You look like one of my collegue [pv Nina]

Avoir retrouvé l’amour de ma vie, en plus de vivre avec ma meilleure amie, me faisait un bien fou. Moi qui avais cru me retrouver seule après la mort de mon frère, je me retrouvais entourer de mes deux meilleurs amis, et seulement ceci me suffisait pour le moment. Je ne voulais rien savoir de plus, bien que je sentais qu’il y avait des choses qu’Alya ne me disait guère, je n’allais pas la forcer à m’avouer quoi que ce soit. Un jour, lorsqu’elle sera prête, elle allait se dévoiler à moi. Comme elle l’avait toujours fais par le passé, c’était bien la seule chose qui nous gardait unis, notre franchise l’une envers l’autre. Aucun secret ne valait la peine de perdre notre amitié, donc elle allait finir par simplement tout m’avouer, un jour ou l’autre, je n’avais qu’à être patiente. Et pour cela, je l’étais. J’étais bien la seule qui l’était entre nous deux, d’ailleurs.


Mais bon la vie ne tournait pas seulement autour de ce que je vivais, mais surtout sur le fait qu’à présent, je m’occupais de bien plus que seulement des soldats blesser al guerre. Et je peux vous dire que ce genre de vision, je ne voulais plus en voir ! J’avais été clairement terrorisé par certains soldats, a qui il manquait de membres, et chaque nuit, j’en faisais encore des cauchemars. Donc la vie à l’hôpital était bien plus tranquille. Enfin tout dépendamment de ce qui se déroulait à l’extérieur des portes de la bâtisse. Surtout avec tous les portails, qui menaient des gens d’autres univers jusqu’ici. Il n’y avait pas que des gentils qui les franchissaient et s’était bien quelque chose qui me faisait peur. Et si Hydra faisait partie de ceux qui venait dans ce monde ? Dont celui qui était la raison de la mort de mon frère ? Non, je ne devais pas penser à ses monstres. Steve les avait battus, ils n’allaient pas apparaître ici, je ne pouvais pas y croire tout simplement ? Je devais m’interdire d’y penser même !



Soupirant, je me rendis simplement à la salle des urgences pour vérifier si quelqu’un avait besoin de mes services-là. Puisqu’il nous manquait un peu de personnel en ce moment, je me devais d’aider dans la mesure du possible bien entendu. Alors lorsque je remarquai une certaine rousse dans la salle, assise, j’arquai un sourcil, croyant que la chère jeune Amy prenait une pause, non rémunérer en cet instant. J’allai donc à sa rencontre, sans me douter que ce ne fût pas du tout la jeune femme que je pensais.

- Tu peux me dire ce que tu fais assise là ?

C’était plutôt rare que je me rendais dans la salle des urgences, ayant normalement une équipe assez bien remplis d’infirmier et infirmière prêt a tout pour venir en aide aux gens de cet hôpital. Surtout, depuis que les portails avaient commencé à s’ouvrir un peu partout dans la ville. Faut dire que les blesser s’accumulait quelque peu. Puisqu’il n’y avait pas que des héros qui sortaient de ces portails. Ils y avaient aussi beaucoup plus de vilain de chaque univers qui se retrouvait à parcourir les rues, déjà bien achalandé de ce New-York. Et j’avais besoin d’aider dans la mesure que je le pouvais, sans pour autant me fatiguer trop. Sinon je ne servirais plus à rien par la suite, si je me fatiguais bien trop. Ainsi que mon équipe d’ailleurs, voilà pourquoi je m’étais rendue dans la salle d’urgence pour donner un petit coup de main. Mais en remarquant cette jeune femme, qui ressemblait bien trop à la jeune Amy, je n’avais guère pu m’empêcher d’aller vers cette dernière, croyant que c'était la jeune infirmière qui était sous mes ordres.





Du la raison pourquoi je lui avais parlé si familièrement, comme si je la connaissais déjà. Mais quelle grossière erreur venais-je de faire ?! J’aurais dû tenter une approche, plus subtile que cela. La, j’avais l’air d’une méchante qui parlait mal au patient de cet hôpital. Je sentis le regard désapprobateur de la jeune femme sur moi, ainsi que celle des gens qui nous entourait. Et zut ! Resserrant les dossiers que je tenais entre mes bras, je mordillai tranquillement l’intérieur de ma joue, avant d’afficher un air totalement rempli de regret. J’aurais dû me renseigner avant de croire que la jeune femme était celle que je connaissais ! Il pouvait bien avoir des gens avec les mêmes visages non ? Surtout avec tous ces univers mélanger.



- Oh ! Pardonnez-moi, vous ressemblez juste vraiment à une infirmière qui travaille ici. Je suis vraiment désolée d’avoir parlé de cette manière, je n’aurais pas dû être aussi franche !



Baissant un peu le regard, je me sentais vraiment mal. Puis, je finis par reprendre surtout mon professionnalisme, avant de prendre place au côté de cette dernière et de simplement mentionner.je fini par reprendre surtout mon professionnalisme, avant de prendre place au cote de cette dernière et de simplement mentionner.



- Et si on se rendait dans une des salles que je puisse vérifier ces blessures que je peux apercevoir sur vous, pour me faire pardonner ? Je ne veux pas savoir qui a commencé le combat qui vous a mis dans cet état, je vais simplement m’occuper de vous.

Lorsque je m’étais rapproché de cette jeune femme ayant une seule chose en tête, je n’aurais jamais imaginé me tromper à ce point. J’avais fait une grossière erreur, que normalement, je ne m’aurais jamais laissé la faire. Mais que pouvais-je faire à présent ? Si ce n’était que de m’excuser auprès de la jeune femme que j’avais accusée a tort. Sans même prendre le temps de vérifier si elle était bien celle que je croyais. En plus, il me semblait qu’Amy ne travaillait même pas aujourd’hui. Voilà ce que la fatigue pouvait me faire faire, accuser une innocente de quelque chose hors de mon contrôle. Vraiment je n’étais qu’une idiote en ce moment, j’aurais voulu être avalé par le sol sous mes pieds au lieu d’avoir affaire au regard que les gens me lançaient depuis que j’avais ouvert la bouche bien trop rapidement. À présent, je me sentais mal d’avoir agi si rapidement. Donc, pour me faire pardonner, j’avais proposé à cette dernière que je vérifie les blessures que je pouvais remarquer sur son corps. Bien qu’elle tentait de le cacher. Il y avait une raison à sa venue dans cet hôpital, et je ne pouvais qu’imaginer que ce soit en partit pour ces blessures. Et encore là, je ne voyais qu’une partie de celle-ci, combien d’autres cachait-elle sous ses vêtements ? J’espérais grandement que ce ne soit que des blessures légères et rien de bien grave.



- Enchantée Nina, je suis Rebecca Barnes. L’infirmière en chef ici. Suis-moi, je vais m’occuper de ces blessures.


Je lui tendis par la suite ma main, pour l’aider à se relever, et à la mener jusqu'à une des salles non loin de la salle des urgences. Refermant la porte derrière nous, je me retournai vers la jeune femme avant de simplement mentionner.


- Parfois, la franchise est notre seul moyen de défense, donc je comprends entièrement.



Je lui montrai par la suite, le petit lit d’hôpital qui se trouvait dans cette pièce. Bien prête à faire ce à quoi je l’avais mené ici.


- Dis-moi, que tu n’as pas d’autres blessures plus graves que celle que je peux apercevoir. Et comment t’es-tu fait ces dernières ?

M’être trompé de la sorte de personne, l’avoir accusé a tort d’une chose dont elle n’était pas coupable, me fit regretter instantanément, la façon dont je lui avais adressé la parole. Ce n’était pas dans mes habitudes de parler ainsi au gens, mais depuis que j’étais dans ce New-York, je sentais des changements en moi. Ou du moins, un changement dans mon attitude envers les autres. J’essayais de ne plus laisser personne me marcher sur les pieds, de mieux m’exprimer pour ma propre personne. De ne plus me cacher derrière ce visage angélique, qu'était le mien. Ici, je n’avais pas mon frère à mes côtés, je n’avais personne pour me protéger comme dans les années quarante. Non pas que j’avais besoin de protection, mais je savais que je pouvais paraître naïve lorsque ce n’était pas le temps. Et certaines personnes en profitaient à mon insu. Voilà pourquoi, qu’ici au moins, au travail, je n’allais pas laisser personne me marcher sur le dos. Personne ne pourrait faire en sorte que je ne me sente pas à ma place. J’avais gagné cet honneur d’être l’infirmière en chef, et j’allais démontrer que cette place me revenait réellement. C’était donc pour cela, qu’en voyant ce visage familier, j’avais agis de la sorte, non pas contre la jeune femme. Mais plutôt le fait qu’elle ressemble beaucoup a Amy. Par contre, j’aurais dû m’assurer que ce soit bien elle avant de la réprimander de la sorte. J’avais vraiment fait une bêtise-là.



Donc, pour me faire pardonner, j’avais simplement mentionné à la jeune rousse que j’allais l’aider à soigner ses blessures que je pouvais remarquer sur son corps. Ou du moins sur les parties visibles de sa peau, puisque j’ignorais s’il y en avait d’autres ailleurs sur celle-ci. Et j’espérais bien que non, sinon je ne donnais pas chers de ma vie dans cette nouvelle réalité. Surtout ne sachant aucunement me défendre. Peut-être que je devrais rajouter ceci à faire dans ma liste, que j’avais en tête depuis que j’étais arrivé ici. Rendu dans la pièce, j’avais refermé la porte derrière nous, démontrant que cette salle était à présent occupée. Avant de demander à la jeune femme s’il y avait d’autres blessures sur elle, ainsi que comment elle avait eu toute celle-ci. Ce qu’elle me répondit, me lâcher un léger soupire.


- Je ne viens pas de cet univers non plus. Bien qu’il y a beaucoup de similitudes avec mon monde. Et en plus de cela, je ne viens pas de la même époque que nous sommes à présent. Donc je peux comprendre ce que tu ressens. Enfin une partie.


Par contre, lorsqu’elle me parla d’être une bête de foire, j’arquai un sourcil. Que voulait-elle dire par là ? Je ne compris pas trop le sens de cette phrase, mais je posai une main sur l’une de ses épaules avant de lui répondre.


- Tu n’as rien d’une bête de foire. Et puis, je ne crois pas que ce que tu pourrais me dire me ferais réagir d’une mauvaise façon. J’ai été une amie très proche de Captaine America, donc il n’y plut rien qui peut me faire réagir de la mauvaise façon.

Maintenant, que nous étions dans une des nombreuses salles de consultation, et que j’avais refermé la porte derrière nous, il n’y avait plus aucune oreille indiscrète qui pouvait écouter la conversation, qui allait se dérouler. Et puis j’étais tenu au secret professionnel, dès que j’avais décidé de prendre cette jeune femme en charge, dut à ma bêtise de l’avoir prise pour quelqu’un d’autre. Je n’étais pas celle qui réprimandait les gens habituellement, mais avec le statue de chef du département des infirmier et infirmière, je me devais d’être un peu plus strict lorsqu’il le fallait. Seulement avec les bonnes personnes, pas ceux qui n'ont rien à avoir avec le département. Cette erreur allait me hanter pendant un moment, mais j’allais finir par surmonter cette petite épreuve de me pardonner moi-même, et tout allait bien se terminer. Enfin, je l’espérais. Sinon, me connaissant, j’allais encore y penser dans dix ans, comme une idiote. Pendant combien de temps allais-je prendre pour me pardonner de ne pas avoir empêché mon aîné d’aller dans l’armée ? Sûrement jamais. Donc ce genre de petite erreur sur la personne, pouvait me hanter longtemps. Puisque je me remets souvent en question, sur presque toutes les situations qui m’arrive.



Mais en ce moment, je devais laisser cet apitoiement sur mon sort, pour un autre jour, et me concentrer sur la jeune femme devant moi. Ne l’avais-je pas mener ici pour traiter ses blessure apparente, et si elle en avait d’autres, faire de même de celle-ci ? Donc je ne pouvais pas me permettre de penser à autre chose, je pouvais bien me remettre en question plus tard. Comme je le faisais toujours. Lorsque j’avais mentionné que je ne venais pas de cet univers non plus, il n’eut aucun étonnement venant de la jeune femme, et encore aujourd’hui, je trouvais cela déroutant. Comme si venir d’une autre terre était rendu quelque chose de normal, alors que ce ne devrait pas être le cas, non ? Enfin à mon humble avis. Mais bon, je lui avais aussi mentionné que je ne venais pas de la même époque, sans révéler venir des années 40 non plus. Déjà que dire que je venais du passée était bien, je n’allais pas en rajouter. J’attendis plutôt qu’elle me parle un peu d’elle. Et ce qu’elle dit, je ne compris pas tout au complet. Puisque le concept d’être un mutant m’était complètement inconnu. Mais je connaissais le concept de super-héros par contre, donc ce n’était pas entièrement différent non ? Pas à ce qu’elle pouvait me dire.




- Et bien jamais je ne vous jugerais pour ce que vous êtes. Pouvoir ou non. Vous êtes toute aussi humaine que tout le monde.




Affichant un sourire, je l’observai un moment avant de reprendre mon sérieux. Il fallait vraiment que je m’occupe des blessures qu’elle avait.



- Et si je m’occupais de ces blessures à présent ?