I bet my life. | ft. Max Dillon (/!\ TW)

16/07/2023

I bet my life.

« I know I took the path that you would never want for me. I know I let you down, didn’t I? So many sleepless nights where you were waiting up on me. »

Je venais tout juste de quitter les bancs de l’école quand j’avais obtenu ce poste d’infirmière à l’hôpital. J’étais là où j’avais toujours voulu être. J’avais toujours eu ce besoin constant de vouloir aider autrui. Et, ne voulant pas me prendre la tête avec des années d’études pour faire de la médecine, j’avais tout simplement décidé de devenir infirmière. J’étais fière de moi et je considérais ma vie professionnelle comme une véritable réussite. Je savais que mes parents étaient certainement tout aussi fières. Le simple fait de me voir réussir et de me voir épanouie dans ce que je faisais leur suffisait. J’étais plutôt chanceuse. Ma famille ne m’avait jamais poussé à faire de grandes études. Elle était plutôt du genre à nous pousser vers là où nous le souhaitions, sans le moindre jugement. Mes parents ne donnaient jamais leur avis, préférant nous donner des conseils pour réaliser nos propres objectifs à mon frère et moi. Je les admirais pour ça et les remerciais grandement. J’avais toujours eu l’impression d’être soutenue quoi que je fasse. Et j’espérais, pour le coup, qu’ils me soutiendraient toujours si jamais ils apprenaient ce que je m’apprêtais à faire. Je sais que ce n’est pas là où mes parents voudraient me retrouver, mais je me devais de me rendre dans cet endroit.

Lorsque je m’étais rendue à l’hôpital, c’était peu de temps après cette attaque extraterrestre. Il y avait eu des morts et, en posant quelques questions à des collègues, j’avais appris que plusieurs personnes avaient été diagnostiquées comme mortes après une vérification à la va-vite. Je ne savais comment l’expliquer, mais j’avais l’étrange impression qu’il y avait eu une erreur médicale. Comme si je savais que quelqu’un avait été enterré vivant. C’était curieux et je ne pourrais l’expliquer, mais il fallait tout de même que j’en ai le cœur net. J’avais attendu que mon service se termine pour monter dans un taxi. Dans ce dernier, je commençais à réfléchir à vitesse grand v. Comment allais-je faire une fois sur place ? Je n’allais tout de même pas commencer à creuser le sol, juste à cause d’une impression. Et comment expliquer tout cela aux autorités si jamais ces derniers me surprenaient en train de déterrer des morts ? Bon sang, j’avais l’impression de foncer tête baissée et, d’une certaine manière, je n’aimais pas ça. Tout comme je n’aimais pas l’idée que quelqu’un puisse être enterré vivant. Je n’osais imaginer l’expérience que ce pouvait être pour cette personne si c’était réellement le cas.

Lorsque la course fut finie, je m’empressais de payer le taxi avant de descendre de voiture. Lorsque j’arrivais, je m’empressais de me rendre vers la fosse commune. Et, alors que je me demandais ce que je pourrais faire, je vis une main sortir de sous la terre. « Oh bon sang. Je viens vous aider ! » Je me précipitais vers cette main qui sortait de terre et me mis à creuser avec les miennes comme je pouvais. Oh bon sang, dites-moi que je rêve. Ce ne pouvait pas être possible. C’était inimaginable. Pourtant, cela était réellement entrain d’arriver. On avait bien enterré vivant une personne qui n’avait rien demandé à cause d’une erreur médicale. Je me retins de vomir, pourtant j’avais l’impression de devenir de plus en plus pale quand j’y pensais. Non, il fallait que je tienne. Un homme était coincé, là, en dessous cette terre et il fallait que je l’aide à s’en sortir. « Encore un effort, on y est presque. » C’était vrai, on était réellement à deux doigts de le sortir de là.

(c) DΛNDELION

19/07/2023

I bet my life. TW : Une personne enterrée vivante

Les raisons de son réveil étaient floues. Aujourd’hui encore, Max peine à les définir. Pourquoi avait-il décidé en cet instant d’ouvrir les yeux ? Quelques heures supplémentaires plongés dans ce bien étrange coma et le malheureux n’aurait absolument eu aucune de s’en sortir. Devait-il remercier le destin ? Un quelconque acte divin ? Non. Il ne doit rien. Aucune reconnaissance à qui que ce soit. Comment pouvait-il rendre grâce à l’entité qui l’avait mis dans cet enfer ?

A peine ses paupières s’ouvrirent que le jeune homme put enfin comprendre l’environnement dans lequel il était embourbé. Lorsqu’elles étaient fermées, elles servirent presque de protection, empêchant son cerveau de traiter une si terrible information. Maintenant, il ressentait tout. La pression était insoutenable, s’attaquant à son corps, le compressant entre des cadavres. La froideur qui émanait de leurs corps témoin de leur absence de vie. L’odeur, bon dieu, l’odeur, celle de la chair qui entamait sa décomposition, des selles et autres humeurs qui se dégageaient des carcasses mais surtout le silence, macabre, lugubre synonyme de ce qu’il attendait : la mort. Max se retint de paniquer. L’envie ne manquait pas, au contraire, le malheureux désirait hurler à plein poumon. Pourtant, il se retint car très vite, il comprend que l’air aussi lourd, putride et nauséabond qu’il puisse être serait une denrée qui se raréfierait avec le temps. Alors, le technicien ferma à nouveau ses paupières avant de pleurer. Car il était humain. Et devant l’incompréhension, le malheur, même lui avait le droit de pleurer. Il ne savait pas pourquoi il était ici. Qui avait décidé qu’il finirait enterrer vivant ? Pourquoi lui ? Qu’avait-il fait ? Rien. Max avait toujours été innocent, son seul crime fut de naitre dans une famille qui n’aurait jamais dû accueillir d’enfant. Et aujourd’hui, pour une raison obscure, il était puni. Il rouvrit ses yeux. Pourquoi ? Il ne le savait pas lui-même, l’obscurité de ce trou ne permettait pas une vision claire d’où il était. Un coude livide manqua d’ailleurs de peu son orbite.

Pourtant, un rayon de lumière s’échappait, traversait cette masse infâme de corps pour arriver jusqu’à son regard. Il était fin, mais porteur de beaucoup d’espoir. Le technicien hésita, se demandant si attendre son destin n’était pas une meilleure que de poursuivre une chance inatteignable. Il laissa ces pensées s’évaporer, faisant place à celles qui lui avaient permis de passer son enfance et son adolescence. Cette rage de vivre, un moteur qui lui permettait de commettre un grand nombre d’adolescence. Il tenta donc dans un premier temps de pousser le corps qui le recouvrait. Malheureusement, la pression exercée par cette masse informe était bien plus forte que les pauvres petits bras du jeune homme. Il poussa, griffa, donna des coups de poings de désespoir. La rage montait alors que l’oxygène peinait de plus en plus à atteindre ses poumons. Il cria un bon coup, évacuant son effroi et sa frustration, de la terre en profita pour s’infiltrer dans ses amygdales ce qui le fit toussoter. Tant d’émotion le submergeait, il ne remarqua pas cette vague d’énergie, inhabituelle qui prenait le contrôle de son corps. L’obscurité disparaissait faisant place à une lumière jaune encore nullement familière pour le technicien. Sa colère, sa peur le guidait et le fit dégager sa première vague d’énergie pure. Elle était puissante, bien trop et désintégra dans une ligne droite la totalité des corps qui se trouvait au-dessus de lui. Max était perdu, il ne comprenait ce qu’il venait de se passer mais il n’était nullement le temps de poser des questions. Il vit sa chance et se mit à escalader. Il s’était créé un chemin étroit qui laissait dépasser quelques bras et jambes parfait pour sa montée. Il y était presque, ses bras faibles trouvaient une énergie là où il n’y en avait pas pour le tracter toujours plus haut. Les mètres devenaient des décimètres puis des centimètres. Le trou était minuscule mais nullement loin et surtout suffisant pour y placer une main. Il força donnant dans un premier temps un grand nombre de coup pour qu’elle puisse passer mais il réussit. Sa main droite redécouvrait l’air pure. Il y était presque et à la fois si fatigué. Ses forces le quittaient enfin. Elles avaient déjà fait l’impensable, l’avait porté jusque-là. Mais Max n’en pouvait plus. Il était fatigué, très, son autre bras s’accrochait à une hanche qui trainait non loin, faillit lâcher sa prise. Il n’en pouvait plus. N’avait-il pas le droit de se reposer comme tout le monde ?

Une voix inconnue empêcha Max de céder à un repos bien mérité. Ses yeux se rouvrirent. Le jeune homme ayant presque reçu un électrochoc. Il entendait gratter la terre qui était au-dessus de lui, creuser pour qu’il puisse s’en sortir et cela lui redonna un gain d’énergie. Il s’y mit avec elle, utilisant son corps pour se frayer une sortie. Poussant d’en bas cette couche plus dure que n’importe quel diamant. Leurs efforts communs permirent à sa tête de revoir le jour puis ce fut le cas du reste de son corps qui petit à petit quittait cette prison dans laquelle il avait mise. A peine arrivée qu’il s’effondra au sol, maintenant dans l’incapacité de faire quoi que ce soit d’autre, il se laissa enfin aller et ses paupières se fermèrent à nouveau.

16/07/2023

I bet my life.

@Max Dillon & Amy

« I know I took the path that you would never want for me. I know I let you down, didn’t I? So many sleepless nights where you were waiting up on me. »

C’était impensable. J’avais eu presque envie de vomir lorsque j’avais vu cette main sortir du sol. Au bon sang, je ne pouvais pas croire ce qui était réellement en train de se passer. Il y avait réellement eu une erreur médicale de commise et, d’un côté, j’étais bien contente d’avoir suivi mon instinct. Cependant, j’avais tout de même espéré me tromper sur toute la ligne, surtout dans ce taxi. J’avais envie de me déplacer pour rien, me dire que je m’étais trompée et qu’aucune erreur n’avait été commise. J’avais espéré que rien de tout ce que j’avais pu imaginer était vrai. De plus, qu’aurais-je bien pu faire une fois sur place ? Je n’allais tout de même pas commencer à déterrer des corps sans savoir réellement si mon intuition était juste. Et si la police passait par là ? Comment pourrais-je expliquer ce que j’étais en train de faire ? Je n’avais absolument pas réfléchi. Je m’étais juste laisser porter par une simple intuition sans savoir ce que je ferais une fois arrivée sur place. Rien que l’idée que quelqu’un puisse être envie sous terre me mettait mal à l’aise. Et je n’imaginais pas pouvoir expliquer cela aux autorités. Ni même au gars qui conduisait le taxi, se demandant bien ce que je pouvais aller faire dans un cimetière à cette heure-ci et, d’autant plus, seule.

Cependant, j’avais bien eu raison de me rendre dans ce lieu. Surtout lorsque j’avais vu cette main sortir de sous terre. Quelqu’un était bel et bien en dessous et, d’autant plus, cette personne était toujours vivante. Je m’étais précipité vers cette main, sachant pertinemment que je devais creuser avec les miennes pour pouvoir sortir cette personne de là. J’étais seule et je doutais que quelqu’un arrive pour venir m’aider. Le temps était peut-être compté et je n’avais pas le temps d’appeler les secours. Je me devais d’agir au plus vite. Après tout, j’avais décidé de devenir infirmière dans le but d’aider les gens. A présent, même si je n’étais pas dans un hôpital, j’avais l’opportunité d’aider quelqu’un. Et je ne comptais pas laisser cette personne une seconde de plus là-dessous. Il fallait réellement que je le sorte de là, et je verrais pour les secours quand je saurais cette personne en sécurité et, surtout, sortie de ce trou.

Après cet effort, il finit par sortir complètement de sous terre. Et il devait être épuisé car, très vite, il s’effondra au sol et ses paupières se fermèrent presque automatiquement. « Non ! Non, s’il vous plaît. Ne fermez pas les yeux. » Il fallait qu’il reste éveillé. S’il finissait par s’endormir, je craignais qu’il finisse réellement par mourir d’épuisement. Je fouaillais rapidement dans mon sac pour en sortir mon téléphone mais également une couverture de survie. J’allais devoir agir très rapidement. Dans un premier temps, je le couvrais de la couverture puis, dans un deuxième, je contactais l’une de mes collègues. Je savais qu’elle m’enverrait les secours au plus vite et qu’elle me croirait certainement. Après tout, si j’avais appelé le 911, je doutais que ce dernier me prenne réellement au sérieux. Pendant ce court appel, j’avais continué de parler à l’individu, restant prêt de lui et lui tenant la main. Cette même main que j’avais vu dépasser du sol quelques minutes plus tôt. « Je vous en prie, répondez-moi, ou serrez ma main si vous m’entendez. Les secours arrivent. Je vous promets que vais vous aider. » Non ce n’était réellement pas le moment de paniquer.

(c) DΛNDELION

19/07/2023

I bet my life. TW : Une personne enterrée vivante

Exténué, un mot si faible qui ne décrivait que partiellement l’état de Max. Dans son corps, il ne restait qu’une petite étincelle de vie. Un feu, qui risquait de s’éteindre. Pourquoi raviver la flamme alors que la mort serait si aisée. Son existence avait été pitoyable tout du long n’était-il pas temps pour lui d’arrêter ce combat inutile ? Cependant, une douce voix l’urgea de ne pas abandonner, de ne pas se laisser aller et de garder les yeux ouverts. Dans un premier temps, ses paupières ne daignèrent s’ouvrir. La fatigue à la fois mentale et physique l’emportait. Pourtant, la voix continua, le suppliant de démontrer un quelconque signe de vie. Ce qui poussa Max à agir fut la promesse que cette demoiselle lui fit, celle de l’aider. Personne n’avait jamais voulu lui venir en aide, ce n’est pas pour rien qu’il a fini dans une fosse commune. Alors, entendre ces mots furent comme un électrochoc qui donna au pauvre homme la force de rester du côté des vivants.

« Je vais vous serrer la main, c’est difficile de vous répondre si vous ne posez pas de question. »

Ses paroles furent accompagnées par une faible poigne. Les mécanismes de défense de Max n’étaient pas encore complètement implantés, cependant, ils entamaient leurs petits bonshommes de chemin. Il faisait déjà du sarcasme alors que la situation ne s’y prenait pas du tout. Ce n’était qu’une période, ce nouveau traumatisme est bien trop récent et puissant pour que le pauvre homme puisse déjà le gérer à sa manière détachée. Ce n’était qu’une petite pique, le retour à la réalité risquait d’être très violent.

« Vous êtes qui ? Je suis où ? »

Les premières questions commencèrent à fuser. Max n’était pas mort. Les contraintes qu’entrainaient la vie le poussait maintenant à savoir sa position et surtout qui était cette femme. Elle semblait gentille, certes, mais Max venait de sortir d’un trou, pour ce qu’il savait, elle pouvait en être la raison.

« Oh mon dieu… j’ai été enterré vivant ! Pourquoi !? Qu’est-ce que j’ai fait !? Je-je… »

Toutes ces réalisations venaient de le frapper et maintenant que l’adrénaline s’en allait, la panique pouvait enfin l’emporter sur son esprit. Max utilisa le peu d’énergie qu’il avait pour gesticuler dans tous les sens. Ses genoux se baissant et se relevant à répétition. Il haletait, comme s'il était à nouveau à nouveau à court d'air. Il était perdu, apeuré et ne comprenait absolument rien à ce qui venait de se passer.

16/07/2023

I bet my life.

@Max Dillon & Amy

« I know I took the path that you would never want for me. I know I let you down, didn’t I? So many sleepless nights where you were waiting up on me. »

J’avais presque envie de vomir. Comment en était-on arrivé là ? Je me demandais même comment j’avais eu la présence d’esprit d’aller vérifier si mes doutes étaient fondés. J’avais longtemps espéré me tromper. Néanmoins, tout était vrai. C’était réellement arrivé. L’hôpital avait commis la pire erreur qu’il soit et on avait réellement enterrée une personne vivante. C’était impensable. J’avais presque envie de pleurer tellement j’en voulais au milieu hospitalier et à tous les professionnels qui avaient eu la présence d’esprit de le déclarer mort sans même vérifier. Pour le coup, j’avais honte d’appartenir à ce milieu. Cependant, j’avais tout de même encore un peu d’espoir. J’avais appelé les secours et j’espérais que ces derniers arriveraient rapidement. C’était bien la moindre des choses après l’erreur qu’ils venaient de commettre. D’ailleurs, je me demandais même comment cette personne avait réussi à trouver assez d’énergie pour sortir de là. Bon sang… Je n’aurais jamais pensé que mes doutes puissent être réels. J’avais secrètement espéré me tromper, mais non, j’avais eu raison sur toute la ligne. Et, d’un côté, je me disais que j’avais eu de la chance de me trouver ici pour ce dernier. Est-ce qu’il aurait réussi à sortir de là sans mon aide ? Que serait-il devenu s’il avait réussi à sortir seul ? Non, je ne voulais pas penser à tout ça. Ce qui se passait actuellement était déjà assez horrible.

Et dire qu’il trouvait le moyen de faire du sarcasme dans une telle situation. Pour le coup, ce me fit tout de même doucement sourire. « Ne dite pas de bêtise. Je veux juste m’assurer que vous ne perdez pas connaissance. Même si c’est juste me serrer la main de temps en temps pendant que je vous parle. Il n’y a pas besoin de questions dans ces conditions. » J’étais presque amusée par sa remarque. Cependant, ce n’était pas réellement le moment de l’être. Après tout, ce n’était pas l’endroit pour, surtout avec l’événement qui venait d’avoir lieu. D’ailleurs, en avait-il réellement conscience ? J’en doutais fortement. J’avais l’impression qu’il n’avait pas encore totalement pris conscience de ce qu’il venait de lui arriver. Surtout qu’il me demandait où est-ce qu’il était. « Je m’appelle Amy Davis. Et vous êtes en sécurité maintenant. Je vous le promets. » Non, je ne pouvais pas lui dire où nous nous trouvions. Pas maintenant. Je n’avais pas envie de le voir paniquer, ni même de lui expliquer ce qu’il venait de se passer. C’était bien trop horrible et il ne méritait absolument pas ce qui était arrivé. Personne, bon ou mauvais, ne méritait un tel traitement.

Néanmoins, il finit par tout comprendre de lui-même. Après tout, ce n’était qu’une question de temps avant qu’il ne réalise ce qu’il venait de se produire. Qui n’aurait pas paniqué après une telle révélation ? « Non. S’il vous plait. Calmez-vous. Je… Je suis tellement désolée. Vous ne méritiez pas ça. Personne ne le mérite. Vous n’avez absolument rien fait. C’est horrible ce qui vous ait arrivé mais, je vous en prie… Croyez-moi quand je vous dis que vous n’êtes plus seul. Je vais rester auprès de vous. C’est promis. Mais s’il vous plait… Calmez-vous… » J’avais serré ma main dans la sienne, me sentant totalement impuissante. J’aurais voulu faire plus. Cependant, je ne savais nullement comment gérer ce genre de situation. Après tout, comment on était censé gérer une personne qui venait de sortir vivante d’une fosse publique ? J’espérais qu’une seule chose : que l’ambulance arrive le plus rapidement possible.

(c) DΛNDELION

19/07/2023

I bet my life. TW : Une personne enterrée vivante

Quelle est la réaction appropriée lorsqu’on a été enterré vivant ? Max n’aurait jamais cru qu’il ait à se poser cette question. Personne ne peut entrevoir une telle possibilité. Il en avait vécu des atrocités, mais qu’il puisse finir encore conscient dans une fosse commune… Le jeune homme avait dû mal à l’assimiler. Alors, son premier réflexe fut de faire du sarcasme, s’amusant légèrement de l’injonction de la rousse. Dans un premier temps, son cerveau tentait de gérer la situation le mieux qu’il pouvait sans créer de vent de panique dans son esprit. Son corps encore bien trop faible ne pourrait supporter la dépense d’énergie créer par une crise d’affolement.

« Moi c’est Max. J’ai jamais rencontré d’Amy Davis, pourquoi vous êtes ici ? »

Elle ne lui avait pas demandé mais le pauvre homme donna tout de même son prénom. Son interlocutrice était une inconnue et Max ne comprenait pas les raisons de sa présence en ces lieux. S’il avait déjà été en contact avec une si jolie femme, il s’en seriat souvenu. Rien ne faisait sens, tout était flou, ses derniers souvenirs étaient plus que brumeux, Max ne comprenait rien. Il avait l’impression d’être coincé dans un très mauvais rêve. Pourtant, la poigne qui tenait sa main était plus que réelle.

« Je suis désolé, vraiment, je sais pas ce que j’ai fait mais pardon, me remettez pas dans le trou par pitié ! »

Et puis, la réalité le rattrapa de manière violente. Max comprit qu’il fut enterré vivant. Les implications que cela signifiaient et un vent de panique le prit de cours. Il commença à se secouer dans tous les sens, perdant le peu d’énergie qui lui restait dans des mouvements inutiles. En bonne ancienne victime de maltraitance, Max se demanda s’il n’était la cause de tout cela, d’un tel acte, si cela lui était arrivé c’est qu’il avait mérité pas vrai ? Il était le seul à être victime de ce genre d’horreur. Un pattern se dessinait. Et pourtant, la rousse affirmait que ce n’était pas de sa faute. Qu’il n’avait pas mérité un tel châtiment. Elle était sans hésiter la première personne à n’avoir jamais dit cela à son sujet. Il entendit les cris d’une ambulance se rapprocher. Ses paupières commencèrent à se refermer, il était véritablement bien trop fatigué pour rester éveillé. Il murmura alors ces quelques mots avant de se laisser aller dans l’inconscience.

« Je vous en supplie, restez… »