What bring you here, pretty boy ? [Pv Billy ♥]

Je n’avais jamais pensé avoir une seconde chance, une chance de faire mieux. Mais ce portail qui s’était ouvert devant moi, alors que ma vie commençais à avoir une tournure que je n’aurais jamais pensé, m’avais ouvert les yeux. Il fallait que ça change, et que je laisse ce passé derrière moi. Voler pour survivre avait été parfait, pendant notre enfance, mais continuer ? En faire notre moyen de vivre ? Me rendre au point ou on pourrait presque me qualifier de veuve noire, qui tue ceux qui s’intéressent un tant soit peu à elle ? Enfin, cette partie était la ressource de mon jumeau. On ne s’était jamais sali les mains en tuant qui que ce soit, mais son pouvoir de contrôler les gens, lui était très utile pour se retirer ce poids. Un seul commandement et l’homme se lançaient en bas d’une falaise, me laissant presque tout dans son testament. Pendant, longtemps, j’avais laissé mon frère faire ce qu’il voulait de moi, m’usant à ses propres dessins, mais en voyant ce portail, je n’avais pas hésité une seule seconde à fuir ce dernier. Oui, j’aime mon jumeau, je ne pourrais jamais ne pas l’aimer de tout mon cœur, mais cette vie, je devais la laisser derrière moi. Et j’espérais de loin qu’il n’aille pas traverser à son tour un portail. Je ne voulais pas retourner vers ce monde de mensonge, je voulais devenir quelqu’un de bien. Mais pouvais-je vraiment le devenir avec tout ce que j’avais fait ? Je ne crois pas.




Voilà pourquoi en arrivant ici, j’ouvris ce club Burlesque, cette endroit j’avais rêvé pendant longtemps de l’avoir. Ainsi, je pouvais vivre normalement, avoir un boulot qui ne demandait pas que je ne drague personne pour de l’argent. M’enfin presque. J’usai tout de même de mes charmes dans cette endroit, mais je n’avais pas à aller plus loin qu'un simple petit flirt, sans lendemain. Ici, je pouvais m’amuser sans risquer d’avoir les conséquences par la suite. Et c’était quelque chose d’assez valorisant pour moi, j’étais ma propre patronne, mon jumeau ne me tenait plus sous son contrôle, pour simple raison que nous étions une famille. J’étais libre de mes choix, et puis il n’y avait que ceux qui payaient le prix d’entrées qui pouvait se retrouver dans la salle. Connaissant mon frère, il n’allait jamais le payer, même pour pouvoir me retrouver. J’étais donc tranquille, tant que je restais dans ce club, loin de tous.




Sauf pour ce soir, puisque mon barman m'a fait faux bond pour la troisième fois ce mois-ci. Je ne pouvais donc pas trouver personne de confiance dans cette ville ? Mais à quoi, avais-je pensé ? Nous sommes à New-York, et il y a des portails qui mènent des gens de plusieurs univers ici. Le chaos allait sûrement finir par prendre possession de la ville, ce ne serait pas tardé. Si tel était le cas, j’allais me ranger du bon côté cette fois-ci, et peut-être retourner a l’institue Xavier, qui sait ? J'y avais passé un bon moment, lorsque j’étais plus jeune. C’est justement derrière le comptoir, que j’avais la meilleure place pour observer la salle, mais aussi l’appréciation des clients en voyant les nombreux types de spectacle que l’on offrait ici.

Parfois, je me demandais si les hommes de cette ville allaient être mieux que ceux que j’avais souvent vus par le passé, dans mon monde. Et bien non, chacun d’entre eux n’étaient que des porcs, qui regardaient un peu trop les jeunes femmes qui faisaient leur spectacle sur la scène comme toujours. Bon d’accord nous étions tout de même dans un club Burlesque, et les tenus de mes demoiselles étaient tout de même légers. Mais ce n’était pas un établissement pour se faire plaisir comme un bar de strip-tease tout de même ! Non, ici, il fallait montrer du respect envers celle qui dansait sur des musiques, souvent chanté par de grandes chanteuses connu à travers les siècles. Ici, je ne voulais pas voir un seul homme essayer de toucher une danseuse, sinon je finissais par les sortir moi-même. Comment ? C’était pourtant simple, un bon coup de patte d’ours faisait souvent tout le travail. Bien que je n’aimais pas user de cet animal, trop imposant pour moi, ayant toujours peur de ressentir trop de puissance d’un coup et de rester figer dans cette peau d’animal pendant trop longtemps. Mais si c’était pour protéger mes filles, je le ferais sans aucune hésitation.




Surtout que ce soir, j’étais en place, au comptoir, alors que normalement, j’étais derrière les rideaux de la scène à observer le loin. Ce soir, j’avais un meilleur visuel sur ce qui se déroulait réellement dans la salle principale. Et puis ce groupe dans leur coin, qui semblait un peu trop aimer le spectacle. Comme s’ils se retrouvaient dans un bar miteux des bas-fonds de New-York. J’avais cette envie d’aller les remettre a leur place assez rapidement, mais je ne pouvais guère quitter mon poste maintenant, les commandes affluaient dans ma direction, que j’avais presque du mal à toute les suivre. Comment mon barman faisait habituellement ? Ma place n’était peut-être vraiment pas derrière le comptoir de cette façon ? Mais que pouvais-je faire d’autres que cela ? Je n’avais personne pour le remplacer et reprendre ma place habituelle. En plus que ce soir, je n’allais même pas pouvoir me défouler sur la scène, ce qui me rendait assez triste en y repensant.



Alors que je terminais justement une commande assez compliquée, je fus interrompu par un des hommes du petit coin que j’avais décidé de surveiller. Et bon dieu ! Il n'avait sans doute aucun mal à faire virer les regards des femmes sur lui celui-la. Parce que même moi, je trouvais qu’il avait un certain charme. Mais je n’allais pas du tout me laisser avoir facilement par sa belle gueule. Affichant un sourire, je m’approchai de lui avant de simplement dire.


- Êtes-vous sûr que ce soit une bonne idée qu’ils boivent plus que cela ? À mon avis, il serait temps pour eux de quitter les lieux, avant que je ne m’en charge. Où est-ce que cela briserait vos plans avec eux ?

Que cet homme se soit rapprocher de la sorte, alors que je surveillais déjà le coin ou il était posé avec ces compagnons. Un peu trop bruyant à mon goût. Mais surtout un peu trop enclin a regardé les filles sur scènes comme si elles étaient que de la viande à savourer. O comment j’avais envie de me rendre a cette fameuse table pour les remettre a leur place assez facilement. Une petite transformation en tigre ou tout autre carnivore vorace devrait faire l’affaire, mais je ne pus mettre ce plan à exécution, puisque le leader de ce petit groupe vint vers moi. Et je devais me l’avouer, il était assez beau gosse, mais je n’avais pas le temps de m’amuser ce soir. Et ce même si l’envie était bien présente. À la place, j’avais simplement mentionné qu’un verre de plus ne serait pas une bonne idée, puisque j’avais envie de les virer de mon club depuis un certain moment déjà. Mais bien entendu ce dernier avait une réplique pour ce genre de situation, a ceci, je ne pus m’empêcher de lâcher un léger rire. Un chauffeur les attendait ? Donc je ne pouvais pas m’en débarrasser de sitôt, pas avec l’excuse que j’avais trouvé du moins. Il allait falloir que je trouve une tout autre raison de me défaire de ces hommes dégoutants.


- Hm. Je vais donc vous faire confiance, qu’ils ne causent pas de grabuge dans mon établissement.


Ce qu’il me mentionna par la suite, me fit arquer un sourcil. Ne pas lui donner les verres, puisque de toute manière ceci n’avait été qu’un prétexte pour venir me voir ? Réellement ? Est-ce que ce genre de phrase fonctionnait avec les femmes de ce monde ? Parce qu’avec moi, il allait devoir faire mieux que cela. Déposant, la bouteille que je tenais entre mes mains, je me penchai quelque peu contre le comptoir devant moi, laissant le décolleter de mon haut glissé un peu plus vers le bas.


- Et ce genre de technique de drague fonctionne t’elle normalement ?


Lorsqu’il me demanda mon nom par la suite, il y avait cette partie de moi qui voulait simplement lui mentionner et l’autre cote, ne voulait que voir si je pouvais le faire travailler pour qu’il puisse l’obtenir. Que croyez-vous que j’allais choisir comme option ? C’est pourtant si simplement.


- Êtes-vous sur de l’avoir mérité ?


Lâchant un léger rire, je me redressai légèrement, pour prendre une tout autre bouteille, et de lui servir un verre, ou du moins le même qu’il avait pris toute la soirée. Oui, j’avais bien observé cet homme depuis son entrée dans mon club, et je n’allais pas le laisser filer si facilement. Glissant le verre vers lui, j’affichai toujours mon petit sourire moqueur sur mes lèvres, attendant de voir la réaction qu’il aurait au petit jeu du chat et la souris. Et je peux vous dire que je n’étais pas la souris dans cette situation. De toute manière, je ne serais jamais plus une pauvre petite créature sans défense.

Lorsque cet homme avait commencé à marcher dans ma direction, je n’avais guère détaché mon regard noisette de sur lui. Pourquoi cela ? Et bien, c’était simple de tous les clients qui étaient la ce soir, il était le seul à sortir du lot. Et bien, c’était simple de tous les clients qui étaient la ce soir, il était le seul à sortir du lot. Et dire que normalement, je devrais les accompagner sur scène, mais malheureusement, je me devais de remplacer mon unique barman qui était malade. Comme si j’avais eu besoin de ce genre de situation, alors que j’étais dans ce nouveau New-York, loin de mon domaine habituel. Mais ce n’était pas seulement ce dernier que j’avais observé, bien qu’il avait attiré mon attention, c’était plutôt la table où il se retrouvait. Et ces hommes un peu trop bruyants à mon goût. Je n’avais qu’une envie et c’était de les sortir de mon établissement, mais puisque ce dernier avait mentionné qu’il s’en occupait, je lui avais simplement dit que je lui faisais confiance sur le sujet. Du moins pour le moment, s’ils commençaient réellement à être une gêne pour moi, ou encore les demoiselles sur la scène, je n’allais pas hésiter une seule seconde à aller les sortir moi-même. Une simple petite transformation, devrait jouer le jeu non ?

- Je l’espère bien.


Par contre cette phrase qu’il m’avait mentionnée du fait qu’il n’était pas venu vers le comptoir pour réellement venir chercher de nouveaux verres pour ces compagnons de soirée, ceci m’avait fait retrousser un peu le nez. J’espérais que ce genre de phrase ne fonctionnait pas avec les femmes de ce monde, sinon elles étaient toutes des idiotes. Ce genre de pick-up line, n’allait pas fonctionner sur moi. Ça, je pouvais, vous l’assurez. J’avais eu beaucoup d’hommes qui avaient voulu s’essayer sur moi, et aucun d’entre eux n’avait réussi. Alors pourquoi ce genre de petite phrase aurait un quelconque effet sur moi ? Certes, le jeune homme était beau gosse, mais il n’y avait pas que la beauté qui était importante pour moi. Il fallait bien plus qu’une belle gueule pour me faire réagir. Et il allait bientôt apprendre que je n’étais pas une de ces femmes faciles à aborder. J’avais besoin de challenge. Au plutôt j’aimais en créer. Ayant été contrôlé pendant tant d’années par mon jumeau, je pouvais enfin être comme je l’avais toujours voulu. Difficile d’approche.

- Aucune idée. J’ai eu le droit à plusieurs phrases de ce genre depuis que je suis dans ce monde. Donc je ne sais jamais à quoi vraiment m’attendre d’un homme qui vient vers moi de la sorte.



Qu’il me demande mon nom par la suite, m’avais bien vite donné cette idée de le faire travailler pour l’avoir. Bien que ce ne fût pas la première fois que je sortais ce genre de petit jeu, cette fois-ci par contre, il y avait quelque chose d’autre de cacher derrière tout cela. Mon intérêt réel pour ce jeune homme. Parce que oui, il m’intriguait, mais surtout ces véritables raisons d’être ici. Et je me doutais que ce ne fût pas seulement pour rendre ce petit groupe d’hommes heureux. Il y avait quelque chose d’autre derrière ce joli minois, et j’allais essayer de découvrir quoi exactement. Pour cela, je devais jouer sur la finesse de toutes mes prochaines paroles. Qu’il me demande s’il avait été sage, fut une surprise pour moi, mais je ne le démontrai guère. Au lieu de cela, je secouai légèrement la tête, relâchai un léger rire de nouveau.


- Sage ? Hm. Peut-être. Je vais donc simplement te donner mon surnom, Ivy.



Moi qui croyais qu’il ne pouvait pas me surprendre plus qu’il ne l’avait déjà fait, mais le voilà qui embarque dans mon petit jeu de chat et la souris, comme si de rien était. Hm. Intéressant. Je ne m’étais donc pas trompé envers cet homme, il était réellement intrigant. Il y avait bien plus que sa jolie apparence, et je devais me l’avouer cela m’intriguais encore plus. J’allais pouvoir bien m’amuser avec ce dernier. Un sourire s’afficha sur mes lèvres, avant que je ne me serve un verre moi-même. Je n’allais pas rester là à rien faire, et puis j’avais bien le droit de m’amuser aussi non ? Il n’y avait pas que les clients qui avaient le droit de boire, et je n’allais pas m’empêcher simplement parce que je devais servir l’alcool aux clients. Et puis, il n’y en avait pas autour du comptoir pour le moment, mise à part ce jeune homme, donc je pouvais bien prendre une petite pause, en bonne compagnie.

- Hm. C’est très simple. Parle-moi un peu de toi. Et je verrai si tu mérites mon prénom ou pas.

Il ne voulait que pouvoir s’entretenir avec moi ? Oh celle-là, on ne me l’avait jamais faite. J’avais eu le droit à plein de genre de discours de la part des hommes qui entraient dans mon club. Mais aucun d’entre eux n’avait que voulu discuter avec moi. En fait si, mais ce genre de discussions avaient souvent terminé avec une invitation, que je ne voulais absolument pas avoir avec eux. Je n’étais pas du genre à vouloir coucher avec le premier venu tout de même ! J’avais beaucoup plus de classe que cela, on ne pouvait pas m’avoir si facilement que cela. Et j’allais le démontrer à ce dernier. Enfin, je crois qu’il avait déjà compris que j’étais une jeune femme difficile à satisfaire. Bien qu’il soit très beau, je n’allais pas m’attarder à ce seul petit détail, je devais savoir qu’elles étaient ces véritables intentions avec moi. Pour l’instant, il ne parlait que de vouloir s’entretenir avec moi, et bien que cela me surprenne, je n’allais pas laisser passer l’occasion de pouvoir en apprendre plus sur lui par la même occasion non ?



- Pas faux. C’est assez rare que j’ai du temps pour moi. Déjà, je ne devrais même pas être derrière ce comptoir, mais plutôt sur cette scène.


En disant la dernière phrase, je regardai vers la scène principale de ce lieu, que j’aimais un peu trop, ou les jeunes femmes que j’avais engagées avec le temps faisaient un petit spectacle sur une chanson que j’appréciais particulièrement. Lady Marmelade. Puis effaçant le regard de regret de ne pas être avec elles sur scène, je retournai mon regard sur l’homme qui me mentionnait que c’était un grand honneur que je lui accorde quelque peu de mon temps. Et puis, que pouvais-je faire d’autres ? Je n’allais pas rester immobile toute la soirée, à me morfondre sur le fait que je ne pouvais pas aller danser, ne serait-ce qu’un instant. Donc tout aussi bien me distraire avec ce petit jeu que je venais de lancer pour qu’il lui puisse peut-être deviner mon nom. Ne lui donnant que mon surnom, enfin l’un de mes nombreux surnoms, mais ce n’est pas qu’avec cette petite aide qu’il allait réussir à découvrir mon prénom. Puisqu’il y avait tellement de noms qui pouvait avoir Ivy comme surnom. Et juste cette pensée me fit sourire davantage.



Donc je ne lui avais que demander d’en savoir plus sur lui, pour qu’il aille peut-être la chance d’apprendre mon véritable nom. Pourquoi n’avais-je pas craqué sur-le-champ ? Parce que parfois, j’aimais bien lancer des défis aux gens, et ce dernier semblait être le seul prêt à y jouer pour avoir ce qu’il désirait réellement. Juste ceci m’interpellait beaucoup. Il ne semblait pas vouloir reculer, et simplement fuir cette tentative de chance que je lui offrais. Au contraire ! Il avait décidé de parler de lui, tel que je l’avais demandé. Intéressant. Il était de plus en plus intriguant celui-ci, et c'était loin de me déplaire d’ailleurs.


- Hm. Et quel est le nom de cette entreprise exactement ?



Oui, je pouvais bien poser quelques questions non ? Je ne voyais pas en quoi je pouvais être dans le tort dans cette situation. Je voulais apprendre à connaître cet homme devant moi, et je n’allais pas laisser passer ma chance. Prenant une petite gorgée de mon verre, je mordillai ma lèvre inférieure par la suite, surtout à cause de cette petite question posée par ce dernier.

- Aucune idée. Croyez-vous l’avoir passé ce petit test ?

Est-ce que je regrettais réellement de ne pas être sur cette scène, que j’aimais tellement ? Normalement, oui, je serais des plus déçues de ne pas y être. Surtout pour être prise derrière ce fichu comptoir, à servir des idiots, ainsi que quelques alcooliques, que je pourrais simplement balancer en dehors de mon club d’un coup de patte. Mais en cette soirée, il y avait au moins une bonne chose à m’être retrouvée à remplacer mon barman habituel, et bien sûr, c’était cette rencontre avec cet homme qui était devant moi en ce moment. Tellement il m’intriguait que j’en oubliai presque de servir les autres clients. Oups. J’allais devoir faire attention à ceci, mais pour le moment, il n’y avait personne d’autre que nous deux auprès du comptoir. Donc je pouvais très bien continuer de m’amuser non ? Avais-je lancé le sujet que normalement, j’étais sur scène pour voir comment ce dernier allait y réagir ? Entièrement ! Je voulais voir ce qu’il pouvait penser de ce petit commentaire lancer, dans notre conversation, qui semblait ne pas avoir de lien avec le reste. Mais pourquoi suivre une ligne bien tracée ? Lorsque l’on peut s’amuser à simplement rédiger un tout autre chemin. Et puis, cette réponse de ce dernier. J’aurais dû me douter, qu’il y aurait un compliment dans celle-ci. Ceci me fit sourire quelque peu, avant de lui répondre.



- Il faut bien une star sur cette scène non ?



Venais-je de faire de ma propre personne une star ? Peut-être un peu. Mais si ces jeunes femmes savaient si bien danser en ce moment, c'était bien parce que c’étaient mes chorégraphies qu’elles dansaient. Enfin les miennes, et celle de ma jeune prodige, Angelica. Mais normale que cette dernière soit si bonne, elle avait voué sa vie a la danse, sans avoir aucune chance dans le métier. Une bonne chance pour moi, qui pouvait compter sur elle pour me trouver des idée tout aussi géniale les unes que les autres. Mais puisque de savoir que j’étais l’une des danseuses n’était pas le sujet premier de notre discussion, j’avais bien vite poser mes propres questions. Pourquoi pas ? J’avais besoin d’en savoir plus sur lui, pour voir s’il méritait réellement d’avoir mon prénom. Je ne m’attendais pas réellement à ce qu’il me réponde, sinon il me l’aurait dit dans son petit discours de plutôt. Mais je fus bien surprise qu’il me dise non pas seulement le nom de son entreprise, mais aussi le fait que si j’avais besoin d’un garde du corps un jour, de l’appeler, il m'enverrait son meilleur. Pourquoi juste cette mention me fit penser qu’il parlait de lui-même ?



- Et je suppose que votre meilleur homme pour cette tache, c’est vous ?



Je ne peux guère m’empêcher de poser cette question, tout en prenant la carte qu’il me tendait. Et bien sûr, je fis quelque exprès en prenant cette carte de frôler du bout de mes doigts ceux de l’homme. Étais-je en mode séduction ? Entièrement ! Et je n’allais pas le laisser filer si facilement celui-ci. Il m’intriguait et je ne pouvais pas m’empêcher d’en apprendre plus sur lui, tout simplement. Puis le sujet de savoir s’il pouvait avoir enfin mon nom fut relancé sur le tapis. Ce qui me fit observer le jeune homme, surtout que ce dernier me demandait clairement s’il serait cavalier de penser qu’il y aurait droit. À ceci, je finis par hocher la tête, avant de simplement dire.


- C’est Isabella.