rien pu faire pour la sauver et, pourtant, elle était là.
(c) DΛNDELION
Felicia Hardy
Date d'inscription : 08/07/2023 Pseudo : Numéro 8 Je ressemble à : Valentina Zenere Je suis aussi : Fait partie des Sinister Six d'Harry Osborn Messages : 56 Dollars : 175
Cette texture était étrange. A la fois moelleuse et solide. L’artiste avait vraiment mis du sien pour les sensations émises par la composition d’un objet qui ne s’offrait qu’à la vue. La voleuse n’allait pas perdre plus de temps. C’était un cube, il valait chers, il finirait dans son sac ! L’art n’est bon que pour être volé par ses soins. Felicia ne s’était pas encore rendue au musée du Queens pour faire une petite escapade. C’était toujours plus pénible de trouver de bon receleur pour la vente d’art. Elle préfère les pierres précieuses, malgré leurs numéros de séries, elles se vendent comme des petits pains ! Néanmoins, Black Cat était consciente qu’il fallait se diversifier, se faire des contacts un peu partout. Elle était donc rentrée dans ce musée comme une professionnelle, avait même pris la peine de se débarrasser des caméras de surveillance pour cambrioler quelques babioles dites artistiques.
Sa main pourvue de ses plus belles griffes s’approcha d’un tableau quelconque. Il était petit celui-là, le transporter ne serait pas une affaire bien compliquée. Avant qu’elle ne puisse l’attraper, une voix l’appela, s’interposant avec de simple parole. Felicia la reconnaissait et peinait à croire que s’était bien lui. Alors elle se retourna, faisant maintenant face à un costume connu. Le doute n’avait que peu de place. Il l’avait interpellé en utilisant son prénom. Aucun autre Spider-Man ne pouvait le connaitre. S’était le sien, son Peter.
« C’est bien toi... »
Dit-elle, presque pensive alors que son regard déshabilla de haut en bas la silhouette qui s’offrait à sa vue. Un sourire se dessina sur son visage, ce même sourire que joueur que le pauvre Peter avait vu bien trop de fois. Elle s’éloigna du tableau, il n’avait plus d’importance pour elle à l’heure actuelle. Spidey occupait toute son attention.
« Tu penses vraiment qu’Hammerhead m’aurait eu aussi facilement. C’est presque vexant. Tu devrais savoir que j’ai plus d’une corde à mon arc Spidey. »
Maintenant à son niveau, Felica caressa très rapidement sa joue gauche. Un court contact physique pour s’assurer que s’était réel, que son Spidey était bien là, devant elle. Ses battements de cœur s’accélèrent ce qui l’agaça grandement. Ces manifestations de jeune fille amoureuse devaient s’arrêter sur le champ ! Aussi elle lui donna le dos s’éloignant à nouveau. Evoluant de manière sibylline dans l’espace.
« Tu sais que y’a un autre type qui se balade avec le même costume que toi en ville ? Il te ressemble beaucoup, même si je n’ai pas vérifié à quel point. »
Felicia ne cessera jamais de faire de magnifique phrase à double sens, encore moins lorsqu’elle se retrouvait avec Spider-Man. Elle lui offrait des regards de temps en temps des regards. Sachant d’ors et déjà qu’il abreuverait de question, de reproche tous plus légitimes les uns que les autres. Pour le moment, elle restait, elle ne faisait aucune tentative de fuite. Car, même si c’était pour balancer des propos mauvais à son encontre, réentendre la voix de Peter était un plaisir.
Date d'inscription : 05/08/2023 Pseudo : pumpkin. Je ressemble à : Ben Jordan. Je suis aussi : A survécu à une chute mortelle avec Gwen. Part danser le soir en compagnie d’Alice. Participe à des courses de voiture avec Lizzy. Se retrouve à l’hôpital sous la surveillance d’Amy. Est sortie des années quarante en compagnie d’Aly. S’est retrouvée congelée au côté de Captain America. Partage sa vie avec un symbiote tout comme Eddie. Se fait battre à la course par Pietro. Part souvent en mission avec Lucy. Est corrompue avec June. Messages : 19 Dollars : 50
« Now that we are older, I remerber you. Reaching out to show me all the things that I must do. Now that we are older, I remember youth, now that we are close to death and close to finding truth. »
Non, je n’aurais jamais pensé retrouver Felicia dans ce New-York. Pour moi, j’étais arrivé bien trop tard pour pouvoir la sauver. J’aurais peut-être pu, si j’avais été assez rapide et si je n’avais pas passé ce portail en même en entendant, un millième de secondes plus tôt, la détonation. Je m’étais fait une raison. Je n’avais pas pu sauver Felicia et je n’avais pas pu résoudre mon problème avec MJ. Même si cette dernière avait été plus que compréhensive, je me doutais que ce serait un sujet qu’on devrait, tôt ou tard, aborder. Je savais également qu’elle ne serait pas toujours d’accord avec mes choix et que ce serait, de nouveau, une sacrée prise de tête. J’aimais MJ, mais j’étais fatigué de me battre avec elle pour diverses raisons. On s’était donné cette chance, mais j’avais bien peur qu’elle ne finisse par s’essouffler car, d’une certaine manière, ça avait toujours été comme ça. C’était la dernière chance et, d’une certaine manière, je savais que c’était peine perdue. Enfin, peut-être que tout serait différent si je savais qui était le véritable père de cet enfant. Il n’y avait que Felicia pour me le dire et je ne savais pas si je pouvais véritablement lui faire confiance. Pourtant, avais-je d’autres choix ? Il n’y avait que Felicia pour me dire ce qu’il en était réellement.
Je l’avais arrêté avant même qu’elle ne pose ses mains sur le tableau qu’elle semblait convoiter. Il n’y avait pas de doute possible, c’était bien elle. « Qui veux-tu que ce soit d’autre ? » Je la connaissais que trop bien et je connaissais parfaitement ce sourire. Est-ce que je devais m’attendre à un mauvais retournement de situation ? Après tout, j’y étais habitué. Je la laissais m’approcher tout en l’écoutant attentivement. « On ne sait jamais sur quel pied danser avec toi. On ne sait pas comment réagir, si l’on peut te faire confiance, et encore moins te croire sur parole. » Était-ce un pic pour ce qu’il s’était passé la dernière fois ? Certainement. Je ne lui pardonnais pas de m’avoir menti, de m’avoir laissé croire qu’elle allait mourir. Et, en plus de tout, je n’étais pas certain qu’elle m’ait dit la vérité sur son fils. Existait-il réellement ? Après tout, je ne l’avais jamais vu. Et l’utiliser de la sorte pour obtenir mon aide, c’était réellement de trop. Alors oui, je lui en voulais et je n’étais pas sûr de pouvoir lui pardonner un jour.
« C’est le cadet de mes soucis actuellement. Par ailleurs, je ne crois pas qu’il soit le seul, vu ce qu’il s’est passé avec ses différents portails. » Non, je n’avais pas envie de m’attarder sur ce sujet. Il pouvait y avoir plus d’une dizaine de Spider-Man dans la ville, je n’en avais que faire. Je n’allais pas non plus me plaindre de ne pas être l’unique homme-araignée de ce New-York. Non, j’avais des choses bien plus importantes à régler. « Tu sais que tu ne pourras pas éviter indéfiniment le sujet. Il va réellement falloir que l’on parle de ce qu’il s’est passé. » Surtout si elle voulait que j’arrive, un jour où l’autre, à lui pardonner. Pour le moment, l’heure n’était pas aux plaisanteries, ni même aux sous-entendus. C’était un sujet bien trop sérieux pour laisser la moindre blague m’échapper. Ce n’était pas le moment.
(c) DΛNDELION
Felicia Hardy
Date d'inscription : 08/07/2023 Pseudo : Numéro 8 Je ressemble à : Valentina Zenere Je suis aussi : Fait partie des Sinister Six d'Harry Osborn Messages : 56 Dollars : 175
Dévier l’attention était le domaine d’expertise de Felicia. Elle y excellait. Il était donc normal qu’elle mette ses talents à contribution lors de son échange avec Peter. Pourtant l’araignée ne rentrait pas dans son jeu. Il la connaissait trop bien. Elle, ses charmes et ses jeux. La voleuse pourrait être attendrie si l’agacement ne prenait pas la place de toute autre émotion dans son crâne. Elle voulait fuir le sujet, comme toujours, comme tout ce qu’elle avait pu faire dans sa vie. Cette discussion n’emmènerait rien de bon. Que ce soit pour elle ou Peter. Mais, Spidey était obstinée, il exigeait en exigeait beaucoup à la jeune femme qui soupira bruyamment. Cela allait beaucoup lui coûter… Mais elle ferait un effort. Peter en avait toujours fait tant lorsqu’il s’agissait d’elle…
« Tu peux l’enregistrer si tu le souhaites. Spidey, je suis désolée du sale coup que je t’ai fait avec Hammerhead. J’espère que ces excuses te plaisent, j’en fais pas souvent. »
Et par « pas souvent » elle voulait dire jamais. C’est un acte exceptionnel. Felicia est un électron libre qui n’accuse jamais le coup des conséquences de ses actes, elle fuit avant, elle n’a donc nullement besoin de prononcer des excuses. Mais Peter la mettait au pied du mur. La voilà qui y était obligée. La voleuse avait brisé la confiance de l’araignée ? La retrouverait-elle un jour ? Probablement pas. Pourtant, Felicia était là, tentant à sa manière d’arranger les angles.
« Pour répondre à ta question, tu te souviens du cambriolage qui avait lieu quelques semaines avant à Stark Industries ? C’était un prototype de téléporteur. Il a fonctionné, une fois, heureusement que je ne l’avais pas testé avant. »
Felicia pensait toujours à tout. Elle n’avait pas besoin de Spidey pour la protéger bien qu’elle appréciait l’intention. Elle ne la comprenait pas d’ailleurs ? Pourquoi sa sécurité lui importait tant ? Pourquoi la sécurité de tous les habitants de cette foutue ville était-elle si centrale pour lui ? Comment pouvait-on être aussi altruiste ? Black Cat ne comprendrait jamais Spider-Man.
« Je n’arrive sincèrement pas à comprendre pourquoi cela t’importe tant. Je t’ai menti et la première question que tu me poses c’est comment j’ai fait pour m’en sortir ? »
Elle exposa ses questionnements à voix hautes. Le ton de sa voix était inhabituel, presque pensif. Felicia voulait comprendre, savoir les raisons qui poussaient une personne à être aussi bonne en tout instant. Elle n’était pas comme cela, bien trop égoïste.
« Bon, tu as d’autres questions ? Je suis dans une bonne vaine après tout. »
Date d'inscription : 05/08/2023 Pseudo : pumpkin. Je ressemble à : Ben Jordan. Je suis aussi : A survécu à une chute mortelle avec Gwen. Part danser le soir en compagnie d’Alice. Participe à des courses de voiture avec Lizzy. Se retrouve à l’hôpital sous la surveillance d’Amy. Est sortie des années quarante en compagnie d’Aly. S’est retrouvée congelée au côté de Captain America. Partage sa vie avec un symbiote tout comme Eddie. Se fait battre à la course par Pietro. Part souvent en mission avec Lucy. Est corrompue avec June. Messages : 19 Dollars : 50
« Now that we are older, I remerber you. Reaching out to show me all the things that I must do. Now that we are older, I remember youth, now that we are close to death and close to finding truth. »
Parler de ce qu’il s’est passé… Je n’en croyais pas Felicia capable. Après tout, elle n’avait jamais été très douée pour dire l’entière vérité, préférant préférait se cacher derrière quelques mensonges. Alors pourrais-je réellement la croire sur tout ce qu’elle pourrait me dire ? Quant bien même elle souhaitait me parler ouvertement de ce qu’il s’était passé. Parce que Felicia n’avait jamais été très douée pour les discussions. Elle n’était pas du genre à ouvrir son cœur, ni même à dire ce qu’elle pensait. Bien au contraire, si elle pouvait tout faire pour éviter de parler d’elle, elle le ferait. Je ne la connaissais que trop bien et c’est certainement pour cette raison que je ne la laissais pas dévier cette conversation sur un tout autre sujet. La connaissant, elle préférait parler de tout sauf de ce qu’il s’était passé la dernière fois où je l’avais trouvé sur mon chemin. Après tout, pourquoi voudrait-elle consciemment me parler de sa trahison ? Pourquoi voudrait-elle me parler de ce qu’elle avait fait ? Car, la connaissant, si c’était à refaire, elle le referait sans hésiter. Elle utiliserait le même stratagème pour obtenir mon aide et enfin pouvoir voler la dernière clé qui lui manquait. Elle ne faisait qu’utiliser l’histoire de sa vie, la modifier, pour pouvoir manipuler les autres.
Alors, quand elle me prononça ses excuses, je ne pus que soupirer. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était seulement arranger les angles. « Car tu appelles ça des excuses ? Tu les fais juste parce que tu te sens obligée de les faire. Quand on s’excuse sincèrement de quelque chose, ce n’est pas parce qu’on y est contraint, c’est qu’elles sont sincères. Chose que tu ne seras peut-être jamais, Felicia. » Non, je ne croyais pas une seconde à toutes ses excuses. Non, je ne souhaitais pas la croire car on aurait pensé qu’elle les présentait juste pour obtenir mon pardon, comme si je la forçais à le faire. Ce n’était nullement mon objectif. Je ne pouvais pas la forcer à s’excuser si elle n’en avait pas la moindre envie. Alors, celles qu’elle venait de me faire, elle pouvait se les garder. Je n’en attendais pas de sa part. Surtout si c’était pour qu’elles soient aussi peu sincère.
Elle répondit toute fois à la question que je lui avais posé au tout début. Cette fois, je ne pouvais que la croire. C’était bel et bien la vérité qu’elle était en train de me dire. Après tout, est-ce que cela m’étonnait réellement qu’elle ait cambriolé Stark Industries afin de se protéger de Hammerhead ? pas le moins du monde. C’était bien du Felicia tout craché. « Tu vois, quand tu veux, tu es capable de dire la vérité. » Oui, c’était clairement un pic à ses excuses, au cas ou elle n’aurait toujours pas compris que je ne la croyais guère. Cependant, sa question était tout à fait légitime. Il est vrai qu’elle m’avait menti et, pourtant, je lui avais demandé tout de suite comment elle s’en était sortie. « J’ai passé ce portail quelques millièmes de secondes avant l’explosion. J’ai eu le temps de l’entendre avant d’arriver dans ce New-York. Je pensais que tu étais morte et, pourtant, tu te tiens ici devant moi. Et, disons que c’était également une manière de savoir si tu étais la Felicia que je connaissais. » Ce qui n’était pas forcément faux. Après tout, il y avait bien un autre Spider-Man dans ce monde, alors pourquoi pas une autre Black Cat ?
Cependant, pour le reste, il fallait que j’évite de m’énerver. Surtout si je voulais avoir des réponses à mes questions. Surtout qu’elle semblait être coopérative et bien vouloir y répondre. « Néanmoins, c’est vrai que tu m’as menti. Alors comment pourrais-je te croire sur parole pour les réponses à mes prochaines questions ? Déjà que tes excuses ne semblaient pas sincères. Je te préviens Felicia, si tu me mens encore une fois, je ne chercherais plus jamais à te revoir. On en finit là. » J’avais peut-être haussé le ton sur les deux dernières phrases. Chose que je n’aurais peut-être pas dû. Il fallait que je me reprenne. « Tu savais que je viendrais t’aider si tu me parlais d’enfant. Tu savais très bien comment faire pour que je vienne à ton secours et que, sans le savoir, je t’aide à obtenir ce que tu voulais. Mais cet enfant, il existe réellement où tu l’as inventé de toute pièce ? Et qui est le père ? Ne me dis pas que c’est ton problème, Felicia. Car, si c’est mon fils, j’ai le droit de le savoir. » Est-ce que je voulais prendre mes responsabilités par rapport à ce dernier ? Peut-être bien que oui. Je savais ce que c’était de grandir sans ses parents et ça n’avait jamais été réellement une partie de plaisir. J’avais aimé mon oncle et ma tante, mais il y avait toujours eu ce manque. Alors, si cet enfant était bel et bien le mien, je ne voulais pas qu’il lui manque un père.
(c) DΛNDELION
Felicia Hardy
Date d'inscription : 08/07/2023 Pseudo : Numéro 8 Je ressemble à : Valentina Zenere Je suis aussi : Fait partie des Sinister Six d'Harry Osborn Messages : 56 Dollars : 175
Les mots de Peter étaient durs mais justifiés. Les excuses de Felicia n’étaient pas entièrement sincères. Le seul acte qu’elle regretta fut son mensonge. Le reste, elle estimait avoir fait ce qu’elle devait faire. Bien que voir son interlocuteur aussi en colère pourrait causer un changement de pensée. L’utiliser pour atteindre les clés d’Hammerhead l’aurait forcément blessé, la jeune femme en avait été consciente à la seconde où ce plan germa dans son esprit. Néanmoins, il est toujours difficile d’être témoin des conséquences de ses actes. Surtout lorsque comme Felicia vous ne faites que fuir. Pourquoi avait-elle choisi ce foutu musée ? Le chat préféra perdre sa langue. Elle avait déjà tenté des excuses, Peter ne satisferait de rien d’autre. Elle se demandait même à quoi bon continuer cette conversation. Ses yeux parcouraient subrectisment la pièce. Il fallait peut-être qu’elle se prépare à s’enfuir.
« Attends, donc tu ne m’as pas revue après ? Lorsque je t’ai sauvé in extremis et que je t’ai donné un moyen pour arrêter Hammerhead ? »
Voilà une parole qui retint l’attention de la jeune femme. Cela expliquait beaucoup de chose. Que cette question ne soit pas venue avant était assez surprenant. Lorsque Peter affronta pour une dernière fois le mafieux, elle lui était venue en aide. L’araignée fut bien trop surprise pour exprimer sa colère comme aujourd’hui. Les portails du multivers devaient véritablement détester Felicia. La discussion aurait pu être beaucoup moins houleuse si le héro avait su qu’elle avait pris des risques en revenant à New-York uniquement pour lui remettre cette clé. Ses traits se grimacèrent de frustration.
La conversation n’alla pas en s’arrangea alors que le sujet qu’elle espérait à tout prix éviter ce soir était mis sur la table. Au moment même où Peter la mit en garde, haussa la voix, elle comprit ce qu’il allait lui demander. Nul besoin d’avoir l’intelligence de l’araignée pour savoir où tout cela allait l’emmener. Elle lui offrit à nouveau son dos sachant qu’ainsi, tout serait plus facile.
« C’est mon pro… »
Avant même qu’elle ait pu finir sa phrase, le super-héro la coupa. C’était la seule réponse que la demoiselle désirait lui offrir. Cet enfant était son problème, sa responsabilité, celle de personne d’autre. Elle soupira, son poing droit se ferma. Felicia se retourna à nouveau les temps de prononcer ces quelques mots qui devaient être dit face à face.
« Cet enfant est réel et c’est le tien. »
La bombe fut lâchée. Elle savait bien que cette révélation chamboulerait la vie de l’araignée. D’une certaine manière (c’était long d’être la première ou la seule raison), la voleuse avait désiré éviter ce moment en s’occupant de son fils, leur fils, seule, sans l’aide de personne.
« Pour répondre à la potentielle question : où est-il actuellement ? La réponse est je sais pas, faut remercier les portails. »
La jeune femme était consciente de reprendre un ton un peu plus léger énerverait Peter. Néanmoins, actuellement, elle s’en fichait. Le simple fait d’évoquer son fils lui donna presque des vertiges. Ne pas savoir où se trouve son enfant et s’il est en bonne santé est dévastateur pour une mère. Même une telle que Felicia Hardy. Alors, elle préféra évacuer ce sujet de son propre chef, à sa manière, c’était un pur mécanisme de défense. Ainsi, cette partie évacuée, les autres questions toutes aussi déplaisantes pouvaient arriver.
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Je ne voulais pas croire en ses excuses. Elles étaient bien trop fausses pour être honnêtes. Surtout que j’avais bien l’impression qu’elle y était contrainte. Si elle espérait obtenir mon pardon de cette manière, elle faisait fausse route. Je ne pouvais croire en de paroles si peu sincère, surtout venant de Felicia. Et je ne me privais pas pour lui faire une leçon de morale. La vérité pouvait faire bien plus mal et je voyais déjà à son regard qu’elle cherchait un moyen de fuir cette conversation. Après tout, elle n’avait jamais été très douée pour entretenir la moindre discussion, surtout quand c’était pour la mettre au pied du mur. Je savais très bien qu’elle détestait ce genre de situation et qu’elle essaierait certainement de prendre la fuite à la moindre occasion. Après tout, c’était ce qu’elle avait toujours fait. Elle avait toujours cherché à dire le moins de choses possibles sur elle. Elle avait toujours cherché à cacher tout ce qu’elle pouvait derrière un tissu de mensonges. Elle avait toujours cherché à fuir la moindre difficulté. Elle avait toujours été ainsi, et ce n’était certainement pas maintenant que ça allait changer.
Néanmoins, elle était tout de même capable de dire la vérité, et elle venait de le prouver. Enfin, il n’y avait rien d’étonnant a ce qu’elle dise la vérité sur un certain cambriolage. Si elle pouvait se vanter de quelque chose, c’était certainement son don pour le vol. Cependant, je me montrais également honnête avec elle, lui disant pourquoi je m’étais soucié d’elle, lui demandant comment elle avait pu s’en sortir. Je lui dis la vérité sur mon arrivé ici, comment j’avais juste entendu l’explosion alors que je passais ce portail me conduisant dans un tout autre New-York. Néanmoins, sa réaction me surpris. « Mais qu’est-ce que tu racontes ? Tu ne m’as sauvé de rien du tout. Et arrêter Hammerhead ? » Pour le coup, je ne comprenais rien à ce qu’elle me disait. Cependant, je n’avais pas l’impression qu’elle mentait. Elle semblait réellement sincère et peut-être même surprise face à ma révélation. Alors, oui, peut-être devais-je la croire sur ce sujet. Peut-être disait-elle, à nouveau, l’entière vérité. Je n’avais aucun moyen de le savoir mais, après tout, pourquoi pas. Ces portails pouvaient être survenus à n’importe quel moment, dans différents mondes.
Une question me restait tout de même en tête. J’avais besoin de savoir ce qu’il en était concernant cet enfant. Je ne voulais pas qu’elle se joue de moi une nouvelle fois. Elle m’avait laissé penser que ce dernier pourrait être le mien sans jamais me le dire. Pire encore, je ne savais même pas s’il existait réellement ou si elle l’avait inventé de toute pièce. Je l’avais pourtant prévenu, je ne voulais pas l’entendre dire que cet enfant était son problème, pourtant c’était ce qu’elle s’apprêtait à me répondre avant de se stopper dans son élan et, finalement, me dire que ce dernier existait et que, oui, c’était le mien. Cette fois, je n’avais plus de questions à me poser, elle avait été très clair. Je ne pouvais pas fuir la vérité. Cet enfant, c’était le mien. Et, alors que je m’apprêtais à lui demander où il se trouvait, elle anticipa ma question. Sauf que cette réponse était loin de me convenir. « Sérieusement ?! Tu ne sais pas où il est ?! Mais est-ce que tu t’en occupes convenablement au moins ?! Es-tu réellement capable de l’élever ?! J’en doute fort, Felicia. Tu as passé ce portail sans ton fils, mon fils. Et tu ne sais même pas où il se trouve actuellement. Quel genre de mère laisse son enfant derrière-elle ? Quel genre de mère vole sans se soucier de la sécurité de son enfant ? Et surtout, à quel moment une mère ment au père biologique de ce dernier et se sert de lui pour arriver à ses fins ? » Cette fois, j’étais réellement en colère contre cette dernière. Surtout qu’elle semblait tout prendre à la légère.
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Felicia Hardy
Date d'inscription : 08/07/2023 Pseudo : Numéro 8 Je ressemble à : Valentina Zenere Je suis aussi : Fait partie des Sinister Six d'Harry Osborn Messages : 56 Dollars : 175
« Eh bien, j’ai entendu dire en ville que les portails s’étaient ouverts à différentes dates dans certains mondes. Ça en explique des choses… Pour simplifier, Hammerhead s’est construit une armure qui l’a rendu surpuissant mais a oublié que la technologie peut être aisément surpassé avec les bons outils volés. »
La jeune femme résuma succinctement les évènements qui s’étaient déroulés durant les quelques mois que Peter avait raté. Elle omit certains détails, notamment, le sort de l’amie inspecteur de l’araignée, Yuri Watanabe. En cet instant, lui parler de cette affaire sordide ne ferait que braquer son interlocuteur voire même, lui donner une raison de ne pas la croire. S’ils se reparlaient en dehors de ce musée, elle lui évoquerait peut-être le triste destin de la détective. Même, si soyons honnête, cela semblait excessivement mal partie. C’est bien dommage, mais après le coup qu’elle lui a fait dans leur monde, Felicia ne peut jouer les étonner.
« Mais bien sûr. Après m’être occupée de lui pendant tout ce temps j’aurais tout simplement pris un portail pour l’abandonner quelque part. Au lieu de, je ne sais pas, l’emmener chez-toi ou même dans un orphelinat. Parce que les portails ont pu s’ouvrir et t’emporter ici à ton insu mais cela ne peut pas être mon cas. »
Peter avait le droit de lui faire énormément de reproche mais pas celui-là. Black Cat n’a jamais eu l’intention d’abandonner son fils, l’idée ne lui a même pas traversé l’esprit. Ce sont ces portails qui l’ont enlevé à lui. Felicia n’eut pas la force de calmer la situation, utilisant du sarcasme pour répondre aux terribles accusations du héro. Elle était vexée, très, ainsi que blessée. Ce n’était qu’un juste retour de bâton mais elle ne se laisserait pas être calomniée de la sorte.
« Mais dis-moi t’as gagné au loto récemment ? Parce que ce n’est pas mon cas et il faut bien qu’il mange cet enfant. A la mort de mon père on s’est retrouvé sans rien. Après le vol des clés de la Maggia, ça ne sera jamais son cas. »
Bien entendu que l’araignée allait lui reprocher la façon dont elle élevait leur fils. Pourtant, une vie rangée sans au minimum quelques millions de côtés n’avaient jamais été une option pour Black Cat. Il était tout bonnement hors de question de cet enfant vive dans la misère et malheureusement, « voleuse » faisait un peu tache sur un CV. Ses choix de vie ne lui avaient pas permis de faire autrement. Elle avait décidé il y a des années de cela de reprendre le manteau de son père, de devenir à son tour Black Cat. C’est une décision dont elle porte encore les conséquences aujourd’hui et qui a fait que pour offrir une vie décente à la chair de sa chair, le vol fut sa seule option.
« Ne me crois pas si tu le souhaites, mais t’avoir menti est sans doute la seule décision que je regrette. »
Beaucoup moins de sarcasme et d’animosité s’était cachés dans ces mots. Ils étaient sincères bien qu’elle doute maintenant que Peter en ait quelque chose à faire. De l’air s’expulsa à nouveau de ses poumons.
Dernière édition par Felicia Hardy le Lun 16 Oct 2023 - 6:23, édité 1 fois
Peter Ben. Parker
Date d'inscription : 05/08/2023 Pseudo : pumpkin. Je ressemble à : Ben Jordan. Je suis aussi : A survécu à une chute mortelle avec Gwen. Part danser le soir en compagnie d’Alice. Participe à des courses de voiture avec Lizzy. Se retrouve à l’hôpital sous la surveillance d’Amy. Est sortie des années quarante en compagnie d’Aly. S’est retrouvée congelée au côté de Captain America. Partage sa vie avec un symbiote tout comme Eddie. Se fait battre à la course par Pietro. Part souvent en mission avec Lucy. Est corrompue avec June. Messages : 19 Dollars : 50
« Now that we are older, I remerber you. Reaching out to show me all the things that I must do. Now that we are older, I remember youth, now that we are close to death and close to finding truth. »
Pour le coup, je n’arrivais pas à saisir ce qu’elle me disait concernant Hammerhead. Comment ça elle m’avait sauvé ? Je ne comprenais pas où elle voulait en venir. Je n’avais aucun souvenir de ce moment, ni même de ce jour. Tout ce dont je me souviens le concernant, c’était tous les événements qui avaient eu lieu avant l’explosion. Il n’avait jamais été question d’armure qui avait rendu ce dernier surpuissant. Cependant, il fallait dire que son explication tenait certainement la route. Il était possible, effectivement, que les portails se soient ouverts à différents moments et en même temps. Ainsi, il était peut-être possible que cette dernière ait pu me sauver d’une quelconque manière. Pour le coup, j’ignorais comment ces portails fonctionnaient, ni même qui en était à l’origine. C’était tellement étrange cette situation. Je me demandais si, un jour, on en aurait une quelconque explication, ce dont je doutais fortement. Du moins, pour le moment. Les habitants de ce monde étaient bien trop occupés à se demander comment ils pouvaient nous renvoyer chez nous au moment précis où nous avions quitté le nôtre. De plus, ils ne semblaient pas en savoir davantage sur la situation. Ce qui rendait les choses encore plus complexes.
Je ne pris pas la peine de répondre à ses explications concernant Hammerhead. J’avais bien d’autres préoccupations en tête et elles concernaient surtout son fils. Je me posais beaucoup trop de questions sur ce dernier, ne sachant s’il s’agissait du mien ou non. Si c’était le cas, j’étais en droit de le savoir. Surtout que je ne voulais pas que ce dernier grandisse sans père, comme je l’avais fait. Bien au contraire, si cet enfant était le mien, je voulais le savoir et faire partie de sa vie. Alors quand elle me confia qu’elle ne savait pas où se trouvait ce dernier, mon sang ne fit qu’un tour. Je ne pouvais pas garder mon sang-froid face à une telle nouvelle. J’étais en colère contre elle et je laissais exploser cette dernière sans la moindre retenue. De plus, j’étais peut-être allé un peu trop loin en prétendant qu’elle l’avait abandonné. Quoi que… Vu comment elle l’avait utilisé pour que je l’aide à arriver à ses fins, pourquoi pas après tout ? J’avais l’impression que tout ce que je savais d’elle, pour le peu que j’en savais, mais également toute la relation que j’avais eu avec cette dernière, n’était qu’un tissu de mensonge. Je ne savais pas si je pouvais lui faire confiance, et encore moins si je pouvais la croire au sujet de ce dernier.
Je roulais des yeux à chacune de ses explications. Elle commençait fortement à m’agacer. Plus elle tentait de se justifier, plus j’avais l’impression d’être hors de moi. « Il n’est pas uniquement question de ce portail, Felicia ! Tu t’es servi de lui pour m’atteindre, sachant pertinemment que je t’aiderai pour avoir des réponses à mes questions ! Et m’en as-tu parlé au moins une fois ?! Même si je ne suis pas au courant, me l’as-tu dit lorsque tu es soi-disant venue m’aider contre Hammerhead ? J’en doute toujours autant. » Je pris une profonde inspiration. J’avais réellement besoin de me calmer pour le coup. « Tu n’avais pas le droit de me cacher son existence. Je ne veux pas que cet enfant grandisse sans père. Et tu n’aurais pas eu besoin de faire tout ce que tu as fait si tu avais juste eu le bon sens de m’en parler. Je ne suis pas mort, et j’aurais pu t’aider à subvenir à ses besoins. Tu n’avais pas besoin de voler pour être sûr qu’il ne manque de rien. Tu m’as menti, mais il n’y a pas que ça. Tu m’as également caché son existence. Et je ne sais pas ce qui est le pire. »
(c) DΛNDELION
Felicia Hardy
Date d'inscription : 08/07/2023 Pseudo : Numéro 8 Je ressemble à : Valentina Zenere Je suis aussi : Fait partie des Sinister Six d'Harry Osborn Messages : 56 Dollars : 175
Un braquage simple, voilà tout ce que Felicia avait souhaité. Se remplir les poches tout en vivant une expérience dangereuse et excitante. Mais non, il avait fallu qu’un fantôme de son passé revienne la hanter. Il lui avait manqué, la jeune femme ne pouvait le nier, elle avait même désiré sa présence par moment. Néanmoins, lors de ses instants les plus lucides, la voleuse n’empêchait pas le souhait inverse d’embrumé son esprit. Comment la discussion aurait-elle pu finir autrement ? Peter avait raison de lui en vouloir. Elle n’avait pas que merdé, elle avait été immonde. Mais, Felicia est Felicia et reconnaitre ses torts est une action qu’elle peine à faire. Imaginez donc, lorsqu’on lui demande d’assumer un acte qu’elle n’a pas commis. Black Cat n’était pas une bonne personne. Sa qualité de mère pouvait être mis au débat. Mais jamais ô grand jamais, la blonde n’aurait pu abandonner son enfant sciemment. Elle était beaucoup de chose, une manipulatrice, égoïste mais nullement cruelle. Alors, oui, au-lieu de d’apaiser la situation tendue, elle l’avait aggravée, faisant preuve de sarcasme, ne s’excusant nullement de ses horribles choix.
« Il n’y avait pas de temps pour cela. Hammerhead portait une armure géante qui le rendait indestructible et il voulait toujours me voir morte. Revenir à New-York fut déjà une décision stupide, m’attarder l’aurait été encore plus. »
Bien entendu, la jeune femme répondit à la partie qui l’arrangeait. Cela n’avait clairement pas été le moment pour avoir une telle conversation. Peter avait également été bien trop surpris, croyant jusqu’à présent que Felicia était morte. Ce sujet n’était pas revenu sur la table et clairement, la voleuse en fut soulagée. Elle hésita pourtant, avant de quitter la métropole pour de bon, de repasser voir Peter, d’en reparler véritablement avec lui. Néanmoins, le super-héro avait décidé de suivre sa chère et tendre à l’autre bout du monde. A quoi bon le tenir au courant de l’existence de cet enfant alors qu’il avait décidé de quitter le pays ?
« Eh bien j’ai paniqué ! »
Felicia ne pouvait être plus honnête. Elle avait tout bonnement paniqué. Ne sachant pas quoi faire et pensant comme à son habitude qu’elle était capable de se débrouiller seule. La voleuse avait toujours été, si on exceptait ses plans de cambriolage avancée, une personne qui pensait au jour le jour. Une procrastrinatrice et hédoniste convaincue qui n’aimait point se prendre la tête avec de bien trop nombreuses complications.
« Faire un déni de grossesse et me retrouver maman du jour au lendemain n’a pas été l’expérience la plus aisée de ma vie. J’ai juste cru que je pouvais me débrouiller seule, je l’ai toujours fait. »
De toute son existence, Felicia n’avait jamais eu besoin de l’aide de personne. Oh, elle avait manipulé beaucoup de monde pour atteindre ses buts. Mais, véritablement travailler de consort avec une personne, cela était arrivée une fois et cette dernière se trouvait devant elle à l’engueuler.
« A quoi bon continuer cette conversation exactement ? Tu veux pas croire en mes excuses ou les accepter, Ben n’est pas là donc on est dans une impasse ! Prend le sac, appelle la police et dis-leur que Black Cat est ici mais pourquoi continuer quelque chose qui ne mène à rien ? »
La jeune femme avait balancé le sac remplit d’œuvre d’art en direction de l’araignée. Au point où elle en était, les babioles de valeurs qui s’y trouvaient ne l’intéressait. Tout ce musée, couvert des plus belles merveilles de cette ville semblait fade pour la voleuse. Elle avait merdé, Peter ne lui pardonnerait jamais. Alors à quoi bon ? Elle se sortirait des griffes de la police, Black Cat ne les avait jamais craints. Mais la colère de Peter Parker devenait difficile à supporter.
Date d'inscription : 05/08/2023 Pseudo : pumpkin. Je ressemble à : Ben Jordan. Je suis aussi : A survécu à une chute mortelle avec Gwen. Part danser le soir en compagnie d’Alice. Participe à des courses de voiture avec Lizzy. Se retrouve à l’hôpital sous la surveillance d’Amy. Est sortie des années quarante en compagnie d’Aly. S’est retrouvée congelée au côté de Captain America. Partage sa vie avec un symbiote tout comme Eddie. Se fait battre à la course par Pietro. Part souvent en mission avec Lucy. Est corrompue avec June. Messages : 19 Dollars : 50
« Now that we are older, I remerber you. Reaching out to show me all the things that I must do. Now that we are older, I remember youth, now that we are close to death and close to finding truth. »
Pourquoi avais-je l’étrange impression de tourner en rond avec cette conversation ? Je savais qu’elle ne voudrait certainement pas aborder le sujet de son fils. Pourtant, j’étais en droit de savoir si c’était le mien. Après tout, même si je ne me sentais pas prêt à être père, il en revenait tout de même de ma responsabilité d’assumer mes actes. Felicia n’avait pas fait un bébé toute seule et il était probable que j’en sois le géniteur. Et c’était le cas. Elle m’avait confirmé que j’étais bel et bien le père de son fils. Alors, oui, j’étais en colère contre elle. J’aimais mon oncle et ma tante. Je leur devais énormément. Cependant, il m’avait toujours manqué la présence de mes parents. Je ne voulais pas que mon fils vive la même chose que moi. Je voulais le connaître et que ce dernier ait la chance de me connaître également. Si je n’avais pas eu la chance de grandir avec mes parents, je ne voulais pas que ça arrive à mes enfants. Alors, oui, j’étais réellement en colère car j’aurais vraiment voulu le connaître. Et je n’en aurais pas l’occasion car elle était arrivée dans ce tout nouveau New York sans ce dernier. De plus, elle ne savait absolument pas où il était passé. Est-ce que j’aurais la chance de le rencontrer un jour ? J’en doutais à présent et cela me rendait totalement fou.
Et bien évidemment, elle préférait s’attarder sur un sujet aussi banal qu’Hammerhead. Et dire qu’elle ne me l’aurait jamais dit si nous nous n’étions pas retrouvés dans cette réalité, elle et moi. J’aurais été au courant de l’existence de cet enfant sans savoir qu’il s’agissait du mien. Jamais Felicia ne me l’aurait avoué. Elle était bien trop fière pour ça. Elle préférait certainement gérer tout, toute seule, comme à son habitude. « Donc tu aurais gardé ce secret jusqu’à la tombe si nous ne nous étions pas retrouvés dans ce monde. » C’était tout ce que je retenais de ce qu’elle me disait au sujet d’Hammerhead. Ce qu’il s’était passé avec lui n’avait aucune réelle importance. Peu importe cette histoire d’armure, ni même s’il voulait toujours la voir morte. J’aurais pu être là pour elle. Et, de toute manière, je n’avais pas vécu cette histoire et ça ne m’intéressait absolument pas. Ce n’était pas le sujet qui me restait en tête. Tout ce qui me préoccupait, c’était ce fils dont elle m’avait caché l’existence. C’était la seule chose qui avait réellement de l’importance pour moi à présent.
Cependant, ce qu’elle me dit par la suite ne pouvait être que compréhensible. Oui, j’étais peut-être en colère contre elle. Néanmoins, il semblait toute de même y avoir une bonne explication à tout ça. Pour la première fois depuis le début de cette conversation, j’avais l’impression de me calmer. Même si ça ne changeait rien au fait qu’elle ne m’avait rien dit et qu’elle s’était servie de mon fils pour que je lui vienne en aide, il y avait quelques détails dans son récit qui me calmèrent. « Sauf que ce n’est pas le cas, Felicia. Je comprends que tu es paniquée, mais comprend également ma position. Tu t’es servi de lui pour que je te vienne en aide, tout en me cachant de qui il s’agissait pour moi. Je suis désolé de m’être énervé contre toi. Je sais que ce n’a pas toujours dû être facile pour toi mais il va falloir que tu admettes que dans certaine situation, il ne s’agit pas que de toi. » Est-ce que je lui faisais indirectement comprendre que si jamais ce dernier venait à arriver dans ce monde, j’étais prêt à prendre mes responsabilités ? Oui. Et même dans le nôtre. Je voulais être présent pour mon fils et ce n’était pas elle qui m’en empêcherait.
Et elle voulait réellement fuir cette conversation ? Je récupérais tout de même le sac qu’elle m’avait balancé quelques secondes plus tôt. Sait-on jamais, avec elle, rien n’était réellement certain. « Ce n’est pas que je ne veux pas les croire, mais admet que ta remarque sur ces dernières était de trop. Je n’appellerai pas la police. Je vais remettre tous ces objets à leur place et on n’en parle plus. Je pense qu’il y a déjà eu assez de choses qui se sont déroulées ce soir, pas besoin de se prendre la tête avec la police. » Néanmoins, une dernière chose me restait en tête. « Il s’appelle Ben ? » Pour le coup, je ne savais comment réagir face à cette information. Ben… C’était un nom totalement inespéré.
(c) DΛNDELION
Felicia Hardy
Date d'inscription : 08/07/2023 Pseudo : Numéro 8 Je ressemble à : Valentina Zenere Je suis aussi : Fait partie des Sinister Six d'Harry Osborn Messages : 56 Dollars : 175
Cette discussion ne menait qu’à une impasse. Qu’importent les mots que la jeune femme pouvait prononcer, Peter ne semblait pas être réceptif. Il était en colère et s’était tout bonnement légitime. Aurait-elle gardé ce secret jusqu’à la tombe ? Certainement. Elle avait été prise de doute une fois à New-York lorsqu’elle était venue l’aider avec Hammerhead. Elle aime bien se donner des excuses. Le temps ne s’y prêtait pas, Peter repartait vivre sa vie ailleurs avec Mary Jane, mais, est-ce que Felicia n’avait tout simplement pas tout tenté pour éviter cette conversation ? Le jour où elle avait décidé de cacher cette information à Peter fut décisif et elle ne crut pas qu’un seul instant, elle aurait pu faire quelque chose pour y remédier. Elle le regrettait aujourd’hui, bien sûr. Elle s’était toujours débrouillée seule et n’avait jamais eu envie de faire autrement mais l’araignée avait le droit de connaitre son enfant. Elle le voyait dans son regard, il le désirait réellement.
« Je comprends ta position. Je suis désolée. J’aurais dû te parler de lui plus tôt. »
Des excuses qui semblaient déjà beaucoup plus sincères. Peter s’était calmé et avait exposé son ressenti. La voleuse se sentait donc tout d’un coup bien plus coupable qu’à l’accoutumé. Croyez-le ou non, mais le but de Felicia n’avait jamais été de faire souffrir l’araignée. Bien au contraire, elle avait tout simplement voulu se débrouiller seule. La jeune femme avait toujours relativisé en se disant qu’elle lui ôtait un poids. Mais non, Peter désirait être présent pour son enfant. Elle aurait dû s’en douter, Felicia connaissait l’araignée. Mais elle s’était entêtée dans mauvaise résolution et le résultat était bien triste.
« Tu vas laisser une voleuse recherchée s’en aller ? »
Peut-être qu’elle ne le connaissait pas si bien que cela. Vu l’énervement créé par cette triste situation et la morale sans faille de son interlocuteur, Felicia s’était attendue à ce que Spider-Man ne laisse pas fuir aussi facilement la grande Black Cat. Pourtant, il ne désirait que le sac. Elle leva un sourcil, tout bonnement étonnée le ton de sa voix ainsi que les peu de traits de son visage non masqué le prouvait bien.
« Walter Ben Hardy. Mais depuis qu’il a appris son deuxième, il ne jure que par lui. »
Date d'inscription : 05/08/2023 Pseudo : pumpkin. Je ressemble à : Ben Jordan. Je suis aussi : A survécu à une chute mortelle avec Gwen. Part danser le soir en compagnie d’Alice. Participe à des courses de voiture avec Lizzy. Se retrouve à l’hôpital sous la surveillance d’Amy. Est sortie des années quarante en compagnie d’Aly. S’est retrouvée congelée au côté de Captain America. Partage sa vie avec un symbiote tout comme Eddie. Se fait battre à la course par Pietro. Part souvent en mission avec Lucy. Est corrompue avec June. Messages : 19 Dollars : 50
« Now that we are older, I remerber you. Reaching out to show me all the things that I must do. Now that we are older, I remember youth, now that we are close to death and close to finding truth. »
Je pourrais en vouloir à Felica pour le reste de mes jours. Mais était-ce réellement la meilleure solution ? Je savais très bien que la voleuse que j’avais toujours connu avait toujours eu tendance à vouloir se débrouiller seule. Elle ne voulait de l’aide uniquement lorsqu’elle le jugeait nécessaire ou juste pour que l’on fasse diversion pendant qu’elle accomplissait son véritable plan. C’était une voleuse professionnelle et recherchée par les forces de l’ordre. Et, parfois, je me disais qu’elle ne vivait que pour ça. Tellement que je m’étais même demandé si le fils dont elle me parlait existait réellement. Non pas que je ne voulais pas la croire sur ce fait, mais je m’étais tout de même posé des questions. Après tout, elle m’avait presque sous-entendu qu’il pourrait s’agir de mon fils. Jusqu’à maintenant, elle avait évité toutes les questions le concernant. Aujourd’hui, elle n’avait d’autres choix que d’y répondre. Elle était piégée et, lorsque je sus enfin la vérité, je n’avais pas pu rejeter ma colère. Elle était belle et bien présente et je l’avais laissé s’exprimer. Je savais ce que c’était de vivre sans ses parents, sans un père. Et j’aurais tellement voulu être présent pour ce fils dont j’apprenais l’existence qu’aujourd’hui, alors qu’il n’était pas là. J’aurais pu le connaître bien plus tôt si elle m’avait dit la vérité. Si seulement elle m’en avait parlé…
Il fallait tout de même que je me calme. Rester en colère ne changerait rien à toute cette histoire. Tout ce que je risquais de faire, c’est de brusquer encore plus Felicia et que se passerait-il si notre fils venait à réapparaître ? Le tiendrait-elle à nouveau éloigné de moi ? De plus, je la connaissais très bien, je connaissais ses réactions. Alors, puis-je réellement lui en vouloir trop longtemps ? De plus, cette fois, ses excuses semblaient réellement sincères. « Oui, tu aurais dû. Mais… Arrêtons nous ici pour ces reproches. Ça ne mène à rien de bon. Je te connais et je sais pourquoi tu n’as rien dit. » Il fallait tout de même que je me montre sincère avec elle. Je savais très bien que je ne pouvais pas totalement rejeter la faute sur Felicia. Elle n’était pas l’unique responsable. J’aurais dû insister le jour où elle m’avait parlé de ce fils, lui demander de m’en dire plus, la suivre. J’aurais pu agir de la sorte et essayer de lui tirer les vers du nez. Et, tout ce que j’avais fait, c’est la laisser s’en aller sans la moindre explication. Il était trop tard pour les reproches à présent. J’espérais juste que, si jamais elle retrouvait ce fils, elle me le présenterait cette fois.
« Oui, je vais te laisser partir. Mais à l’unique condition que tu laisses tout ce que tu as pris derrière-toi et que tu ne repartes sans rien. Tu penses réellement que c’est le meilleur moment de voler ? Tu ne penses pas que, pour aujourd’hui, il y en a déjà eu assez ? A moins que tu souhaites que je m’énerve à nouveau contre toi ? » Ce qui n’était réellement pas mon envie première. Je n’avais pas envie de m’énerver à nouveau contre elle. Pourtant, j’étais prêt à la laisser partir si elle laissait tout ce qu’elle avait volé derrière elle. Oui, j’étais prêt à lui faire confiance pour ce soir. Il n’y avait rien à ajouter pour le moment. Quoi que… Ben… « Je dois avouer que ça me surprend tout de même que tu l’es nommé ainsi. Même si ce n’est que son deuxième prénom. » Ce sujet me fit doucement sourire, me rappelant mon oncle qui avait toujours été là pour moi. J’aurais tellement aimé être là pour mon propre fils.
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Felicia Hardy
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Peter s’était définitivement calmé. Quelques reproches mais ils n’étaient plus teintés par cette colère légitime qui accompagnait l’araignée depuis le début de cette conversation. Felicia ne renchérit pas. Il a raison. Cette dispute ne menait à rien. Tout était passé et le principal concerné n’était même pas présent. A quoi bon continuer cette discussion ? La voleuse s’était posée la question, étant même prête à laisser Spidey reprendre tous les œuvres d’arts qu’elle avait utilisé et de se faire livrer à la police. Elle n’avait jamais craint leurs cellules, ce sont ses responsabilités qu’elle fuyait comme la peste. Et pourtant, Peter lui laissait une énième chance de s’échapper. Cet homme est bien trop bon pour elle.
« Le sac est déjà à tes pieds n’est-ce pas ? »
On pourrait croire que Black Cat avait caché d’autres bibelots valant une fortune quelque part dans sa combinaison ou autre. Mais pourtant, absolument, tout ce qu’elle avait désiré dérober ce soir se trouvait bel et bien dans le sac que l’araignée venait de ramasser. Elle se referait pour sûre. Ce n’était qu’une soirée rien de plus. Felicia ne se ruinerait pas par ce geste, mais ainsi, elle prouverait peut-être à Spidey sa bonne foi.
« Je sais pas, ce prénom lui sied bien. »
Walter en hommage à son père, parti bien trop et dont l’absence se ressentait encore par les piètres décisions que prenait Felicia une fois adulte (surtout en matière d’homme). Ben, nom porté par cet homme dont la voleuse n’avait entendu que des louanges. Lorsqu’il fallut nommer son fils, cela fut pour la jeune femme une véritable évidence.
« Eh bien, j’imagine qu’on se reverra. »
Son grappin était maintenant à sa main. Il était donc temps pour les deux jeunes gens de se quitter. Maintenant qu’elle le savait en ville, Felicia ne doutait pas que leurs chemins se recroiseront forcément.
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