Let's get to know each other, shall we ? [Pv Amy]

Depuis que j’étais dans ce nouveau monde, que dis-je nouvelle temporalité en plus de tout cela. Pour moi qui venais des années quarante, me retrouver en 2023 avait été tout un choc culturel. Mais en plus, la technologie, je ne vous dis pas. J’avais été impressionné par la voiture volante de Stark, ce n’est rien comparer à ce qu’il y avait ici ! En plus, des avancer technologique dans la médecine ? Comment ne pas rêver de vivre ici ? Je n’en croyais pas mes yeux, lorsque j’avais pris ce poste d’infirmière en chef, puisque j’avais quand même de l’expérience de terrain, bon qui datait un peu, lorsque j’avais montré mes cartes. Mais tout de même, ce poste était fait pour moi tout simplement ! J’avais tellement rêvé de pouvoir obtenir ce genre de promotion à mon époque, mais c’était impossible, à cause des hommes et de leur incapacité à voir les femmes autrement que des femmes au foyer. Ridicule ! Et dire qu’au début, je regrettais d'avoir franchi ce portail, qui s’était refermé derrière nous, maintenant, je ravalais ces regrets. La vie était bien meilleure pour moi ici. Bien que mon frère me manquait grandement, j’avais au moins ma meilleure amie à mes côtés, et en tant que colocataire à présent. Je devais même m’avouer que Steve me manquait aussi, mais avec les choses que je lui avais dit avant de partir et de lui claquer cette porte au visage. Si je ne serais pas ici à présent, je suis sûr qu’il n’aurait jamais voulu me reparler un jour. Et puis j’avais bien vu dans son regard que l’agente Carter lui plaisait, je n’étais pas dupe non plus. Je n’aurais jamais eu ma chance avec lui, après tout, je n’étais que la petite sœur de son meilleur ami.



Par contre, je n’aurais jamais imaginé qu’être la chef me donnerait autant de boulot. Non pas qu’avec les patients, mais aussi avec mon équipe. Je devais m’assurer que chacun faisait bien son boulot, que personne ne rentrais en retard ou pas du tout. C’est ainsi que j’avais découvert, qu’il y en avait une qui s’occupait bien plus d’un patient que des autres. Et je devais avouer que cela m’intriguait un peu. Y avait-il quelque chose de particulier avec ce patient ? Avec ce que j’avais pu lire du dossier, pas du tout. Peut-être que la jeune femme le connaissait particulièrement. Si tel était le cas, elle ne devrait s’en doute pas être sur ce dossier. C’est pour cela, que lorsque j’entrai dans la salle de repos des infirmières, je posai mon regard sur la jeune femme en particulier qui était l’assise sur l’un des nombreux divans qu’il y avait de disposer un peu partout dans la pièce. Encore une chose qui m’émerveillait, à mon époque, il y avait à peine une chaise pour pouvoir se détendre dans ce genre d’endroit. Pourquoi voudrais-je un jour retourner là-bas ? Alors que tout était mieux ici ?


Affichant un sourire, je m’approchai du comptoir, ou je me sortis une tasse, pour verser un peu de café. J’en avais besoin, il y avait tellement de choses à faire, surtout depuis qu’il y avait de plus en plus de portails, qui menait des gens de différents univers ici a New-York. Dès que ma tasse fut bien remplie, je me tournai vers la jeune femme, tout en m’accotant sur le comptoir, avant de dire.


- Bonjour ! Je crois qu’on ne sait pas encore présenter, je suis Rebecca Barnes, mais vous pouvez me nommer Becca.



Il ne me restait plus qu’à attendre qu’elle veuille bien discuter avec moi. Bien que je devais savoir pourquoi je n’allais tout de même pas m’imposer…

En ce jour, je ne voulais que voir pourquoi une des infirmières passait bien plus de temps avec un patient qu’avec les autres. Surtout que d’âpres le dossier que j’avais pu lire sur cet homme, il n’y avait aucunement besoin d’autant d’attention venant d’une de mes collègues. Donc, en tant que la chef, je me devais de vérifier ce qui se passait. Et ce même si je détestais m’infiltrer dans la vie des gens de cette façon. Mais mon patron m’avait bien fait comprendre que je me devais de découvrir ce qui clochait avec certains infirmiers ou s’il y avait des choses étranges, autres que les portails, qui se déroulaient dans cet hôpital. On n’avait pas le droit à l’erreur, ou encore d’avoir des cas plus compliqués, ou encore d’employer qui vole, etc. Il y avait déjà tellement de chaos dans ce New-York, qu’on pouvait bien garder cet endroit loin de tout ceci non ? Et c’était mon devoir de m’assurer qu’il n’y avait aucun détail de négliger.



Donc dès que j’étais entré dans la salle des infirmières, je pus remarquer que celle que je voulais questionner s'y retrouvait. J’avais donc bien fait de prendre ma pause un peu plutôt qu’à mon habitude. Certes, je n’allais guère pouvoir parler avec ma meilleure amie durant sa propre pause, mais tant pis, je devais faire mon travail comme il se doit. J’avais tellement travaillé pour avoir ce poste, que je n’allais pas le laisser filer entre mes doigts. Après m’être fait couler un café dans une tasse, qui était mise a la disposition de chaque employer, je me retournai vers la jeune femme tout en me présentant, puisque depuis que j’étais ici s’était bien la première fois que je prenais le temps pour discuter avec cette dernière. Pourtant, ce genre de situation n’aurait pas dû se dérouler, normalement, j’aurais dû me présenter bien avant ce jour. Mais bon, parfois le temps nous manque, et s’était bien mon cas depuis que j’étais dans ce monde.


- Pardon de ne pas avoir pris le temps avant aujourd’hui, d’ailleurs.



Ensuite, je m’approchai quelque peu de l’endroit où elle était assise, pour prendre place sur l’autre divan qui était non loin, déposant ma tasse sur la table basse qui se trouvait devant. Juste au moment où elle me demandait si on pouvait se tutoyer. Ah oui ! C’est vrai, je n’étais plus obligé aussi polie, mais que voulez-vous, j’avais été élevé dans une tout autre époque, et souvent, j’avais été réprimandé pour mon manque de politesse par mes parents. Donc je ne faisais qu’honorer leur mémoire en étant le plus poli possible avec ceux que je rencontrais pour la première fois.


- Oh ! Bien sûr. Pardon, je suis un peu vieux jeu en ce qui concerne la façon de m’adresser aux gens.


Je relâchai un léger rire avant de prendre une gorgée de mon café, puis de demander.


- Donc parle-moi un peu de toi, j’aimerais bien apprendre à connaître mes collègues.

J’ignorais comment aborder le sujet qui m’intéressait réellement, je n’étais pas celle qui avait une façon d’aborder les sujets délicats avec les gens. Surtout pas quand je ne connaissais rien de la dite personne. Et puisqu’il pouvait y avoir beaucoup de gens avec des aptitudes hors de l’ordinaire, dans ce New-York, je pouvais très bien craindre pour ma propre sécurité, si je m’avançais dans un sujet que la personne devant moi ne voulait nullement parler. Et c’était bien ce qui pouvait m’effrayer, je n’étais qu’une humaine normale, il n’y avait rien du tout de spécial chez moi. Donc que pouvais-je faire si la situation tournait mal ? Rien du tout. Mais je ne devais pas penser à ce genre de chose pour le moment. Il me fallait découvrir ce qu’elle pouvait bien faire si souvent dans la chambre de ce patient, et puis j’étais quelqu’un de patiente, je pouvais très bien seulement discuter avec elle. Et découvrir plus tard ce qui se déroulait réellement. En plus, je voulais réellement apprendre à connaître mes collègues, puisque je n’étais pas d’ici, et encore moins de cette époque. Apprendre comment était les gens ne pouvait que m’aider à m’acclimater mieux à ce monde, tout nouveau pour moi.



Donc, après m’avoir servi ma tasse de café, j’allai m’installer sur l’autre divan, qui était mis la disposition des employées de l’hôpital, tout en m’excusant de ne pas avoir pris le temps de faire sa rencontre avant aujourd’hui. Ce n’était pas dans mes habitudes, mais le temps m’avait manqué depuis que j’avais atterri ici, et puis le boulot de chef était bien plus difficile que je ne l’aurais cru. Pourtant, j’avais déjà travaillé au front, qui est un endroit bien plus stressant qu’ici. Mais la nouvelle technologie me faisait ralentir sur quelques aspects du travail. Par chance, personne n’avait encore perdu patience avec moi, et m'a non connaissance de tous ces équipements. Sinon, mon travail serait bien vite devenu un enfer sur terre, et j’aurais dû trouver autre chose. Bien qu’être infirmière avait toujours été mon rêve, depuis aussi loin que je pouvais me souvenir.

- Je tenais tout de même à m’excuser. Ce n’est pas dans mes habitudes de prendre autant de temps pour me présenter.



Ensuite, je fus surprise qu’elle relève le fait que je parle que je sois un peu vieux jeu concernant la façon de m’adresser aux gens. Ce qui me fit relâcher un léger rire avant de lui répondre tout simplement.


- Je viens des années quarante en fait. Donc oui, on avait une tout autre façon de parler dans ce temps.


Et puis j’avais osé poser la question pour simplement apprendre à la connaître. Sans plus. J’allais finir par poser les véritables questions que je voulais, mais pour le moment, je me devais de jouer sur la finesse.


- Tout ce que tu voudras bien me dire.

C’était assez rare que je me sente mal de quelque chose, mais en ce moment, c’était bien ce que je ressentais. Pour la simple et bonne raison, qu’avant aujourd’hui, je ne m’étais pas présenté à cette jeune femme. Par manque de temps certes. Mais aussi, parce qu’il y avait peut-être eu quelque chose d’autres. Comme si cette dernière avait cherché à m’éviter. Enfin, ce n’était qu’une supposition, dont je n’avais aucune preuve. Mais puisqu’elle passait beaucoup de temps dans la chambre d’un patient, je pouvais bien m’imaginer qu’elle essayait de m’éviter pour pas que je pose de question. Ce que je voulais faire aujourd’hui d’ailleurs. Oui, j'avais une tout autre raison de vouloir lui parler, outre le fait que je voulais apprendre à la connaître. Ce qui était tout aussi la vérité que l’autre raison, plus technique, et dont j’ignorais encore comment aborder le sujet d’ailleurs. Et il me fallait trouver une idée, avant la fin de ma pause, sinon je n’aurai peut-être plus cette chance un autre jour. Surtout si elle recommençait à disparaître en ma présence. Je m’avais donc excusé de ne pas avoir pris le temps avant aujourd’hui pour que l’on discute toutes les deux, tout en la vous voyant comme je l’avais toujours fait. Puisque j’avais été éduqué de cette façon, et que de perdre cette façon de m’adresser aux gens n’allaient pas s’effacer de ma mémoire de sitôt.


- Certes, ce n’est pas faux.



Justement, je n’avais pas pris bien longtemps avant d’avouer que je n'étais pas de cette époque-ci. Et que la façon d’agir de cette temporalité était loin d’être comment c'était dans mon temps. Mon Dieu. Je ne devais pas penser ainsi, « dans mon temps », on aurait dit une petite vieille. Alors que je n’étais qu’au tout début de ma vie encore. J’étais loin de faire l’âge que j’aurais eu en 2023, si j’avais simplement vécu jusqu'à ce moment de l’histoire. Ce que j’ignorais, puisque je ne cherchais pas à savoir ce qui s’était produit depuis mon départ du passée, pour me retrouver ici.



- Et bien, comment dire. Je cherche toujours les voitures volantes qu’Howard Stark nous avait promises.


Je relâchais un léger rire à cette pensée, puisque je me souvenais bien de cet Stark Expo, ou il avait démontré cette voiture volante, non-fonctionnelle.


- Mais pour être plus sérieuse, je n’aurais jamais imaginé à quel point il y aurait des avancer dans la technologie. Et en médecine aussi. Sans oublier les droits des femmes.




Par contre, lorsque j’avais demandé à ce qu’elle me parle d’elle, je n’avais que mentionner qu’elle pouvait décider de ce qu’elle voulait bien me révéler ou pas. Je n’étais pas du tout attendu à ce qu’elle parle de son propre gré du patient, dont je voulais justement en venir plus loin dans notre discussion. Étais-je si facilement lisible ? Peut-être que oui. Je devais me l’avouer si mon frère, ma meilleure amie, ainsi que mon meilleur ami soient tous capables de lire en moi comme dans un livre ouvert, alors pourquoi pas cette jeune femme. Soupirant légèrement, je déposai ma tasse sur la table basse qui était entre nous deux.


- Oui, je voulais en venir à ce patient…


Ce qu’elle me mentionna par la suite, me fit arquer un sourcil. Elle ne voulait que passer du temps avec lui, pour qu’il aille de la compagnie ? Certes, c’était une chose noble à faire, mais pourquoi je sentais qu’il y avait quelque chose d’autre sous cette histoire.


- Est-ce vraiment la seule raison, que tu passes autant de temps dans cette chambre ?

Il fallait que je cesse de m’en vouloir de ne pas avoir eu le temps avant aujourd’hui de faire connaissance avec cette jeune femme. Ce n’était pas entièrement de ma faute, je ne m’étais jamais réellement retrouvé à aller en pause en même temps qu’elle et puis elle m’avait quelque peu évité avant aujourd’hui. Pourquoi cela ? Je ne pouvais que m’imaginer le pire, mais il ne fallait pas que je le fasse sinon je risquais de ne pas aimer les genres de scénario que je pouvais me faire dans ma tête. Il y avait sûrement une explication à cette situation. Surtout que je me doutais qu’elle veuille réellement me fuir, n’est-ce pas ? Je ne faisais pas si peur que cela, c’était plutôt le contraire ! Celui qui avait toujours fait peur était mon aîné, qui malheureusement n’était plus là pour user d’intimidation pour faire fuir les gens autour de moi. Comme il l’avait fait si souvent dans le passé. Parfois, ce genre de comportement de mon frère me manquait plus que je ne pouvais le croire, je savais dans ce temps-là, qu’il allait toujours être là pour me protéger, ce n’était malheureusement plus le cas. Ce furent justement ces excuses qu’elle usa, le fait qu’on n'aille pas les mêmes pauses, donc que ce soit normal qu’on ne se soit pas parlé avant aujourd’hui. Je voulais lui donner raison, mais je savais qu’il y avait une tout autre raison, que je n’allais pas invoquer pour le moment. Il me fallait encore trouver comment aborder le sujet, pour commencer. Au lieu de cela, j’avais mentionné ne pas être de cette époque, ce qui partait assez bien cette conversation pour apprendre a se connaître, ce qui était tout autant mon intention, que mon questionnement sur un certain patient.



- La guerre n’a pas été un moment facile, non. J’ai quitté mon monde alors qu’elle faisait encore des ravages. J’ai beaucoup perdu dans celle-ci…




Je n’allais pas m’étaler plus que cela sur le sujet, je ne voulais pas retourner à ce moment si déchirant pour moi. La perte de mon frère, le fait que j’avais repoussé l’homme que j’aime le plus au monde, en plus de cela, et ce portail qui m’avait mené avec ma meilleure amie ici. Tout ceci était trop émotif pour moi, je ne pouvais même pas en parler avec Alya, je n’allais sans doute pas en parler à une inconnue, si facilement. Lorsqu’elle avait mentionné les moments qu’elle passait avec le certain patient, dont je voulais en venir plus tard dans cette conversation, certes, elle me surprit, mais au moins, je n’avais plus a tourner autour du pot. Ni à chercher comment aborder le sujet d’ailleurs. Elle m’avait beaucoup aidé dans ce cas si. Bien qu’elle m’expliqua qu’elle n’allait que le voir pour qu’il aille de la compagnie, je ne fus pas entièrement convaincu que ce soit la vérité. Sauf qu’elle sembla prendre mal le fait que je lui demande si s’était réellement la seule raison de ses visites si fréquente dans cette chambre. Je relâchai un léger soupir, alors qu’elle m’explique encore plus la situation. Devais-je la croire ? Ou me fier à mon instinct dans cette situation ? Je finis par prendre la décision de lui donner le bénéfice du doute pour le moment, mais si cela s’avérait à être faux, il allait y avoir des conséquences pour elle surtout. Lui, je ne pouvais pas le mettre dehors de l’hôpital, pas tant qu’il n’irait pas mieux du moins.


- Bon si tu le dis. Je ne peux que te croire sur parole.